198 - The Revenant de Alejandro Gonzales Inarritu (2015)

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Dans le cadre des Mille Films de Ma Vie , je vous propose le film The Revenant de Alejandro Gonzales Inarritu (2015) avec Léonardo Di Caprio Tom Hardy Domnhall Gleason Will Poulter Lukas Haas Forrest Goodluck Grace Dove Paul Anderson Brendan Fletcher Kristoffer Joner

Dans une Amérique profondément sauvage, Hugh Glass, un trappeur, est attaqué par un ours et grièvement blessé. Abandonné par ses équipiers, il est laissé pour mort. Mais Glass refuse de mourir. Seul, armé de sa volonté et porté par l'amour qu'il voue à sa femme et à leur fils, Glass entreprend un voyage de plus de 300 km dans un environnement hostile, sur la piste de l'homme qui l'a trahi. Sa soif de vengeance va se transformer en une lutte héroïque pour braver tous les obstacles, revenir chez lui et trouver la rédemption.

J'ai découvert le film en avant-première dans des conditions optimales (sauf la météo), au Grand Rex à Paris (la plus belle salle d'Europe), dans une salle chauffée (contrairement à ce qu'il y a sur l'écran), dans des fauteuils en cuir marron (Eh oui madame) et en présence de Léoooooooooooooonardo Di Caprio himself avec aussi le réalisateur et Will Poulder qui avait fait la surprise. J'avais fait la queue avant pour le voir de très près, mais finalement j'étais trop loin et j'ai dû déclarer forfait sous le froid pour voir le film.

Le film est adapté du roman The Revenant de Michael Pune et se déroule en 1823 dans le Missouri.

Certains diront que Inaritu a pris des libertés avec la vraie histoire, déjà peu de gens connaisse vraiment l'histoire de Hugh Grass qui a vraiment existé, et la liberté que prend le réalisateur est la base même du cinéma, "quand la légende est plus belle que la réalité, imprimons ou filmons la légende". Et puis chaque réalisateur adapte lui-même sa légende à sa vision, c'est quand même moins grave que le mensonge politique.

Il y a eu de la polémique en France, car on s'en prend pas mal, ou les trappeurs les plus violents et violeurs sont français, même si ce n'était pas vrai, mais quand sait-on, on a d'autres péchés de colonisation à se mettre sous la dent.

Dès le début du film on part sur un plan séquence dévastateur, ou en avançant la caméra nous fait découvrir des nouveaux éléments à l'histoire, avec une prise de vue à 360° intense.

Dès le début du film et on ne le lâchera pas pendant 2h30, on va entrer dans une immersion incroyable, fait de bruit, de fureur (rien à voir avec Brisseau) , ou le froid colle à votre peau, comme à celle de Léo, ou les éléments sont plus fort que l'âme humaine, on sent l'écologiste Léo dans ce constat, la nature doit vaincre et elle vaincra.

L'histoire est celle d'une vengeance qui anime Grass refusant d'abandonner son âme et son corps pour aller au but qu'il s'est fixé, la vengeance,que l'âme humaine, on sent l'écologiste Léo dans ce constat, la nature doit vaincre et elle vaincra.

L'histoire est celle d'une vengeance qui anime Grass refusant d'abandonner son âme et son corps pour aller au but qu'il s'est fixé, la vengeance très proche de la caméra, alors que la seconde d'après ou d'avant on a des grands paysages enneigés à foison.

Plusieurs grands moments dans ce film de vengeance, mais la scène culte qui va rester c'est bien sur son combat avec un Ours, qui dure quand même 10 minutes, d'une violence, d'une dureté inimaginable dans un film. Bien sûr Léo ne se fait pas sodomiser, je rigole mais certains petits malins avait fait courir la rumeur (ah Internet) bon il est vrai il est bougé de long en large de haut en bas, et ça tête au pauvre Léo passe du rosé au bleu violet.

Certains ont été surpris d'apprendre que l'Ours n'était pas un vrai (Celui de Annaud ou Winnie n'était pas libre) et que c'était un acteur en motion Picture, et on se réveille, on est au cinéma, tout ce qu'on voit sur l'écran est du cinéma les gars, quand on voit des comiques français sur un écran, c'est pas de comiques en vrai dans la vie.

Quel plaisir de prendre son pied encore au cinéma et de voir que la technique permet encore des choses incroyable par le talent de ces techniciens hors-pairs.

Vous avez l'impression que tout est réel dans le film (c'est du cinéma), Léo il mange du foie de bison crue (sans échalote), il dort à l'intérieur d'une carcasse de cheval (scène impressionnante de réalisme) qui pourrait être une solution à la crise du logement.

Alejandro Inaritu avait décidé de tourner toutes les scènes dans l'ordre chronologique, ce qui avait pour conséquence d'adapter le tournage aux conditions météorologiques ou de lumières donnant une vérité au film spectaculaire. On est dans du Malick, du Léone ou du Kubrick avec cette lumière naturelle comme dans Barry Lindon.

Dans ce western Survival (il devait être dirigé au départ par Park Chan-Wok), Inaritu fait exactement ce qu'on attendait à la limite du raisonnable. Tous sont vrai mais c'est faux.

Je mettrais en exergue la photographie de Emmanuel Lubezki d'une incroyable transparence et fluidité, quelle merveille, rien que pour cela vaut le coup.

Mais il y a aussi les acteurs de Tom Hardy, Will Poulder, Domhall Gleeson, Luka Haas (un grand copain de Léo) et l'acteur indien que je connais pas qui est sensationnel.

Mais voilà il y a un plus, et quel plus, Léonardo Di Caprio en personne, ce garçon sait tout faire, mais il aime profondément les personnages qui se dilate complètement, n'ayant peu de dialogues à dire, Léo on le suit sur son visage, la peur, la souffrance, le froid, la faim, la violence, c'est du grand art, et on devrait inventer le 8ème Art rien que pour lui. Et là pas de problème de maquillage pour le rendre crédible comme dans Hoover. Bon là il n'est pas vraiment sexy, avec sa barbe de ...... 800 jours crasseux et isurte. De l'art vous dis-je de l'art. Et enfin récompensé aux Oscars comme Meilleur Acteur, le film a obtenu 3 Oscars (seulement)

Honnêtement, j'ai prix un pied extraordinaire.

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