Cassandre : Jusqu'au bout malgré tout

Au péril de sa vie

Le lendemain matin, tous les policiers arrivèrent au commissariat bien décidés a aller au bout de cette histoire. Le commandant était déjà là, à croire qu'il était revenu dormir là après sa virée nocturne. Nicky s'installa à son bureau, et poursuivit sa recherche. La major se mit à son poste en attendant son moment. Jean-Paul quant à lui s'assied et observa. La patronne arriva et se dirigea dans son bureau, le plan pouvait commencer. Elle frappa à la porte et entra.

- Commissaire, qu'est-ce que je peux faire pour vous ? Demanda-t-il méfiant.

- Rien, c'est à moi de faire quelque chose pour vous.

- Vous m'intéressez, continuez.

- Voilà, je vous dois des excuses, je vous ai mal jugé. J'ai toujours eu du mal avec l'IGPN parce que ceux que j'ai connu se sont aussi mal comporté avec mes équipes et je ne l'ai pas supporté. Donc quand je vous ai vu débarqué, j'ai cru que ça recommençait. J'aurai dû comprendre quand vous avez blanchit Nicky que vous le faisiez bien, votre boulot.

- Où est-ce que vous voulez en venir ?

- Vous aviez raison, je vous ai mentit. Après la mort de mon ex-mari, je me suis obstinée, je ne pouvais pas croire ce qu'il me disait. Vous pouvez me comprendre non ? Découvrir que quelqu'un qu'on connaît depuis toujours, nous a mentit durant des années, c'est difficile à croire.

- Effectivement, je comprends le trouble. Mais pourquoi vous me dites ça ?

- Parce que je comprends que vous ayez douté de moi, j'ai tout fait pour. Mais je voulais vous dire que c'était finit, j'arrête mes conneries, mon ex était un criminel et je dois l'accepter, pour mon fils. J'arrête de chercher des explications là où il n'y en a pas.

- C'est une sage décision commissaire. Malgré ce que vous pouvez penser, je n'ai rien contre vous. Je n'aurai pas aimé vous le mettre ce blâme. Surtout qu'on ne tarit pas d'éloge à votre égard, j'aurai été très mal vu si je vous avais écarté.

- ( rire gêné ) Bon et bien, voilà, je suis contente d'avoir pu mettre les choses aux claires. J'espère vous revoir dans de meilleures circonstances. Dit-elle en se levant.

- Mais je ne pars pas tout de suite.

- Ah, mais je croyais que nous en avions finit avec cette histoire.

- C'est le cas mais je n'ai pas encore écrit mon rapport. Je ne savais pas quoi mettre en conclusion.

- Oh, oui bien sûr, eh bien, je suis sure que vous trouverez.

- J'en suis sûr. Vous pouvez y aller.

Elle quitta le bureau et retourna dans le grand. Elle envoya un mail aux autres.

« Je ne sais pas s'il m'a cru. De toute façon il reste pour son rapport. »

« Qu'est-ce qu'on fait ? »

« Ce qu'on avait dit, Sisi, vous êtes prête ? »

« Je n'attends que votre signal. »

« On a pas le choix, il ne nous laissera pas passer sans poser de question, Marchand, vous savez ce que vous avez a faire »

« Je sors, je vais au point de rendez-vous, je récupère les infos. »

« Ok, Nicky, dès que vous avez un nom, vous le donnez à Sisi. »

« Ça marche, je vais plus en avoir pour très longtemps. »

« Alors on va vraiment le faire. »

« Oui Sisi, on va vraiment le faire, par contre allez y doucement. »

« Évidemment »

Cassandre leva son nez de son écran et donna le signal à Sisi. La major saisit le café et l'emporta dans le bureau du commandant. Elle renversa par « accidentent » sur lui.