Chapitre 40

28.3K 1.7K 341
                                    



J'aimais l'atmosphère qui se dégageait chez Mamata. Couchée, la tête sur ses genoux je l'écoutais me raconter de nombreuses histoires. Je me tenais le ventre tant nous rigolions. L'odeur des diffuseurs chatouillaient mes narines délicatement. Il n'y avait rien qui pouvait gâcher ce moment. Le sourire de Anathé que je pouvais également apercevoir dans ma tête, me réchauffait le cœur.

Un bonheur comme celui que je ressentais désormais, c'était un bonheur qu'on souhaitait ne jamais perdre. Malheureusement, il ne durait jamais longtemps. Un moment donné j'allais à nouveau tomber, parce que la vie était faite comme ça. On tombait et on se relevait constamment, dû moins tout le monde n'arrivait pas jusqu'au bout, et certains abandonnaient en chemin.

Pour ma part, j'étais sûr qu'un jour j'allais être apte à voir la ligne d'arrivée. Je ne voulais pas renoncer. C'était impossible.

- Tu l'as sûrement remarqué, que tu n'es pas la seule à être différente Keren.

J'avais une idée de qui elle parlait, néanmoins, j'en dit rien et l'a laissa continuer.

- Ceylan aussi n'est pas comme les autres, veux-tu savoir qu'est-ce qui le diffère ?

- Dit moi Mamata.

Elle attrapa un cadre où je remarqua un jeune garçon. Cette chevelure n'appartenait qu'à une seule personne. Ceylan. Elle me montra la photo et je ne pus contenir un sourire. Il était adorable. Son innocence le rendait si attendrissant.

- Au moment même où je l'ai vu pour la première fois, j'ai sus qu'il allait être une grande personne. Même petit, il a toujours porté avec lui une aura étouffante.

Je voyais très bien se qu'elle voulait dire, c'était une des premières choses qui m'avais frappé chez lui. Lorsqu'elle parlait de Ceylan, ses yeux brillaient. On pouvait voir qu'elle tenait vraiment à lui. Est-ce que lorsqu'elle parlait de moi aux autres, il y avait la même douceur ?

Sa main caressa doucement ma chevelure, bien sûr que c'était pareil. Parfois, je me disais que dans un sens le destin était bien fait. J'aurais pu aller n'importe où sur terre et pourtant c'est ici que j'étais venu. Là où Mamata s'était installée.

- Ses yeux, j'ai de suite deviné se qu'il était. Elle m'avoua en souriant.

- Et qu'est-ce qu'il est ? Je demandais impatiente.

Elle laissa un silence planer entre nous avant de répondre.

- Un Omawé.

J'étais à présent de retour chez moi. Toujours envahit par la pensée de Mamata m'avouant la vrai nature de Ceylan. D'un côté j'étais surprise de savoir qu'il était un Omawé mais de l'autre non. Il était tellement distinct, et toutes ces choses qu'il était capable de faire.. Seul un aveugle ne verrait pas qu'il est différent. Et puis, ce tatouage que j'avais d'emblée remarqué lorsqu'il était apparu. Il se trouvait sur le livre qui parlait de cet espèce même.

L'heure tournait me laissant ruminer encore et encore. Cette légende que Mamata m'avait raconté par la suite était la chose qui m'avait le plus marqué. Parce qu'il fallait être bête pour ne pas faire le lien avec Ceylan...

« La légende dit que le neuvième et dernier Omawé sera le plus puissant. Qu'il sera capable de contrôler soit tout les éléments, soit un en particulier qui n'a jamais été mentionné nulle part. Son aura sera une effroyable arme qui en fera frémir plus d'un.. »

Ce qui m'avait le plus mis la puce à l'oreille c'était cette histoire d'aura mais aussi autre chose. J'avais vu dans le livre qu'un Omawé contrôlait soit le Feu, l'Eau, la Terre ou l'Air. Or Ceylan, de se qu'on m'avait dit, contrôlait la Foudre donc un élément en particulier qui n'avait jamais été cité.

Who do you love ? [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant