Dans le cadre des Mille Films De Ma Vie, je vous propose Le Petit Garçon de l'Ascenseur de Pierre Granier Deferre (1962) avec Alain Decock, Marcel Dalio, Louis Seigner, Michel Etchverry, Jacques Monod, Michel de Ré et Lucien Nat
Jules Ansionnaz (Alain Decock), orphelin de 14 ans, est devenu liftier au Grand palace de Monte Carlo, gr ce à l'appui de son oncle Anselme, lui-même concierge de l'établissement. Il manœuvre son ascenseur avec une maestria qui fait l'admiration des clients et, notamment, du journaliste Max Carreau. Mais Jules poursuit deux rêves : séduire Mireille, la petite fleuriste du hall d'entrée, et pénétrer un jour dans l'un de ces somptueux appartements dont il ne connaît que les portes aux numéros dorés.
Pourquoi ce film : Je me rappelle d'avoir vu ce film très jeune à mon fameux patronage cinéphile et très souvent après et surtout jeune à chaque fois je voulais devenir Liftier comme Spirou mais sans Marsupilami.
Adapté du roman de Pierre Vialar, le film nous embarque dans les coulisses d'un grand hôtel monégasque, comme celui que j'ai eu la chance de passer deux nuits à une autre époque de ma vie, probablement ici le Grand Hôtel de Paris ou l'Hermitage.
Jules qui est au centre de l'histoire à plein de rêves comme tout ado de son âge, mais moins turbulant que Antoine Doisnel dans les 400 coups, lui n'a que trois rêves, séduire la jeune Mireille (Mireille Nègre), franchir la porte interdite et derrière tous ses secrets et gagner un concours pour offrir un repas de rêve à sa belle.
Alors comme ça, on a l'impression d'un conte de Noël, mais Granier Deferre que je découvrais pour l'occasion et peu apprécier par la suite son cinéma incisif, montrait aussi comment les enfants et ados (eh oui on travaillait jeune à l'époque) étaient traités comme des moins que rien, surtout quand tu n'as pas d'argent et qu'es entouré de dorures sur les murs et les bras et cous de ses dames. Il démontre par ce constat comment on peut être débrouillard et allez de l'avant, un chiche capon dans l'âme.
Bien sûr, vous allez pleurer quand le petit Jules va sur la tombe de sa maman et qu'il y rencontre Murielle, mouchoir en réserve et encore plus par la fin du film où la belle l'éconduit et la vôtre boite de mouchoirs est vide à la fin.
Si en sortant de la vision vous mettez une chanson de Berthe Sylva, là les mouchoirs de votre boite vont vous manquer.
Le film à un charme fou grâce au jeune acteur Alain Decock et son grand sourire comme sur l'affiche, toujours vivant, il avait joué avec Jean Paul Belmondo dans Cartouche et il sera Legrain à 22 ans dans le formidable Armée des Ombres.
Qualité supplémentaire du film la présence d'acteurs que j'ai toujours adorée comme Dalio, Michel Etcheverry, Jacques Monod ou Michel de Ré.
Un film charmant mais d'une tristesse infinie et mes souvenirs de ma jeunesse et de mes rêves.
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LES MILLE FILMS DE MA LIFE
Non-FictionJe vais poster chaque jour ou presque un des Mille film de ma Vie pas obligatoirement des chefs d'oeuvre (il y en a)mais les films qui ont accompagnés ma vie. Pas de classement seulement du plaisir. Donner votre avis