Chapitre 3

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Barbara était en haut de la plus grande tour du château, sur le balcon entrain de profiter de la somptueuse vue qui s'offrait à elle. Seulement, elle ne la voyait pas vraiment, trop occupé à mettre ses doutes au clair et trouver un moyen d'annoncer à l'homme qu'elle aimait qu'une vie grandissait en elle.

Dylan et Barbara étaient allongés dans le lit du jeune homme, entrelacant doucement leurs doigts. Ils ne parlaient pas, se contentant seulement de profiter de la présence qu'ils s'offraient l'un à l'autre.

«-Si nous faisions un enfant.
-Quoi ? Demanda Barbara surprise en se relevant quelques peu.
-Je suis sérieux Barb, s'exclama Dylan en se relevant à son tour. Je suis prêt à fonder une famille et je veux le faire avec la femme que j'aime.
-Dy...
-Je sais que tu as peur mais je ferai tout pour que notre enfant est la meilleure des vie et je l'assumerai. Cela serai merveilleux d'avoir notre enfant à nous.
-D'accord.
-Vraiment ?
-Oui, faisons un enfant.»

Il lui sourit et elle lâcha un petit rire avant de l'embrasser langoureusement, se mettant à califourchon sur lui, puis de fil en aiguille, ils finirent par procréer ce bébé qu'ils voulaient tant.

Aujourd'hui, Barbara était enceinte d'environ six semaines mais cela n'était pas le problème. Le problème c'est que Barbara n'était plus heureuse dans ce royaume, elle aimait Dylan et elle était très bien avec lui, seulement, quelques minutes de bonheur dans les bras de l'homme qu'elle aimait ne valait plus tout le reste du temps malheureuse.

Elle se sentait seule, elle n'avait que Lili et Dylan et le roi et la reine viellissait ce qui leur donnait plus d'obligation et moins de temps à lui accorder ce qu'elle comprenait parfaitement mais qui restait difficile à vivre. Puis son meilleur ami lui manquait, il était le seul qui l'a comprenait complètement, il ne l'aurait jamais mise de côté. Sa famille lui manquait encore plus et elle souffrait énormément de leur absence, leur départ avait laisser un vide en elle qu'elle n'arrivait pas à combler et elle hésitait à les rejoindre.

« Elle est là, Barbara Palvin, la fille la plus géniale de toute l'Italie. »

Barbara se figea sur place avant d'afficher un énorme sourire sur son visage, non c'était impossible. Pourtant, elle se retourna et il était bel et bien là, un grand sourire au lèvre et le regard doux.

« Bonjour Barb. »

L'énorme sourire de la jeune ne fit que s'agrandir en entendant la voix de son meilleur ami. Elle courru vers lui et sauta dans ses bras avant qu'il ne la sert fort contre lui.

«-Tu m'as tellement manqué Cole.
-Tu m'as vraiment manqué tout aussi.»

Ils restèrent encore quelques secondes dans les bras l'un de l'autre, profitant du fait de se retrouver puis ils se separèrent en souriant. Barbara lui mit un léger coup affectueux.

«-Allez raconte moi tout !
-Je doute que me croiras.
-Essaye toujours.»

Cole soupira et profita quelques secondes de cette magnifique qui lui avait tant manqué avant de tout raconter à sa meilleure amie, il lui parla de sa rencontre avec Chloé, leur décision de se rendre dans la forêt des âmes égarées, les dragons, leur rencontre avec Amaya, la prophétie, la rencontre avec le groupe, la découverte du royaume, Cléo et tout le reste.

«-Wow... C'est...
-Tu ne me crois pas.
-Bizarrement j'ai du mal à te croire, oui.
-Je ne mens jamais.
-Vrai mais ce que me dit est difficile à croire. Prouve-moi que tu dis vrai.»

Les cheveux de Cole qui étaient devenus noirs grâce à la magie redevinrent blond comme le blé après que le jeune homme est passé sa main au dessus de son crâne, il refit ce geste et ses cheveux redevinrent noir corbeau. Ensuite, le roi de France tourna gracieusement son poignet trois fois et une mini tournade apparut et se posa sur la main tendu de Barbara qui était émerveillée avant de disparaître quelques secondes plus tard.

«-Je veux savoir faire cela, s'exclama la jeune femme. Apprends-moi à le faire.
-Ce n'est pas si facile, il faut d'abord accepté la magie, expliqua Cole. J'espère que tu me crois maintenant.
-Oui, il n'y a plus aucun doute maintenant. Alors tu as vraiment une fille.
-Oui et c'est un amour et sa mère est une excellente amie.
-Une excellente amie ?
-Ne t'en fais pas, tu seras toujours ma numéro un.
-Il vaudrait mieux pour toi.
-Je suis sûre que tu adorerais Chloé et Cléo si tu les connaissais.
-Lili va te détester, fit remarqué Barb et Cole baissa la tête en soupirant. Tu l'aimes toujours, n'est-ce pas ?
-C'est plus fort que moi, avoua le garçon au cheveu ébène, même après toutes ses années et tout le mal qu'elle m'a fait, je l'ai toujours dans la peau, je serai incapable d'en aimer une autre, tu comprends ?
-Oui, moi aussi je suis amoureuse tu sais.
-Comment as-tu pu pardonner à Dylan ?
-Je sais certaines choses que tu ne sais pas tout simplement. Parle leur, tu mérites la vérité et vous méritez de vous retrouver.»

Cole soupira et décida de changer de sujet. Il n'avait pas envie de parler de cela une fois de plus aujourd'hui, il devait d'abord digérer le fait d'avoir revu Lili, Philipe et Dylan et la discution qu'il avait eu avec Dylan.

« Tu sais mon royaume est merveilleux, je suis certain que tu t'y plairais beaucoup. »

Ce fut autour de la jeune servante de baisser la tête et de soupirer, c'était exactement le genre de chose qu'il ne fallait pas lui dire en ce moment alors qu'elle hésitait à rejoindre la France, là où vivait son frère et ses parents. Cole remarqua ce changement soudain d'attitude et ne put s'empêcher d'être là pour sa meilleure amie.

« Tu sais que tu peux tout me dire Barbara. »

La jeune femme se livra alors complètement au jeune homme qui l'écouta attentivement. Ça leur faisait beaucoup de bien de voir qu'ils étaient toujours aussi complice, aussi à l'aise l'un avec l'autre malgré toutes ses années à vivre l'un sans l'autre.

«-Je ne sais pas quoi te dire, annonça Cole quand Barbara eu fini de lui expliquer ses doutes, je comprends parfaitement ce besoin de retrouver ta famille mais ce que tu as avec Dylan est merveilleux.
-Tu es pourtant parti malgré ce que tu avais avec Lili, lui fit remarqué Barbara.
-La situation est différente et puis je parle avec expérience, tu n'as aucune idée d'à quel point il est douleureux de vivre sans la personne que tu aimes à tes côtés. Je souffre chaque jour du fait de ne plus être avec Lili.
-Je sais que cela sera douleureux Cole mais ma famille me manque tellement.
-Le seul conceil que je puisse te donner, c'est d'écouter ton cœur. Tu sauras ainsi quel est la bonne décision.
-Merci Cole.
-C'est normal.»

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