Ce que tu crois.

Chapitre 23

Tout le monde se réveilla, se retrouvant à nouveau dans la salle du trône du château en Italie. Chloé fut surprise de voir que ses couteaux avaient fait le voyage avec elle. Peut-être qu'Amaya n'avait pas fait attention lorsqu'elle les avaient ramenés mais la jeune femme ne s'en plaignait pas, cela lui permettrait de s'entraîner.

«-Et bien c'était... commença Dylan avant de se faire couper par Lili.
-Cole attention ! »

En effet quelques secondes plus tard, tout le monde écarquilla les yeux alors que Cole sentit une lame d'épée se coller à son cou. Il fut assez surpris, il croisa le regard de Dylan, son père et Chloé et secoua la tête les insistant à ne rien faire. Voyant le regard meurtrier qu'il lançait tous à l'agresseur de Cole, le roi de France eu une petite idée de l'identité de ce dernier.

«-Mais quelle belle surprise, quatre tête pour le prix d'une. Depuis le temps que j'attendais cela.
-Georges.»

Les soupçons de Cole furent confirmés et au fond de lui, il n'était pas étonné. Cet homme avait des espions à chaque coin de rue, Cole savait qu'il aurait fini par pointer le bout de son nez. Seulement Cole n'était plus ce gamin de dix-huit ans sans pouvoir et incapable de faire quoi que ce soit. Il avait grandit, murit, évolué et il était capable de faire face à Georges maintenant.

Il regarda Amaya et cette dernière ocha la tête avant de claquer des doigts. Ce fut autour de Georges d'avoir l'épée sous la gorge et autant dire qu'il semblait bien plus apte à la discussion à présent. Cole plaqua le roi d'Allemagne contre le mur avant de lui remettre l'épée au cou et de lui lancer un regard remplit de haine.

«-Je ne pense pas être celui qui perdra la tête aujourd'hui Georges.
-Écoute mon petit... tenta le roi d'Allemagne pour être épargner mais il fut couper.
-Je pourrais vous tuer sur les champs pour tout le mal que vous avez fait, s'énerva Cole avant de se calme, mais je ne suis pas un monstre comme vous. »

Cole lâcha doucement le roi Georges et s'éloigna de lui avant de voir un couteau passer à seulement quelques centimètres de son visage avant d'atterrir dans l'épaule de Georges, un autre atterri dans sa jambes droite et un autre dans son pied gauche. Chloé avait lancé ses couteau. Elle était d'accord avec Cole pour ne pas le tuer, mais pas pour les mêmes raison.

Aux yeux de Chloé, la mort était une échappatoire trop simple pour Georges, elle voulait qu'il souffre comme elle avait souffert. Et peut-être que le faire souffrir faisait d'elle un être aussi abominable que lui mais elle avait vraiment l'impression qu'il lui avait enlever toute son humanité. Elle s'approcha doucement de son père et se mit à le frapper de toutes ses forces alors que des larmes de rage et de haine coulaient sur ses joues et que le sang dégoulinait du visage de son père qui agonisait à cause des couteaux planter dans son corps.

«-Je te déteste, tu as voulu me tuer, tu as tué l'homme que j'aimais, tu as tué ma mère, tu as tué ma fille, tu as tué Addy ! Je te déteste !
-Ta mère ne m'était plus d'aucune utilité et ta fille n'était qu'une petite batarde !»

Chloé lâcha un énorme cri de rage avant de frapper son père plus fort alors que tout le monde les regardait sans rien faire, toucher par toute cette haine et cette rage que ressentait un être aussi doux et gentil que Chloé. Le petit Tom qui pleurait à chaud de larmes se cacha derrière les jambes de son oncle qui ne tarda pas à le prendre dans ses bras, faisant en sorte de lui boucher les oreilles alors qu'il ne pouvait plus voir cette scène traumatisante.

Cole quant à lui intervint et éloigna Chloé de son père, elle essaya de se débattre, elle voulait se venger, elle voulait vraiment faire payer son père pour tout le mal qu'il lui avait fait mais Cole en avait décidé autrement. Il savait que Chloé était une bonne personne et qu'un jour elle pourrait regretter ses actes, il ne voulait pas qu'elle vive dans le regret pour un homme comme lui. Il mit les mains sur les joues de la mère de sa fille et ils se regardèrent dans les yeux.

«-Il a tué l'homme que j'aimais, il a tué ma mère et ma fille Cole...
-Je sais mais ne lui donne pas ce plaisir, il va payer, je te le promets mais ne le laisse pas gagner. Tu n'es pas comme lui Chloé, tu n'es pas un monstre.
-Peut-être que si, peut-être qu'il m'a fait tellement de mal que je suis devenu aussi monstrueuse que lui.
-C'est faux, répondit simplement Cole.
-Comment peux-tu en être aussi sûr ? S'énerva Chloé.
-Parce que je te connais, tu es l'une de mes meilleures amies, je vis avec toi et je peux t'assurer que tu n'es pas un monstre, tu es l'une des plus belle personne que je connaisse. Ne le laisse pas te détruire Chloé, parce qu'il aura gagner.
-Tu as raison.»

Cole la prit quelques secondes dans ses bras et la laissa pleurer. Georges avait brisé la plus grande de ses filles c'était certain, il lui avait fait plus de mal que n'importe qui d'autre dans ce monde, si bien qu'aujourd'hui Chloé ne ressentait plus une once d'amour pour son propre père, elle avait même du mal à s'aimer elle même à cause de lui. Pour autant, Cole ne le laisserai pas la détruire, mieux, il la protégerai de cet être infâme et il ferait en sorte de réparer l'âme brisée de son amie, il ferai en sorte qu'elle s'aime à nouveau. Il ne laisserai pas Georges gagner. Pas une fois de plus.

Alors que Cole et Chloé s'étreignaient toujours, ils entendirent un énorme cri de douleur provenant de Georges qui les firent se séparer. Ils se retournèrent vers le roi d'Allemagne et virent que Lili se tenait à seulement quelques centimètres de son géniteur. En effet la jeune femme avait retirer le couteau qui était enfoncé dans l'épaule de ce dernier et l'avait enfoncé lentement dans les parties génitales de son père, transperçants ses dernières avant de tourner la lame toujours enfoncé pour le faire encore plus souffrir. Aux yeux de Lili, son père n'était pas un homme, il n'était qu'un hypocrite et un lâche, quoi de mieux pour lui faire passer le message que de s'en prendre à sa virilité.

« C'est pour tout le mal que tu as fait au gens, s'exclama Lili en tournant la lame du couteau dans la chaire de son père avant de lui cracher au visage. Je te hais. »

Ensuite Lili retira la le couteau du penis de son père avant de se retourner et de quitter la salle la tête haute, le regard droit avec une grâce qui était familière à la jeune femme tandis que tout le monde dans le sale la regardait partir impressionner par la force et le courage qu'avait eu la jeune femme pour lui affronter son père.

«-Putain ce que je l'aime, s'exclama Cole lorsque Lili avait quitter la salle.
-Oui, sourit Chloé, moi aussi.»