Dans le cadre des Mille Films De Ma Vie, je vous propose La Folle Journée de Ferris Bueller de John Hughes (1986) avec Matthew Broderick, Mia Sara, Alan Ruck, Jeffrey Jones, Jennifer Grey, Cindy Plickett, Lyman Ward, Charlie Sheen et Ben Stein
Ferris Bueller, un adolescent populaire et charmeur, mais aussi cancre invétéré, vivant dans la banlieue aisée de Chicago, décide un beau matin de se prendre une journée de congé. Peu d'obstacles lui résistent lorsqu'il a une idée en tête. Se faisant passer pour malade, il sèche les cours et débauche pour la journée son meilleur ami Cameron, un jeune homme hypocondriaque et défaitiste- ainsi que Sloane, une jolie jeune fille qui s'avère être la petite amie de Ferris.
Seul le proviseur du Collège et la propre sœur ne croît pas une seconde Ferris Bueller et sa belle gueule.Le film fait partis de ces films, ou j'ai eu des plaisirs coupables, plaisirs coupables dans le sens d'être totalement Fan et plus que la normale, d'un petit film comédie Teenager qui a coûté 3 francs six sous (6 millions de dollars), et qui nous fait prendre un malin plaisir de rire, avec un Matthew Broderick à l'aise dans ses chemisettes, parlant à la caméra (donc à nous) comme si il était dans notre salon et voulait nous rendre témoin de ces exploits.
Et oui, comme ces lycéens, comment pas être baba de Ferris Bueller, et de lui rendre la vie plus belle, car il le mérite !!!Matthew Broderick est venu rendre visite au Festival de Deauville en 2008, ou tout du long du festival, la musique d'ambiance était "Twist and Shout" qui nous donne envie de monter sur le char pendant le défilé.
Ferris Bueller, étonne par son caractère presque irréel. Extraverti, séduisant et au look affriolant, il semble flotter au-dessus de tous les problèmes imposés aux autres personnages (sa sœur ne parvient pas à sécher les cours, son ami Cameron souffre d'anxiété chronique, sa petite amie n'est sauvée de sa journée que par l'intervention de Ferris. Il bénéficie d'une chance indécente (il croise son père à plusieurs reprises sans que celui-ci ne le remarque) et alors qu'il est sur le point de finalement se faire attraper par le principal, sa sœur le couvre, agissant comme un deus ex machina. Le personnage va même briser "le 4ème mur" pour s'adresser directement au spectateur, soulignant encore une fois la parfaite maîtrise du monde qui l'entoure.
Si les personnages renient en quelque sorte le système scolaire, le film reflète en partie l'époque dans laquelle il est sorti, c'est-à-dire les années Reagan et goût prononcé pour l'argent. Ainsi, le héros, tout comme Cameron, vivent dans des splendides maisons, Ferris est obsédé par l'idée d'avoir une voiture et le fait que la Ferrari soit représentée comme l'un des points centraux du film souligne ce matérialisme exacerbé. Toutefois, on peut également y voir une critique, notamment à travers le personnage de Cameron : bien que sa famille soit très riche. De plus, il souligne dans le film que ses parents ne s'aiment pas et que lui-même déteste son père. En détruisant sa Ferrari, il se rebelle contre la figure paternelle absente (on ne le voit pas dans le film) et plus intéressée par ses voitures que par sa propre famille.
Au final, on peut supposer que le véritable intérêt de cette aventure est la progression psychologique de Cameron. Totalement défaitiste, indécis et peureux au début du film. La destruction de la Ferrari lui donnera la force de tenir tête) à son père et devenir responsable (il décide d'assumer entièrement au lieu de laisser Ferris s'en charger).
Des scènes d'anthologie restent dans ma mémoire, la désinvolture en toute circonstances , le char lors de la Parade où il chante Twist and Shoot des Beatles, le directeur avec le chien des voisins, la scène ou la secrétaire du directeur annonce avoir Ferris sur une autre ligne , La scène du restaurant et plein d'autres, je crois que j'ai rarement autant ri au cinéma, Ferris Bueller c'est ma Madeleine de Proust pour se déstresser , si vous allez pas bien, prenez deux cachets du film et détendez-vous .
Matthew Broderick y est pour beaucoup dans le succès et le charme du film, comme son compère Alan Ruck, en revanche si Jeffrey Jones est ici très drôle sa vie privée ne nous fait pas du tout rire.
Mais restons optimistes comme le dirait Ferris Bueller.
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LES MILLE FILMS DE MA LIFE
NonfiksiJe vais poster chaque jour ou presque un des Mille film de ma Vie pas obligatoirement des chefs d'oeuvre (il y en a)mais les films qui ont accompagnés ma vie. Pas de classement seulement du plaisir. Donner votre avis