Cassandre : Jusqu'au bout malgré tout

Vérité ou mensonge

Tout alla très vite mais la commissaire était inconsciente, elle ne respirait plus, la vie la quittait peu à peu. Il lui retira le foulard qu'elle portait et compressa la plaie avec.

- Putain pourquoi elle se réveille pas.

- C'est fini Pascal, arrêtes. Déplora Nicky

- Non elle ne peut pas mourir, aide moi .

- Arrêtes. Répéta-t-elle en posant sa main sur l'épaule du capitaine mais il la repoussa.

Ils avaient réussi à relancer le cœur mais ses yeux étaient toujours fermés.

- Commissaire, si vous m'entendez serrez ma main, je vous en prie, Cassandre serrez ma main.

Il sentit une légère pression, elle était vivante.

- Ça va aller, l'ambulance ne va pas tarder. Ouvrez les yeux s'il vous plaît.

Elle laissa passer un très léger gémissement de douleur.

- Restez avec moi. Chuchota-t-il.

Ses yeux ne bougeais pas, mais la pression était plus forte sur la main de Pascal. Celui ci lui caressa tendrement le visage et les cheveux . L'ambulance arriva et Cassandre fut mise sur un brancard puis emmenée. Pascal était couvert de sang. Il se dirigea vers ses collègues, Jean-Paul le pris dans ses bras.

- T'as fais ce qu'il fallait. Le rassura Jean-Paul.

- Je suis désolée Pascal.

- Elle n'est pas encore morte donc garde tes excuses. Maintenant va falloir annoncer ça à sa famille. Comment un seul homme peut faire autant de dégâts.

- Aller, on y va. Une ambulance va arriver pour lui.

Ils retournèrent tous à la voiture, sous le choc. La commissaire était dans un état très critique. Personne ne pouvait savoir ce qu'il adviendrait de sa vie. Le trajet se passa sous un silence pesant, Nicky tentait vainement de dormir, Jean-Paul, lui, réfléchissait, l'IGPN allait sûrement être saisie pour revoir en détails les faits. Pascal était concentré sur la route, ce n'était pas le moment d'avoir un accident. Malgré son esprit troublé il ne cessait de regarder la route comme pour justement éviter de trop penser. Il se décida au bout de vingt minutes à appeler le commissariat et demanda à la major de réunir tout le monde dans la cafétéria. Il ne savait pas vraiment comment leur annoncer, il devait rester dix minutes avant leur arrivée, le temps de la réflexion.

Comme prévu, tout le monde était réuni dans la cafétéria, tous ce demandaient la raison de cette réunion mais lorsqu'ils virent les policiers arriver sans la commissaire, ils comprirent immédiatement qu'il s'était passé quelque chose de grave, la major remarqua le visage triste de Jean-Paul, la mine perdue de Nicky et le regard dévasté de Pascal alors elle prit la parole :

- Qu'est ce qu'il s'est passé ?

- Heum, comme vous l'avez sûrement remarqué, Cassandre n'est pas revenue avec nous. La confrontation ne s'est pas passée comme prévu, Philippe est mort et heu.. la commissaire a été touchée, elle est gravement blessée, elle à été emmenée à l'hôpital. Donc en attendant d'en savoir plus, je prends les commandes, le mieux qu'on puisse faire c'est de reprendre le boulot. Lorsque j'en saurais plus sur son état je vous tiendrais au courant et je vous dirais si vous pouvez aller la voir.

- ...

- Bon maintenant, faut prévenir sa femme, elle y est pour rien donc on y vas doucement. Indiqua Pascal

- Je vais y aller. Expliqua Marchand.

Marchand, se rendit chez Catherine la veuve du capitaine Cassandre. Il frappa deux fois à la porte quand la femme ouvrit. Il se présenta à elle et elle le fit entrer.