Début d'enquête... mouvementé

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La commissaire se releva et se dirigea vers les deux lieutenants.

- Vous me trouvez tout ce que vous pouvez sur lui. Les affaires qu'il a suivit, vie personnelle vie professionnelle. Je veux savoir avec qui il parle, avec qui il couche, ses maîtresses, sa femme, ses collègues. Compris je veux tout. Aller au boulot.

- Commissaire...

- Oui Marchand.

- Vous ne trouvez pas que c'est précipité comme conclusion ?

- Il m'a mentit je veux savoir pourquoi.

Elle alla dans son bureau puis se servit un verre. Pendant ce temps, Pascal arrivait enfin au commissariat. Tout le monde travaillait, donc il alla vers ses collègues. Ils lui racontèrent brièvement ce qu'il s'était passé puis se dirigea vers le bureau de la commissaire.

- Jean-Paul, t'en pense quoi toi ? Demanda Nicky

- Je pense qu'il lui a mentit, pourquoi je sais pas, mais si on trouve quelque chose contre lui, elle serait capable de le tuer, plaisanta-t-elle.

- Rigole pas avec ça. Bon aller on continue.

Pascal frappa puis entra dans le bureau de Cassandre. Elle était en train de nettoyer son arme, elle ne remarqua même pas que le capitaine était arrivé. Il s'approcha d'elle puis lui enleva son arme.

- Vous avez peur que je fasse une connerie ?

- Oui j'ai peur que vous l'utilisiez.

- Ha, si vous pensez à mon ex-mari effectivement, vous avez des raisons de vous inquiéter.

- Cassandre, regardez moi, c'est pas vous ça. Vous, vous êtes pour la justice pas pour la vengeance. Et puis on ne sait pas ce qu'il faisait là, votre ex-mari n'a probablement rien à voir avec ça.

- Il m'a menti.

- Je sais, mais ce n'est pas suffisant pour l'accuser de quoi que ce soit. Vous le connaissez, il serait incapable de lui faire du mal.

- Alors qu'est-ce qu'il foutait là.

- Je ne sais pas, on va trouver, et s'il y est pour quelque chose, on le saura et on l'arrêtera, à la régulière. D'accord ?

- D'accord. Dit-elle en soupirant.

Pascal l'embrassa sur la joue.

- Bah Pascal, qu'est ce qui vous prends ?

- Le dites à personne. Répondit-il en souriant.

- Vous trouvez que c'est le moment pour ce genre d'idiotie ? Demanda-t-elle ironiquement.

- Des idioties ? C'est comme ça que vous appelez mes tentatives.

- Vos tentatives ? Vous ne me lâcherez pas hein.

- Pourquoi j'arrêterai, avouez que vous adorez ça.

- Vous savez, ce n'est parce que je me suis laissée embrasser une fois que vous avez gagner.

- Je ne savais pas qu'on jouait. Mais ça me vas, j'aime les challenges.

- Vous avez perdu d'avance.

- On pari ?

- C'est moi qui gagne à chaque fois, vous êtes sûr de vouloir parier ?

- Je suis très joueur. Au fait commissaire, je vous rappelle que je vous dois un resto et je déteste avoir des dettes, et puis ça vous changera les idées.

Cassandre : Jusqu'au bout malgré toutOù les histoires vivent. Découvrez maintenant