Chapitre 29

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***

Je me réveille , les yeux lourds et m'assois sur le fauteuil affaissé.
J'ai du m'endormir pendant... 2 ou 3 heures ?
Parce que la nuit est déjà tombée, je me lève pour allumer la lumière.
Néo est toujours affalée sur le canapé en face, les yeux vers le ciel.

" Néo :  Enfin réveillé  ?

Moi : Qu'est ce que tu fous ?

Néo : Je réfléchis à un plan.

Moi : C'est pas trop tôt... Moi qui croyais que tu étais une déesse de la stratégie.

- La ferme . Et fais semblant d'être plus amicale. Je te rappelle qje La Police nous regarde. "

Le rappel de la Tour de contrôle me raidit direct. Je reviens m'asseoir face à elle.
Le silence fait office de conversation entre nous. Quand soudain, la trappe s'ouvre violemment. Nous nous levons instantanément.

" VENEZ !!!! À TABLE !!!!!! "

Hmm ?
C'était la voie d'un jeune garçon, certainement le petit frère de Gisèle.
Nous échangeons un regard .
Depuis quand les condamnés mangent en haut ?
Nous montons à l'étage et c'est en effet le petit frère de Gisèle qui nous accueille avec sa petite tête blonde.
Il est tout enjoué, habillé d'une salopette et d'un noeud papillon.
Tout d'un riche.

" Venez les morveux ! Ya le repas ! "

Nous le suivons dans le salon puis jusque dans la salle à manger. Une grandiose pièce aux papiers peints rouges et noires. De grandes chandelles sont suspendus et des cierges sont allumés au-dessus.
Une ambiance sombre règne dans la pièce mais on entends vaguement une conversation agréable et enjouée.
Sympa...
Une longue table est dressée sur laquelle le père est en bout , sa femme à sa gauche et Gisèle à sa droite, habillée d'une longue robe verdâtre et pâle. Son décolletée plongeant dévoile le début de sa poitrine.
Charmant....

Aussitôt, les rires s'étouffent. Le père se lève.

" Le père : Allez-ci ! N'ayez pas peur ! Prenez place !

Néo : Ils nous séquestrent maintenant ils nous nourrissent...

Le père :  On aimerait parlé avec vous de votre union.

Moi : Union ? "

Le père arque un sourcil.
Ah oui l'union...
Dans la logique, on devrait se fiancer jusqu'à ce que la mort nous unisse. Comme tout les couples.
Je secoue la tête comme-ci.

" Néo : Nous sommes  condamnés, donc nous ne pouvons pas nous unir.

Le père : Si bien sûr que si.  Vous devez échanger vos vœux de mariage. Ce sont vos obligations de mourants et nous sommes là pour vous y aider.

La mère : ke me suis pas présenté mais je m'appelle Jeanne. Vous devez certainement nous connaître .  Pour tout vous dire , mon mari et moi , on travaille étroitement avec la Police.

Le père : Nous travaillons aussi extrêmement rarement  voir  jamais avec eux sur tout ce qui concerne les affaires criminelles et les délis délibérées.  Enfin... Sauf aujourd'hui. C'est même la première fois.

Néo : Nous sommes si rebelles que ça...

La mère : Nous essayons de garantir la mort, le jugement mais également les obligations des  condamnés avant leurs jugements. Le votre est donc aujourd'hui de vous fiancer.

Néo : Donc c'est pour ça qu'on est chez vous ?

La mère : Exactement."

La mère replace ses cheveux dans le cou et nous lance un large sourire. Mon coeur palpite aussitot. Moi qui n'avait jamais vraiment approché cette femme d'aussi près. C'est bizarre mais elle n'a rien avoir avec sa fille.
Elle a une silhouette d'aristocrate, fine et rigide mais à l'inverse, elle a un air un peu provocateur avec sa bouche pulpeuse et rouge.
Néo a un sourire en coin.

Grim ReaperOù les histoires vivent. Découvrez maintenant