Tensions et accident

631 17 0
                                    


Les deux policiers se rendirent à la maison s'en décrocher un mot de tout le voyage.

Ils refouillèrent la maison sans rien trouver. Ils s'assirent sur le canapé et réfléchirent. Cassandre observa la pièce et s'arrêta sur la bibliothèque. Elle se releva et l'inspecta de plus près. Elle sentit de l'air sur son visage.

- Vous avez trouvé quelque chose ? Demanda Pascal

- Je sais pas, on dirait que y a quelque chose derrière.

Il se leva à son tour et alla l'aider, ils tirèrent la bibliothèque et découvrirent une entrée cachée. La petite fille y était assise. La pièce était aménagée en une toute petite chambre. Cassandre et Pascal entrèrent surpris et heureux d'avoir retrouvé l'enfant. Cassandre s'approcha doucement et se mise à la hauteur de la petite Élodie.

- Coucou Élodie, comment ça va ma puce ? Tu n'as pas à avoir peur de nous tu sais, on est gentil.

La petite fille regardait les deux policiers avec curiosité.

- Comment tu t'appelles ? Demanda Élodie à la commissaire.

- Je m'appelle Florence mais tout le monde m'appelle Cassandre. Et le monsieur là, c'est Pascal. On est venu te chercher.

- Elle est où maman ?

Florence regarda Pascal.

- Ta maman n'est pas là pour l'instant. Viens dans le salon je vais t'expliquer, viens. Dit Cassandre en tendant sa main à la petite fille.

- Dit moi Élodie, pourquoi tu étais enfermée dans cette pièce ?

- J'étais pas enfermée, y a une porte pour que je puisse sortir. Maman m'a dit que si elle ne revenait pas à l'heure je devais me cacher dedans, comme ça on ne me trouverait pas.

- Qui n'allait pas te trouver ?

- Je sais pas. Bon je suis fatiguée, elle se blottit dans les bras de Cassandre.

- On va la ramener au commissariat.

Pascal avait prit la petite sur ses genoux alors Florence conduisait. Lorsqu'ils arrivèrent, ils furent accueillit par la procureure Roche, très étonnée par cette vision familiale, elle resta sans rien dire, c'est Roche qui rompit le silence.

- Je vous présente Élodie, c'est la petite fille de Laura.

La procureur se décomposa, son teint devint livide, sa vue se troubla.

- Madame, vous avez entendu ce que je vous ai dit ?

- Heu non pardon qu'est ce que vous disiez ?

- Je vous demandais si vous pouviez saisir un psychologue, pour la petite.

- Oui, oui je m'en occupe, excusez-moi je dois partir.

A peine eu-t-elle terminé sa phrase, qu'elle sortait déjà presque en courant. Pascal posa la petite et suivit sa mère, il l'arrêta par le bras.

- Qu'est-ce qui t'arrive ? Demanda Roche

- Rien, je suis pressée. Répondit Évelyne

- Maman...

- Lâche moi Pascal, s'il te plaît, je dois vraiment y aller.

Il la laissa partir sans comprendre puis revint à l'intérieur du bâtiment. Il se dirigea vers ses collègues, Cassandre l'interrogea du regard, pour seule réponse il lui servit un visage inquiet.

- Bon et bien en attendant que la proc' nous envoie un psy, nous deux on va discuter, expliqua Florence à la petite.

- Maléva, Marchand, vous me trouvez tout ce que vous pouvez sur...

Cassandre : Jusqu'au bout malgré toutOù les histoires vivent. Découvrez maintenant