Chapitre 10

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Avant de lui piquer mon ballon.

Et d'éclater de rire devant son air paumé.

- c'est bibi la plus forte !! Prosterne-toi devant la personne la plus cool de la galaxie !

- j'ai entendu que l'on parlait de moi, que se passe-t-il ?

Même pas besoin de se retourner pour savoir qui vient de parler.

Jimmy.

- salut mec.

- salut gros.

Je regarde les deux garçons d'un air blasé.

- ça sert à quoi d'avoir un prénom, si vous vous appelez tous « mec », « gros », « poto », « gars » ?

- tu ne peux pas comprendre choupinette !

- choupinette ?? Oh et puis non, laisse tomber, je ne veux même pas chercher à comprendre. On te laisse choupinet, on a un match à gagner !

- c'est parfait, on va jouer contre vous ! George, ramène ton cul ici, on a des loosers à défoncer !

C'est ce qu'on va voir crétin.

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- je ne sais pas ce qui a été le plus exceptionnel ; quand Alice a appelé Sam « chewba », la gamelle de Louis, ou Victor qui a marqué contre son camp ! s'esclaffe Mathieu.

- n'empêche que sans mon « chewba », Jimmy n'aurait pas éclaté de rire et je n'aurais donc pas marqué le panier gagnant !

- t'as l'air conne à sautiller comme une gamine.

- et toi Jimmy, t'as l'air con à chaque seconde de ta vie, pourtant, je ne dis rien.

Sam ricane mais la seconde d'après, son sourire disparaît et il s'étouffe avec sa salive.

- Samuel ! Ça va ?

- je...suis mal... barré.

Nous suivons son regard pour tomber sur Maëlle qui s'approche à grand pas.

- voilà miss parfaite chuchote Jimmy. Je vous laisse, à tout à l'heure.

- pourquoi tu t'en vas ?

- je ne pense pas qu'elle ait appréciée le coussin péteur en anglais... bonne chance Samy !

Au moment où Jimmy s'esquive, Maëlle arrive à notre niveau.

- apparemment ton oncle dans le sud n'a plus besoin de toi, constate-elle.

- Maëlle...

- je t'ai déjà dit que tu faisais ce que tu voulais. C'est à Alice que je veux parler.

Le regard qu'elle me lance me fais déglutir.

Pourquoi moi ?

Emmy me fait un signe d'encouragement et Mathieu me donne une tape à l'épaule sous le regard impassible de Maëlle.

Elle m'emmène jusqu'à un banc, à une dizaine de mètre de mes amis, et m'invite à m'assoir comme si on était chez elle.

- tu sais pourquoi on est ici ?

- non ?

Maëlle soupire avant de se lever et marche de long en large.

- bien. Comme tu le sais, Samuel et moi sommes en couple depuis bientôt 1 an et demi. Avant qu'il n'arrive dans notre lycée, tout se passait bien ; on se voyait tous les week-ends, pendant les vacances, après les cours... je pensais que s'il arrivait dans le même établissement que moi, ce serai encore mieux.

Mais je ne PEUX pas t'aimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant