" All she want is payback for the way I always play that shit
You ain't getting nothing, now I'm saying
Don't tell me you is
Nothin' like them other motherfuckers"
~ Save That Shit ; Lil PeepGrace m’observe, les yeux légèrement écarquillés, la bouche entrouverte tandis que je ne peux réprimer un sourire, ravi du petit effet de mon annonce. Elle avait raison, Simms a adoré son petit discours de la veille bien qu’elle fut folle de rage sur l’instant.
— Vous êtes sérieux ?
— Oui, Mademoiselle O’Brien. Maître Simms m’a chargé de vous avertir.
Elle étouffe un juron alors qu’un sourire enclin de fierté étire ses lèvres. Elle se laisse aller contre le dossier de la chaise, rejetant sa tête en arrière et fixe le plafond. Je ne fais pas de droit, mais je suppose qu’une chance comme celle-ci ne se présente pas tous les quatre matins.
— C’est de la folie, soupire-t-elle, je devrais peut-être utiliser le chantage plus souvent.
Cette dernière phrase me fait sourire alors qu’elle se redresse sur son siège, le regard vissé dans le mien. Ses yeux brillent d’une lueur étrange qui éclaire son visage d’une douceur particulière. Grace glisse sa lèvre inférieure entre ses dents, refoulant un sourire. C’est dommage, elle dégage quelque chose de fascinant lorsqu’elle sourit. En réalité, elle dégage toujours quelque chose, même lorsque sa mine se fait sérieuse ou qu’elle tente de paraître impénétrable, il y a toujours un petit rien qui illumine son visage et qui fait la différence.
C’est laborieux à expliquer, davantage encore à comprendre, mais même lorsqu’elle se ferme totalement, je ne vois que la lumière qu’elle dégage dans la pièce, simplement par sa présence. Et elle fait naître en moi l’attrait de la nouveauté, de l’interdit, un désir étrange que je ne devrais en aucun cas ressentir pour une employée.
Lorsqu’elle m’observe ainsi, un brin d’innocence dans le regard, sa lèvre coincée entre ses dents, comme si elle se retenait d’agir, je l’imagine nue, allongée sur mon lit, le corps en sueur après une longue partie de sexe débridée. En revanche, lorsqu’elle parle, à la limite de l’arrogance, sûre d’elle, confiante, qu’elle m’insupporte par le respect que je lui octroie, je n’ai qu’une envie : la voir à genou devant moi la bouche autour de mon érection, et je suis sûr qu’elle excelle en la matière.
Je secoue doucement la tête, m’éclaircissant la gorge. Je veux cette femme dans mon lit, elle est, à elle seule, la tentation auquel tous les hommes sont prêts à céder. Je ressens son désir, l’attirance qu’elle ressent pour moi, j’en suis certain, je lui plais plus que de mesure. En ma présence, elle est déstabilisée, un quart de seconde avant d’enfiler un masque de froideur et de fausse confiance. Oscar Wilde disait que le seul moyen de résister à la tentation, c’est d’y céder, je devrais l’écouter.
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Boss Games [SOUS CONTRAT D'ÉDITION]
Romantizm[RETROUVEZ MOI LE 3 AOÛT 2021 AUX ÉDITIONS ADDICTIVES] 𝗜𝗹 𝗳𝗶𝘅𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝗿𝗲̀𝗴𝗹𝗲𝘀. 𝗘𝗹𝗹𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝗯𝗿𝗶𝘀𝗲 𝘁𝗼𝘂𝘁𝗲𝘀. Gabriel Miller est arrogant, sûr de lui, séducteur et propriétaire d'un club échangiste. Les femmes, c'est son rayon...