Chapitre 69

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L'adrénaline redescendit rapidement, j'étais soulagée. Au point où, je me laissais complètement tomber dans les bras de Mamata. Tout ça c'était passé si vite, je n'avais pas eu le temps de réfléchir correctement. Je me demandais bien qu'est-ce qu'elle avait tenté de faire ? Heureusement, que Mamata avait été là. Elle venait de me sauver la mise.

Celle-ci me caressait doucement le dos, comme une mère ferait à son enfant. J'aimais son parfum, il était rassurant et cette petite cajolerie aussi. Je me détachais lentement d'elle, et je vis dans son regard accusateur, qu'elle n'était pas contente. Qu'elle avait eu une frayeur.

- Tu es pas croyable Keren, toujours à te lancer tout droit dans les problèmes.

- Ce n'est pas de ma faute si je suis impulsive.. Je tentais de me défendre.

- Ça doit être le trait de caractère des Prostasía, se lancer sans réfléchir.

Elle riait et me tapotait le dos gentiment.

- Mamata, explique moi ce qui vient de se passer.

- Elle a essayé de te téléporter, mais je l'ai renvoyé et maintenant, elle ne peut plus s'approcher de toi. Je ne peux pas l'empêcher de venir ici, mais par contre, je peux l'empêcher de t'atteindre. Ça fait un moment que je la sentais sur le territoire, je savais qu'elle te tournait autour, mais je n'avais pas encore de solution.

Finalement, c'était un mal pour un bien. Pour que Mamata puisse l'éloigner de moi, il fallait qu'elle apparaisse et ce fut le cas. Je me sentais mieux, à l'idée qu'elle ne puisse plus venir à moi. Certes, elle pourra toujours m'observer de loin, mais au moins, elle ne pouvait plus tenter de jouer de mauvais tours.

C'était une chose en moins, maintenant, comment Rosko allait-il faire pour m'amener à lui ? Je me posais vraiment la question. Il n'avait plus sa manitou pour me téléporter, ça allait être plus compliqué de trouver un plan B. Donc, j'avais le droit à un peu de répit. J'avais un poids en moins sur les épaules et c'était agréable.

Avec Mamata on revint vers les autres et sans attendre Levy me rejoignait, visiblement très inquiète. J'allais passer un sale quart d'heure.

- Mais tu étais où enfin ? J'ai perdu ton odeur l'espace d'un instant, tu as complètement disparu ! J'ai eu peur, je me suis imaginé les pires scénarios ! Elle attrapa mon épaule vivement. On t'as déjà dit que tu étais inconsciente ?

Elle allait continuer lorsqu'elle remarqua enfin Mamata. Son visage ce détendu et elle souffla même de soulagement. Je ne pus m'empêcher de rire, mais d'un côté elle n'avait pas tort. Je savais bien que j'étais irresponsable, j'étais dû genre à agir et après réfléchir.

C'était ainsi que j'étais, et même si je voulais changer ce trait de caractère, je savais que ça me prendrait du temps. Néanmoins, je gardais espoir qu'un jour on me donnerait ce que je souhaite. Je devais faire un travail sur moi-même, dans bien beaucoup de domaine.

Mamata souriait à Levy et moi, puis nous laissa. Avant de partir, je la remerciais étant donné que je ne l'avais toujours pas fait. Je m'en voulais d'ailleurs, d'avoir pris autant de temps. Levy me respectait beaucoup, en tant qu'amie et Luna. Toutefois, ça ne l'empêcha pas de me donner une petite tape sur le haut de mon épaule causant une vague de rire réconfortante.

( N.D.A : Si vous êtes des âmes très sensiiiiiiiible, je vous conseille de vous arrêtez là.🔥) 

...

L'air était délicieusement frais désormais. Une simple chemise trouvée dans l'armoire de Ceylan, décorait les courbes de mon corps. Un café dans la main droite et mon regard posé sur le ciel bleu qui commençait à changer de couleur. Le côté rose et orangé qu'offrait le soleil, était un spectacle riche et somptueux.

Who do you love ? [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant