« Et quand je l'ai vu je me suis dis que c'était forcément Elle qui l'avait envoyé pour veiller sur nous. »
Anéanti par le décès brutal de sa femme, MinHo se retrouve seul avec son fils de six ans, Shin.
Traumatisé après avoir assisté à l'accident...
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« [...] Un petit sourire, le sourire reconnaissant de quelqu'un qui chérit chaque mot, chaque geste tendre car [...] l'amour est l'unique réconfort. »
- Santa Montefiore.
- Fait chier, je suis super à la bourre ! S'écria MinHo en se redressant brusquement.
Il sauta hors de son lit, entreprit de se déshabiller dans le couloir, éparpillant ses vêtements de partout avant de s'enfermer dans la salle de bain.
Shin lui était déjà prêt à partir. Il était habillé, avait prit son petit déjeuner et attendait son père bien sagement dans le salon, devant un programme de télé-achat.
- Putaiiin !
MinHo descendit au rez-de-chaussée en courant, essayant de boutonner son jean noir au passage, et manqua de glisser sur le carrelage de la cuisine.
- Aïe, merde !
Shin plaqua ses deux mains contre sa bouche en riant silencieusement : visiblement voir son père dans cet état l'amusait beaucoup.
- Ok alors t'as rien entendu pour les gros mots bonhomme, d'accord ? Aller pitié dis-moi que t'es prêt à partir ? Pleurnicha presque MinHo en s'agenouillant devant son fils.
Le petit garçon hocha vigoureusement la tête, ce qui arracha un soupir de soulagement à l'enseignant.
Le noiraud des redressa et jeta un coup d'œil à sa montre : sept heures trente-cinq ; ils leur restaient un peu moins d'une demi-heure pour traverser la ville et déposer Shin à l'école.
« Yuri ! »
L'enfant sauta du canapé et trottina jusqu'au couloir de l'entrée, sous le regard interrogateur de son père.
- Hé, où est-ce que tu vas comme ça... Yuri ?!
- M-Monsieur Lee ?!
La jeune femme s'attarda quelques secondes sur le torse nu de MinHo avant de détourner le regard, rougissant furieusement.
- Vous... Vous... Euh...
Comme si il venait juste de réaliser dans quelle tenue il se trouvait, le jeune homme s'empressa de se couvrir avec la serviette éponge qui pendait autour de son cou.
- Oh mon dieu je... Je suis désolé Yuri ! S'écria-t-il en rougissant lui aussi. Je... Euh... Je vais aller m'habiller et euh...
- Je... Je vous attends ici avec Shin, répondit la brune d'une toute petite voix en s'agenouillant pour prendre le petit garçon dans ses bras.
« Elle doit vraiment me prendre pour un vieux pervers, la honte... »
