Chapitre 4

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Il était près de dix-neuf heure quinze et l'ancien prince d'Italie savait qu'il était l'heure du banquet. Ce qui l'arangeait plutôt bien puisque son ventre commencer à gronder sévèrement de le nourrir.

Cole descendit d'un pas serrein, il gambada dans les couloirs du château, regardant chaque détails de ses derniers d'un air émerveillé. Oui, cet endroit lui avait manqué et pour être totalement honnête, son ancienne vie avec Dylan, Lili et Barbara à ses côtés lui manquait mais il ne se plaignait pas puisqu'il était vraiment heureux en France avec ses amis et ses enfants.

Quand il arriva dans la salle à manger royal, ils étaient déjà tous là, Émilie et Charles qui avait tout deux bien grandit était dos à lui était entrain de se chamailler pour une bêtise. Cole sourit, définitivement ses deux là ne changerai jamais.

« Toujours entrain de vous disputez à ce que je vois. »

La réaction d'Émilie rassembla fortement à celle de Barbara, la jeune fille se figea avant de sourire et de se retourner pour courir dans les bras de son cousin en criant son nom, Cole ne put s'empêcher de sourire en la serrant dans ses bras, il lui fit un léger baiser sur le crâne.

«-Tu m'as manqué Cole.
-Toi aussi Mil.
-Je suis tellement heureuse de te revoir !
-Je t'avais promis de revenir.»

C'est à ce moment précis que Lili la vit, alors que Cole prenait sa cousine dans ses bras et que l'une de ses mains carressait doucement les cheveux de sa cousine. Son alliance. Cole était marié à présent, Lili sentit son cœur meurtri par toutes ses années de souffrances prendre un énorme coup de poignard. Elle souffrait atrocement, elle se retint de pleurer, elle ne voulait plus pleurer, elle avait l'impression que ses dernières années, elle n'était bonne qu'à ça.

Cole lâcha Émilie pour prendre Charles, son oncle et sa tante dans ses bras, tous heureux de le revoir. Philipe ne put s'empêcher d'être triste, son fils ne lui avait pas réservé le même accueil, il ne lui avait pas même dit un simple bonjour à son arrivé.

«-Qu'est-il arrivé à tes cheveux ? Demanda Charles alors qu'ils s'assayaient tous à table. En effet c'était la question que tout le monde se posait, par quel miracle ses cheveux blonds comme le blés étaient-ils devenu noir comme le charbon.
-C'est compliqué, répondit simplement Cole.
-Je trouve que cela vous va très bien sir, s'exclama Tania.
-Merci Tania et je t'en pris, tutoie-moi.
-Je te reconnais bien là Cole, sourit Barbara.
-Veux-tu que je t'aide Barb ?»

Il y eu un énorme blanc, tout le monde le regarda choqué. Le royaume d'Italie était un royaume plutôt tolérant pourtant jamais, au grand jamais, les nobles ne s'encombraient des tâches du petit peuple.

«-Pourquoi ? Demanda Barbara surprise.
-Parce que c'est normal, répondit Cole. Dans mon royaume les servantes ne font que le ménage et elles sont payés pour, nous les aidons toujours à préparer le repas et les servirs ensuite, nous mangeons tous ensemble à la même table.
-Pourquoi payer des servantes ? Demanda Louis alors que tout le monde se mit à manger, il était parfois légèrement vieux jeux.
-Mon royaume est moderne, là-bas nous estimons que hommes et femmes, riches et pauvres, noir, gris, blanc, verts et bleus, sont tous égaux. D'ailleurs, il n'y a pas de noblesse avec des privilèges et chaque personne qui travaille est rémunérée. Nous faisons tous pour que personne ne souffre de la famine ou d'être sans domicile.
-C'est vraiment génial, s'extasia Barbara, pensant que Cole et ses amis avaient fait de l'excellent travail.
-Où est-il ce royaume ? Demanda Ania.
-C'est compliqué.
-Nous y emmenera tu un jour ? Demanda Charles.
-Bien-sûr, je suis sur que vous en serez digne.
-Qu'entends-tu par digne ? Demanda Dylan.
-Disons que le roi Georges ne pourra pas accéder à mon royaume, Lili et toi non plus d'ailleurs.
-Cole... Le repris doucement son oncle.
-Tu parles de ce royaume comme s'il t'appartenais, s'exclama Dylan.
-Peut-être parce que je suis le roi.»

Lili ne put s'empêcher de lui lancer un regard noir, il était roi. Était-ce une plaisanterie ? Il lui avait toujours dit qu'il ne voulait pas devenir roi, c'était aussi pour cette raison qu'elle était mariée à Dylan et qu'il était loin d'elle à présent et aujourd'hui il était devenu roi.

«-Et comment as-tu fais pour avoir ton propre royaume ? Demanda Dylan. Tu as volé des terres.
-Non, mais je l'ai dis c'est compliqué, répondit son jumeaux.
-Tu es hypocrite Cole, tu ne voulais même pas devenir roi.
-Exact, je ne voulais pas devenir roi d'un royaume injuste où les lois étaient déjà fixés sans que je ne puisse rien y faire. Mes amis et moi avons créé un royaume avec nos propres lois, où chacun est libre de faire ses propres choix. Nous avons créé un bon royaume, un meilleur royaume.
-Dans ce cas parle-nous de ce merveilleux royaume.
-Si je t'en parlerais, tu ne me croirerais pas.
-J'avoue avoir déjà beaucoup de mal à te croire.
-Je ne mens jamais et tu le sais, tu as seulement l'esprit fermé.
-Oh et bien excusez-moi sir ! S'exclama ironiquement le prince d'Italie.
-Tu es pardonné, fit sereinement Cole.
-Les garçons !»

Ania les reprit, tout de même amusée, elle n'était pas la seule, son mari et son fils avaient tout les deux un sourire en coin, Émilie, elle, riait aux éclats, elle trouvait cela amusement de voir un Cole aussi serrein faire enragé son jumeaux. La jeune fille se reprit et décida de lancer un autre sujet.

«-As-tu une reine ? Demanda curieusement la jeune fille.
-Oui, répondit simplement Cole.
-Donc tu es marié, s'exclama Lili en essayant de cacher sa tristesse.
-Non, affirma-t'il en la regardant dans les yeux. Il voulait qu'elle sache qu'il ne l'avait pas remplacé.
-Mais tu as une alliance.
-Oh cela, ce n'est pas une alliance.
-J'avoue que je ne comprends pas, l'informa le roi Philipe qui parlait pour la première fois depuis le début du repas, comment peux-tu avoir une reine si tu n'es pas marié ?
-Le pacte de l'amitié.
-Le quoi ? Fit son oncle.
-Le pacte de l'amitié et voici l'anneau de l'amitié, s'exclama Cole en montrant son annulaire gauche, voyant que tout ses proches étaient perdus, il donna quelques explications. C'est comme un mariage, sauf qu'au lieu de se jurer amour, nous nous jurons d'être des amis fidèles et à la place des alliances nous avons des anneaux de l'amitié.
-N'as-tu pas peur de te faire trahir ? Demanda curieusement Dylan.
-Non, j'ai bien plus confiance à l'amitié qu'en l'amour.... Si Tania et Barbaez n'ont pas besoin de mon aide, je vais me coucher.»

Après que les servantes lui ai assuré qu'elles se débrouillaient, Barbara accompagna d'ailleurs son meilleur ami de toujours jusqu'à ses anciens appartements.

«-Tu n'étais pas obligé de m'accompagner Barb, sourit Cole, je me souviens parfaitement du chemin.
-Ce n'est pas cela, s'exclama la jolie brune, il faut que je change les draps, je n'en ai pas encore eu le temps.
-Pourquoi changer les draps ?
-Lili dort souvent dans tes appartements depuis que tu es parti, c'est sa manière de mieux vivre ton absence.»

Cole ne répondit rien, n'ayant aucune idée de ce qu'il fallait répondre dans ce genre de situation. Le reste du trajet se passa dans un silence reposant. Il aida Barbara à changer les draps de son lit mais décida de garder la même couverture qui avait l'odeur de celle qu'il aimait. Barbara prit congé et Cole sortit des habilles de nuit de sa sacoche ensorcelé par Amaya donnant extension indetectable au petit sac qui lui permettait d'y mettre ce qu'il voulait. Après s'être changé, il alla directement sous les couvertures et rejoint les bras de morphée en humant doucement la délicieuse odeur de Lili.

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