CHAPITRE 17

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PDV LYNA...

Ça y est. On est dimanche. C'est l'heure de dire au revoir aux garçons. Je suis assise en tailleur sur le lit tripotant les joues de Shooky en attendant que l'on m'appelle pour me dire qu'on est venu me chercher. J'appréhende un peu mon départ et comment dire au-revoir aux garçons. Ma valise était déjà faite et gisait au pied du lit. Je pousse un long soupir. C'est douloureux d'attendre. Vous voyez quand vous attendez vraiment vraiment vraiment un truc et que ça tarde à venir...c'est hyper frustrant. Pas que j'ai super envie de partir mais plus je reste plus l'espoir de rester avec eux grandi et ça me fait mal d'y penser. J'entends deux coups secs contre ma porte.

Moi: Entrez!

Et je vois l'adorable frimousse de Jungkook passer la porte et venir s'assoir à côté de moi. On se passe de mots mais le silence en dit long. On s'allonge tous les deux sur le lit en fixant le plafond et là je me rends compte qu'il y a un miroir accroché au plafond. Je pousse un rictus amusé.

Moi: Depuis quand il est là ce miroir?

Jungkook: Depuis le début ça m'étonne que tu l'ai jamais remarqué (rire).

Moi: Disons que j'ai pas vraiment eu le temps de découvrir l'endroit.

Jungkook: Ça sera toujours chez toi Lyna... reviens quand tu veux.

Je sourie et lui prends la main et nous regardons ensemble notre reflet dans le miroir. IL va me manquer mon petit Kookie. Je sens définitivement mon coeur se briser lorsque Jin entre dans la chambre et dit:

Jin: Lyna M. Karl est là c'est l'heure...

Je me lève alors du lit et Jungkook m'aide avec ma valise. On arrive au salon où M. Karl m'attendais déjà en compagnie des garçons. Je vous jure je mentirais si je disais que ça ne m'a pas fait mal de les voir tous là et de devoir leur dire au-revoir. M. Karl s'est levé à mon entré dans la pièce et a pris ma valise des mains de Jungkook.

M. Karl: Il est l'heure lyly. Dis au-revoir aux garçons on y va...

Moi: Au-revoir les gars...

RM: On se reverra lyly se sont pas des adieux allez ça va aller okay?

Et ils m'ont fait un autre de leur câlin collectif dont ils ont le secret et je me suis sentie un peu mieux. Lorsque j'ai passé la porte de leur appartement et qu'elle s'est refermée j'ai eu un énorme pincement au cœur. Et ça a réveiller pas mal de souvenirs comme la première fois que j'ai passé cette porte. Je suis sur que vous me trouvez ridicule. Ce ne sont pas des adieux mais on en fait tout un plat.

Nous sommes arrivés au rez de chaussée et une voiture m'attendais déjà devant le bâtiment. Tout comme la première fois que je suis allée chercher ma valise pour venir ici, le chauffeur a mis ma valise dans le coffre arrière de la voiture et M. Karl m'a tenue la portière.

M. Karl (un sourire radieux aux lèvres): À très bientôt Lyly...

Moi: À bientôt tonton Karl...ou plutôt à lundi (rire)!

M. Karl: (rire), oui à lundi.

J'ai vu une larme perler au coin de ses yeux. Il m'a prise une nouvelle fois dans ses bras et m'a fait une bise sur le front avant de refermer la portière. Pendant tout le trajet j'ai serré Van très fort dans mes bras. Comme si en l'ayant avec moi j'avais une partie de BTS avec moi. J'ai senti une larme rouler sur ma joue.

Nous sommes arrivés chez moi et je suis sortie de la voiture avec van toujours dans les bras. Le chauffeur est l'un des chauffeurs personnel de mon père donc il s'est juste chargé de monter mes bagages dans ma chambre. Pendant ce temps j'ai couru vers la chambre de mon père. Il était là, allongé dans son lit un livre à la main et une tasse de thé à son chevet. J'ai pas pu me retenir. J'ai couru vers lui et lui ai sauté dans les bras. J'ai commencé à pleurer. Je mouillais ses draps avec mes larmes et lui m'a caresser la tête de manière affective en faisant des mouvements circulaires.

Moi (en pleurs): Papa j'ai eu tellement peur... quand j'ai su que...je croyais que tu...Tu ....Tu...

Papa: Mais je suis là maintenant. Karl a veillez sur moi le temps de l'opération...

Moi: Tu as subi une opération?!

Papa: Oui ma puce. Ma jambe droite a été brisée net lors de l'accident. J'ai donc demandé à mes ingénieur de me fabriquer une sorte d'endo-squelette.

Moi: Peu importe papa je suis heureuse que tu ailles bien...c'est ça le plus important et que tu puisses marcher.

Papa: Oui ma puce. Ta mère m'a appelé. Elle a reçu ton message et s'est vraiment inquiéter.

Moi: Il fallait que je lui dise papa. Il fallait qu'elle sache et j'avais aussi vraiment besoin de parler à quelqu'un...ça m'a fait un choc papa Tu sais?

Papa: Oui Karl m'a parlé de toute la pharmacie que tu fois prendre maintenant...

Moi: (rire). C'est vrai que cette semaine a été éprouvante à tous les niveaux...

Papa: Tu sais ma puce si c'est trop difficile tu peux toujours démissionner... Je ne t'en voudrais pas et eux non plus. D'ailleurs ils n'ont n'ont légalement pas le droit.

Moi: (rire). Non c'est bon l'important c'est que tu ailles bien. Le reste je gère. Bon je te laisse te reposer.

Je lui ai déposé un bisou sur le front et je suis monté dans ma chambre. Y a pas à dire ces escalier en bois noir m'avaient manquer. Je suis entré dans ma chambre et celle ci sentait déjà un mélange bizarre de renfermé et de parfum. J'ai ouvert grandement les fenêtres et me suis allongée dans mon lit avec Van dans les bras. J'ai joué un peu avec ses joues en coton puis l'ai déposé doucement sur mon lit. Adieu la chambre de gamine rempli de peluches et décorée du sol au plafond. J'ai retrouvé mon bon vieux chez moi et il y a pas à dire cette chambre va me manquer!

Je prends mon portable pour essayer de voir si j'ai reçu de nouveau message depuis la semaine que j'ai passé à Big Hit. Il n'y en a qu'un ...

Maman: 12:45
Ne t'en fais pas ma puce.
J'ai parlé à ton père.
Tout va bien...

Maman:12:46
Désolé pour...
Pour ne pas avoir répondu.
Trop occupée ma chérie.
Mais je vais me rattraper...

Maman:12:46
😿😿😿😿😿😿

                                De moi: 16:48
                               Non tkt...le plus
                               important c'est que
                              Papa va mieux 😸!

Puis je suis passé et j'ai décidé d'envoyer un message à M. Karl pour le remercier pour ce qu'il avait fait pour mon père pendant qu'il était à l'hôpital.

De moi: 16:49
Merci M. Karl...
Papa m'a dit ce que...
Vous avez fait pour lui.

  

                              De M. Karl: 16:52
                            C'est naturel👌😸.

Puis j'ai lâché mon téléphone. Ai pris mes médocs et me suis endormie une fois de plus en serrant Van dans mes bras. Je vais finir par devenir accro à cette peluche...

     

THE IDOL AND ME?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant