Rien qu'une fois

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Il la quitta. Arrivé au commissariat, il annonça la bonne nouvelle au reste de l'équipe. Chacun alla la voir à l'hôpital, pas plus de trois par jour. Il ne fallait pas qu'elle soit épuisée en revenant.

Les policiers avaient tout préparer pour le retour de la commissaire. Sidonie ne savait plus où donner de la tête, elle voulait que tout soit parfait, une façon de se rattraper du premier jour à Annecy de Cassandre. Une voiture s'arrêta devant l'entrée et la commissaire sortit. En entrant tout le monde lui souhaita un bon retour. Elle n'en revenait pas, c'était la première fois qu'on lui faisait un tel accueil. Elle embrassa tout ses collègues et quand se fut au tour de Sidonie, la major la prise dans ses bras.

- Plus jamais, commissaire, c'est compris vous ne nous refaite plus jamais ça.

- Promis, mais vous pouvez me lâcher maintenant, je vais bien. Dit-elle en souriant

En tout cas merci, merci pour tout, j'aurais pas pu espérer mieux comme retour et j'avais hâte de rentrer, vous m'avez vraiment manqués. Je voulais juste vous le dire parce que je sais que je peux être très chiante et malgré tout, je sais que je peux compter sur vous, ça fait du bien.

- Vive la commissaire !!!!!!! cria Marchand en levant son verre et tous les policiers en firent de même.

- Vive la commissaire !!!!! crièrent-ils en cœur

- Et vous inquiétez pas pour le petit, je suis sure qu'il ne tardera pas à revenir lui non plus. Dit gentiment CC.

- J'espère.

Le téléphone de la commissaire sonna, elle s'excusa et alla décrocher un peu plus loin.

- Allô ?

- Oui bonjour, j'étais l'un des collègues de votre ex-mari, j'aurais aimé vous parler de quelque chose, c'est très important.

- Oui allez-y.

- Non je préférerais qu'on en parle de vive voix, c'est au sujet de votre fils.

- Mon fils ? Qu'est-ce qu'il se passe ?

- J'insiste. De vive voix.

- Bon écoutez si vous avez quelque chose à me dire au sujet de mon fils, faites le maintenant, sinon je vais raccrocher.

- Vous ne savez pas tout.

- Mais qu'est-ce que vous racontez ? Bon ce n'est pas une bonne idée, au revoir monsieur.

- Non, s'il vous plaît, j'ai quelque chose qui devrait vous intéresser.

-...

- Ça ne vous coûte rien de m'écouter.

- Où ça ?

- En haut de la petite montagne, près du commissariat, vous voyez où c'est ?

- Oui j'arrive.

Elle raccrocha puis retourna au près de ses collègues.

- Excusez moi, je dois vous laisser, c'était un collègue de... de mon ex-mari, il veut me parler. Bon j'y vais à tout à l'heure.

- Vous êtes sure que cette une bonne idée ?

- Je suis assez grande pour décider toute seule Pascal, mais c'est gentil de vous inquiéter. Ajouta-t-elle

Elle sortit puis alla prendre le chemin qui mène au sommet de la montagne. En arrivant, elle vit un homme, la quarantaine qui l'attendait, ils se serrèrent la main, se présentèrent.

Cassandre : Jusqu'au bout malgré toutOù les histoires vivent. Découvrez maintenant