Chapitre 4

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- Quelle putain de déclaration que tu viens de recevoir là, Scott. Même toi, cela n'a pas du te laisser de marbre.

Il ne répondit rien au commentaire de Gio.

- Allons-y, dit Gio à Stella, avant de s'adresser à nouveau à Scott. Ne t'inquiète pas je m'en occupe. Ils quittèrent le magasin pour pénétrer dans une autre partie qui ressemblait à un salon de tatouage. Il n'a surement pas du te le dire, je suis tatoueur et perceur de formation. Donc si un jour, tu as envie d'en faire un, ne sois pas gênée d'utiliser mes compétences.

Il lui dit de s'installer sur le fauteuil après s'être dévêtue, pendant qu'il préparait son matériel. Le fauteuil ressemblait énormément à ceux dans les salles de gynécologie.

- Ce sera très douloureux ?

- Je vais répondre que cela dépend des gens, comme les tatouages. Ce sera une douleur plus ou moins importante, dans tous les cas tu auras mal. Elle ne durera que quelques secondes, le temps du passage de l'aiguille dans la peau. Mais ensuite tu auras un peu mal les premiers jours après en cas d'étirement de la peau à ce niveau. J'ai quelques questions, lui dit-il en s'installant à ses cotés. Je suis vraiment intéressé de savoir comment tu gères un coeur de pierre comme le sien.

- Il n'est pas sans coeur, répondit-elle en souriant.

- Je ne dis pas le contraire, mais regarde, malgré ta magnifique déclaration, il n'a meme pas laissé filtrer une once d'émotion, meme pas sourciller.

- Je dirais que j'ai vu qu'il était content quand même, même si c'est vrai qu'il n'est pas très expressif. Peut-être est-ce du à l'habitude, mais j'ai vu cette lumière dans son regard et je sais ce que cela signifie.

- En tout cas, quelle chance qu'il t'ait trouvé.

- C'est plutôt moi qui suis reconnaissante.

Gio utilisait ce moment d'intimité avec les différentes personnes, soumises comme normales, pour sonder leur motivation et être sur qu'elles ne faisaient pas cela contre leur veritable volonté. Là, il était soufflé de voir l'état d'esprit de Stella. Elle ne le saurait surement probablement jamais, mais pour lui, elle était déjà plus dans l'état d'esprit de la position. Elle avait une totale confiance en son Doms, elle le respectait, lui obéissait, elle était heureuse de le satisfaire et de lui complaire, mais surtout elle était reconnaissante. S'il ne connaissait pas Scott, il aurait pu croire à un véritable lavage de cerveau.

Pendant qu'ils discutaient, il en avait profité pour lui appliquer une crème anesthésiante et lui percer les 2 tétons avec les anneaux qu'avait commandé Scott pour elle, après lui avoir suggéré de se détendre et de respirer un bon coup. Elle avait sursauté et lâché un cri, mais globalement, elle avait plus ou moins bien gérer sa douleur.

Stella venait de sentir une douleur plutôt intense et elle en larmoillait encore, elle se considérait comme une personne avec une assez bonne tolérance, mais elle n'avait jamais rien connu de la sorte. Elle aurait pu arrêter au premier. Mais elle repensa à l'intention derrière le bijou et à son Doms qui l'attendait. Elle voulait qu'il soit fier d'elle.

Il avait vérifié au préalable que son clitoris était suffisamment gros pour recevoir le piercing. Cette condition empêchait grand nombre de femme de le réaliser. Heureusement dans le cas de Stella, la condition était respectée et il pouvait procéder à la percée. Ne sachant pas comment elle allait réagir à celui-là et pour éviter qu'elle ne se morde la langue, il lui mit un bâillon. Il savait qu'elle était habituée à ce genre de gadget, donc il n'avait pas à trop s'expliquer. Il avait essayé de calmer Stella avant de se munir de l'aiguille et de la faire traverser le bouton de chair. La douleur avait été insupportable mais n'avait durer que quelques instants. Stella s'était violemment arcbouté en réponse et en avait joui. Son cri de douleur avait été étouffé par le bâillon et ses yeux s'étaient ouverts comme des soucoupes. Tout son corps essayait de récupérer de ce moment extrême, mais elle ressentait aussi une sensation de bien être qui parcourait de plus en plus tout son corps. Elle avait joui et meme pissé, et Gio avait son tablier, couvert de ces substances. Il la laissa récupérer et se leva pour faire le ménage. Il revint quelques minutes plus tard, vers une Stella beaucoup plus calme. Il lui retira le bâillon, avant de lui demander comment elle allait. Elle répondit que cela pouvait aller.

Inconditionnellement SienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant