Durant la journée qui suivi, personne n'osa parler, faisant le trajet dans un silence de plombs et la mine extrêmement triste. L'ambiance était tel que même Charles qui était le petit garçon le plus joyeux du monde, n'avait pas dit un seul petit mot et avait fait le trajet tête baissée. Il avait eu les larmes aux yeux pendant presque tout le trajet, détestant voir sa famille ainsi, ayant l'impression que c'était de sa faute.
Après avoir à peine mangé ce soir là, tout le monde rejoins sa tante après avoir lancé de brefs au revoir sans trop de conviction aux autres. Cette situation donnait l'impression que chacun un des individus sur le camps se haïssaient les un les autres plus que tout alors que c'était bien évidement le contraire. Ils avaient besoin de temps pour digérer mais ils ne se rendaient pas compte que c'était du temps à passé ensemble qu'ils perdaient et c'était vraiment dommage car c'était tout ce qui leur restait.
Ce soir là dans la tante, Dylan serra sa copine fort contre lui. Il savait que cette situation détruisait Barbara car cela signifiait qu'elle ne reverrait jamais ses parents et son frère. C'était dur, elle avait mal, il comprenait parfaitement, il ressentait la même chose alors il voulait s'assurer que tout cela ne finirait pas par la détruire.
«-Tout va bien ? Demanda doucement Dylan, il savait que c'était une question stupide à poser mais il fallait bien commencé quelque part.
-Oui... répondit simplement Barbara, c'est juste dur à encaisser.»C'était un demi mensonge ou plutôt une vérité cachant un mensonge. Évidement que c'était dur à encaisser et non elle n'allait pas bien, cette nouvelle la détruisait parce que cela signifiait qu'elle devait prendre une décision qui changerait toute sa vie à savoir : rester auprès de Dylan ou rejoindre sa famille. C'était un choix qui lui brisait le cœur mais un choix qui malheureusement s'imposait pour la jeune femme.
«-Je sais que cela l'est, je sais ce que tu ressens Barbara, chuchota le jeune homme en la serrant un peu plus contre lui.
-C'est dur Dy', fit tristement Barb. Quand enfin je pouvais revoir ma famille, ce stupide conseil me l'arrache comme si je n'étais rien. Ils me manquent Dylan.
-Je sais mais ne t'en fais pas, je te promets de trouver une solution ou quelques choses pour réouvrir les frontières.
-Il n'y a rien que nous puissions faire, Amaya elle même n'a aucun pouvoir sur cette décision. C'est fini. Je ne sais vraiment pas comment je vais pouvoir vivre sans eux, je sais que je vis sans eux depuis quatre ans mais là c'est différent, je n'ai plus l'espoir de les revoir un jour.
-Je suis toujours là moi et on peut créer notre famille ensemble. Je sais que cela ne remplacera jamais ta mère, ton père ou ton frère mais quand je vois à quel point Cole et Lili sont heureux avec Tom, je me dis que cela serait génial que nous aillons notre famille nous aussi.
-Dy...
-Je veux seulement te rendre heureuse Barb...
-Je t'aime.
-Je t'aime aussi.»Ils se donnèrent un chaste baiser et Barbara hésita à lui dire pour le bébé mais elle abandonna cette idée jugeant que ce n'était pas le bon moment. Ils se reprirent dans les bras et examinèrent la toile de tente en pensant à tout et à rien sans jamais s'endormir.
«-Je suis désolée Dylan, je sais que c'est dure pour toi de perdre ta mère, ton frère et ton neveu. Je sais à quel point tu les aimes...
-C'est dur c'est vrai... Mais au moins tu es avec moi.
-Oui...»Barbara retint un soupir, si elle partait avec Cole et Chloé elle détruirait le cœur de Dylan mais si elle restait, il y avait de forte chance que ce soit son cœur à elle qui finisse par être détruit. Elle s'endormit sur ses pensées et elle sombre, n'ayant aucune idée de ce qu'elle allait faire.
Pendant ce temps dans l'une des tentes, le roi Philipe Sprouse du royaume d'Italie se mettait sous les couvertures auprès de sa femme qui lui tournait le dos, les yeux rivés vers la toile de tente, la tête remplie de pensées qui né cessaient de se mélanger.
«-Es-tu en colère contre moi ? Demanda doucement le roi à sa femme, la concernée resta silencieuse. Mélanie tu ne peux m'en vouloir de te sauver la vie.
-Je ne suis pas en colère, je ne suis pas déçue et je ne t'en veux pas, fit doucement la mère des jumeaux. Je suis simplement triste.
-Je le suis aussi mais peut-être que cette décision est provisoire.
-Tu penses comme un enfant, sourit la reine trouvant cela mignon, seulement ils ont été clair, la fermeture est définitive.
-Je ne réfléchis pas comme un enfant, je garde espoir.
-J'ai même pas pu dire correctement au revoir à Ania, Louis et les enfants...
-Je sais, j'en suis désolé.
-Promets-moi de prendre soin de notre fils, de Lili, de Mil et de Charles.
-Je te le promets et toi promets moi de prendre soin de notre fils, de nos petits-enfants et de Chloé c'est une bonne fille. Mais par dessus tout, promets moi de prendre soin de toi.
-Je te le promets mais n'oublies pas de prendre soin de toi.
-Ne t'en fais pas pour cela. Je t'aime.
-Je t'aime aussi.»Dans une autre tente encore se trouvait deux parents, venant tout juste de coucher leur fils et blottit l'un contre l'autre allongés dans leur lit de camps. Lili avait la tête sur le torse de Cole qui lui caressait doucement les cheveux. La jeune femme était triste, ils venaient d'expliquer la situation à leur fils et il en avait beaucoup pleurer. Ils avaient ensuite demander au petit garçon s'il préférait vivre avec son père ou avec sa mère, pensant que c'était à lui de prendre la décision.
Tom avait argumenter pendant une bonne demi heure pour que leur mère vienne vivre avec eux avant de comprendre que ce n'était pas possible. Il avait fini par choisir son père, parce que la France était là où il avait toujours vécu, là où sa petite-sœur et ses amis vivait. Il n'avait put s'empêcher de répéter à sa mère qu'il l'aimait de peur qu'elle lui en veuille. Bien évidement ce ne fut pas le cas, une partie d'elle souffrait du fait qu'il avait choisi Cole, car elle ne voulait pas vivre loin de son fils, surtout maintenant que Georges n'était plus un problème mais c'était prévisible qu'il choisit son père.
«-Nous pourrions fuir, nous trouvons un moyen de sortir Cléo du royaume et nous partons loin dans un endroit où nous ne serrions jamais séparer. Juste toi, moi, notre fils, ta fille, ma sœur, ton frère, tes parents et Barb.
-Lili...
-Je sais que cela ne se fera jamais mais je peux au moins rêver, fit doucement Lili. Il y eu quelques secondes de silence reposant avant qu'elle ne reprenne d'une voix douce. Je pourrais venir avec vous, nous pourrions vivre ensemble, élever notre fils et faire autant de bébé que nous le désirons.
-J'adorais cela, sourit Cole. Mais ce n'est pas possible.
-Pourquoi ?
-Lili ta place est en Italie. Tu es toujours marié à mon frère ce qui fait de toi la future reine, l'Italie compte sur toi princesse.
-Je suis peut-être la reine de ton frère mais je veux être ta princesse, c'est avec toi que je veux être Cole.
-Et je veux être avec toi moi aussi princesse mais nous n'avons pas le choix. Tu sais très bien que ta place est en Italie.
-J'aurais voulu me marier avec toi Cole, tu serais toujours auprès de moi et je n'aurais pas à te dire au revoir pour toujours.
-J'aimerai pouvoir t'appeler ma femme, mais ce n'est pas possible.
-Donc c'est la fin pour nous ? Demanda Lili retenant ses larmes alors qu'ils se regardaient dans les yeux.
-Non ça ne sera jamais fini entre nous car tu seras toujours la seule femme à mes yeux mais nous ne pourrons pas être ensemble, répondit doucement le jeune homme.
-Je ne te reverrais plus jamais...
-Si, nous nous retrouverons dans les rêves, je te le promets.
-Dans les rêves...»
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Ce que tu crois.
FanfictionPlus de quatre ans a passé depuis le départ de Tom du royaume d'Italie. Aprrenant que sa mère, la reine Mélanie est mourante Cole est contraint de retourner dans le château de son enfance et de faire face au fantôme de son passé où il va découvrir l...