PDV BÉCASon ton était devenu sec et glacial, la colère se lisait dans ses yeux, les muscles de sa machoire se contractaient faisait disparaitre ce sourire qui le rajeunissait d'une dizaine d'années.
«Tu viens de reveiller la bête petite idiote, moi je me casse. »
«Salle lâche va!!! » reprimandai-je à ma concsience.
Je fus néanmoins surprise de ce changement subite d'attitude, cet homme calme, souriant et serein que j'avais eu devant moi des heures avant; s'était changé en un homme froid et colérique avec ses nombreuses mines. Je ne pouvais pas comprendre pourquoi il était aussi contrarié pour le simple fait que j'ais refusé de rester avec lui.
«Il n'a pas l'habitude à ce qu'on lui dise non ce couillon!!! » Me dis-je interieurement.
Bien qu'il se faisait un peu tard, il était dans les 22heures, je voulais tout simplement gagner ma chambre; prendre les nouvelles de ma chère amie, savoir comment se portait sa mère et dormir un peu afin d'être en pleine forme demain pour commencer mon travail. Certes j'avais amplement le temps pour rester lui tenir compagnie mais, je ne me sentais pas capable de supporter sa présence, l'idée de me savoir si près et toute seule avec lui, me bouleversait. Il me dominait encore plus de sa haute silhouette, son corps tout entier était tendu. Je ne pouvais pas affronter son regard qui lançait des éclairs ici et ailleur. Il attrapa fermement mon poignet m'obligeant à le suirvre. Je n'avais nullement le choix que de me laisser conduire jusqu'aux chaises.
-Assoiyez-vous miss Béca... Je vous en prie! Chuchota t-il à mon oreille.
De nouveau, il était devenu totalement calme, il n'était plus en colère et sa voix était d'une douceur exquise.
«Quel lunatique celui-là! »
Les mots étaient prononcés avec une telle souplesse, son souffle était chaud contre ma joue et se faisait sentir comme des
fourmillements sur ma peau. Je fus instantanément parcourue par des frissons tout le long de mon échine, mon coeur battait à tout rompre et ma respiration devenait irrégulière. Il tenait toujours mon poignet mais plus tendrement et il caressait de ses doigts baladeuses ma peau, il me regardait droit dans les yeux cherchant à lire en moi tel un livre ouvert. Il savait pertinemment quel effet il me procurait quand il agissait de la sortent.«Je croyais qu'il ne te fesait aucun effet petite menteuse.»
«Et moi je croyais ne plus jamais t'entendre salle emmerdeuse.»
Il y avait peut être une chose que tu ignorais mini-moi, il ne me faisait aucun effet mais, ses gestes ne me laissaient point insensible nuance. J'avais fini par m'assoir sur l'une des chaises après qu'il m'ais laché le poignet. Je sentis encore la sensation de sa paume sur cette partie de mon corps, ses doigts encerclant mon poignet, les caresses qu'il effectuait sur ma peau me manquaient malgré moi.
Il s'était assis sur l'autre chaise juste tout près de moi... Je laissais errer mon regard dans le vide cherchant à occuper mon esprit afin d'oublier que celui qui me mettait dans tous les états,
-Pas les états que pense la chieuse qui me tient compagnie- était à quelques centimètres de moi. Un long silence dominait l'espace, ce qui parait pourtant me plaire; je profitai alors de cet instant de calme pour me relaxer bien que ce soit difficile. J'appuyai mon buste contre le dossier de la chaise puis fermai mes yeux, je laissai évacuer ce lot d'émotions qui m'ont accaparée tout le long de cette journée. Le fait qu'il soit aussi près de moi et d'entendre sa respiration ne me rendait pas la tache facile. Je ne regrettai tout de même pas d'être rester, je trouvai peu à peu mon calme habituel ainsi que le rythme normal de ma respiration. Mais, ce calme ne dura pas assez longtemps puisqu'Alex se décida enfin à briser le silence.-Je venais souvent ici quand j'étais gamin. C'était l'endroit que j'aimais le plus lors de mon adolescence. Je me refugiais ici à n'importe quelle heure de le journée et même le soir en pleine nuit quand je n'arrivais pas à dormir. J'arrivais à oublier mes angoisses, mes peurs, mes craintes, mes colères et par dessus tout à trouver des réponses à d'inombrables questions.
Il marqua un petit moment de pause, je profitais de ce court instant pour jeter un coup d'oeil à l'homme qui était près de moi. Il avait les paupières closes, il paraîssait parfaitement détendu et son visage était de plus en plus radieux. La faible lumière des lanternes éclairaient son beau visage et ses cheveux noirs était plus beau qu'avant. Il était tout simplement séduisant dans sa posture, il avait l'air à son aise. C'était peut-être sa zone de confort comme il l'avait décrit et il savourait ce moment comme s'il l'avait longtemps attendu..
-J'avais oublier à quel point cet endroit me recomfortait jusqu'à ce soir, votre présence en est aussi la source. Merci d'être rester Béca.
-Je n'avais vraiment pas eu le choix. Répondis-je avec mon sourire.
Un sourire sincère, ça fesait longtemps que je ne lui en avait pas accorder un. Moi aussi j'avais retrouvé mon calme, je n'étais plus du tout anxieuse. Ce lieu avait peut-être quelque chose de particulière, bien qu'être merveilleux, c'était l'endroit où les âmes délaissés se retrouvaient. Il était sincère autant l'être avec lui, c'était la première fois qu'il n'essayait pas de me mettre mal à aise.
-Ah oui!!! Effectivement! Comment trouvez vous votre chambre? Me questionna t-il.
Sa question me surprenait involontairement. Il faut croire que je ne m'y attendais pas, je ne savais pas qu'il était si... si... si...«Attentionné! » Compléta la petite voix.
Oui un peu, il l'avait dit de manière naturelle comme si on n'avait toujours eu ce genre de conversation platonique sans aucune ambuguïté. Je répondis néanmoins de la même manière.
-Elle est parfaite... Je vous remercie de vous en soucier.
-Mais de rien! Je voudrais seulement me faire pardonner pour ce mal-entendu de cet après-midi. Je vous ai laissé croire que j'étais Justin bien que, c'est vous qui ne m'aviez pas laisser le temps de me présenter. Mais, loin de moi l'idée de vous ridiculiser devant Martha.
Toute cette attention et ce sérieux me touchaient énormément. Je n'aurais jamais cru qu'il pouvait se montrer aussi charmant. Il avait l'air sincère dans ses propos, il avait le regard doux et franc. À présent il était différent de l'homme que j'avais rencontré cet après midi. J'avais dû le juger trop tôt.
«Ne jamais jugé un livre sur sa couverture.» Me sermonne ma conscience.
-D'accord! Vous êtes pardonné si vous aussi vous me pardonnez ma maladresse.
«Autant faire la paix tant qu'on y est et enterrer l'arche de guerre.»
-Quelle maladresse? Celle où vous m'aviez pris pour le chauffeur ou Celle qui vous a permis de vous retrouvez dans mes bras?
«Ouppss! T'as parlé trop vite, il n'est pas près de déposer les armes cee soldat.»
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Seulement Toi
RomanceDécidée à remplacer sa meilleure amie en tant qu'infimière au chevet d'Alexandre Grégoire, un vieux riche, têtu, arrogant et par dessus tout un macho, d'après la description que lui avait si bien fournie Céline. Béca décide de s'aventurer hors des q...