- Azalée ! Je ne t'ai pas vu à la sortie de la forêt, Tu as repris des couleurs c'est bien. Ca va ? me demande Lydia.
- Oui ça va mieux merci Lydia, pas trop fatiguée ?
- Non ça va, j'ai réussi à tenir le rythme... On a 1h d'Histoire puis 2h pour manger... Les gars veulent aller voir Isaac à l'hôpital, je vais avec eux, tu viens aussi ?
- Oui pourquoi pas !
- Par contre, il ne faudrait pas qu'on arrive en retard en anglais après les filles. répond Allison qui vient juste d'arriver par derrière.
Les filles se changent et Lydia se remet un peu de maquillage sur le trajet pour aller en cours d'Histoire. Ce n'est pas ma matière préférée mais ça passe. Je suis toujours douloureuse mais personne ne semble le remarquer : parfait. Je demande à Lydia si elle a parlé à Scott de ce qu'il s'est passé tout à l'heure, quand il s'est mis à gémir après avoir touché mon épaule. Elle me répond qu'elle n'en sait pas plus que moi. Je demande donc à Allison qui me promet de lui demander. L'heure d'Histoire se déroule bien. La cloche sonne la fin du cours, tout le monde se lève et part à la cafétéria du lycée.
- Aza tu viens à l'hôpital avec nous après le déjeuner ? me demande Stiles, toujours accompagné de Scott.
- Oui je crois, Lydia m'a proposée de venir. Vous êtes d'accord ?
- Oui pas de problème... Scott, elle peut venir avec nous à l'hôpital Aza ?
- Euh... Bah... Azalée, tu m'avais pas dit que t'avais des devoirs ? me demande-t-il gêné.
Et bien c'est gentil ça... Je ne comprends pas quel problème a Scott avec moi. D'abord son comportement de tout à l'heure, ensuite le ton glacial qu'il prend seulement quand il me parle et maintenant ça ! J'ai toujours été gentille et aimable avec lui, et voilà qu'il me rembarre de façon humiliante et pas du tout discrète, d'ailleurs Stiles l'a très bien remarqué et il lui donne un petit coup de coude dans les côtes qui le fait grimacer et rougir de honte. Je ne compte pas me laisser faire aussi facilement :
- Tu peux me le dire si tu veux pas que je vienne, parce que ce genre de questions, c'est pas très sympa Scott. dis-je sèchement.
- Mais non Azalée... C'est pas ça...
- Et c'est quoi alors ? je demande en haussant un peu le ton. Tu n'es pas discret tu sais. J'ai toujours été sympa avec toi et je ne comprends pas pourquoi tu es si froid avec moi, je t'ai fait quelque chose ?
- Non, tu ne m'as rien fait. C'est de ma faute. Excuse moi... dit-il tristement.
Je ne lui réponds pas. Nous nous dirigeons tous vers la cafet. Nous prenons un plateau, nous nous servons puis trouvons une table assez grande pour manger tous ensemble car Jackson, le petit ami de Lydia, s'est joint à nous, il termine également à 11h le mardi midi. Je m'assois à côté d'Allison.
- Il est un peu perturbé en ce moment mais c'est pas ta faute. me chuchote-elle à l'oreille.
- Sûrement, mais le respect ça s'apprend.
Nous mangeons dans une ambiance assez tendue. Sauf Lydia et Jackson qui parlent sans s'arrêter. Nous terminons rapidement, il est 11h35. Nous allons ensuite à la jeep de Stiles. Scott se place sur le siège passager et les filles vont à l'arrière. Jackson ne vient pas avec nous puisqu'il ne connaît pas Isaac et qu'il s'en fout un peu. Nous discutons de l'entraînement de Lacross de la veille.
- Et c'est à ce moment que j'ai rattrapé la balle puis j'ai couru couru couru ! Je n'ai pas réussi à marquer car Danny à réussi à bloquer mon tir... Mais j'ai au moins pu la rattraper et à tirer dans la bonne direction !!! nous dit Stiles.
- On est tous fiers de toi Stiles. plaisante Lydia.
La remarque de Lydia parvient à détendre l'ambiance tendue. L'hôpital n'est pas très loin du lycée, 15 minutes en jeep. Une fois arrivés, nous demandons à l'accueil où se trouve la chambre de Isaac Lahey. C'est la chambre numéro 202. Sur le chemin, nous croisons Mélissa, la maman de Scott, qui nous salue tous avec un grand sourire. Elle en profite pour donner une liste de courses à faire à Scott. Une fois devant la chambre, Stiles toque doucement. Une voix lointaine nous autorise à rentrer.
- Alors le grand blessé ? demande Stiles avec un demi sourire.
- Salut salut, ça va je suis pas mourant... Ou du moins pas encore, plaisante-t-il, Mais t'es qui toi ? me demande-t-il.
- Azalée, Azalée Janys.
Son regard se porte directement sur Scott.
- Elle est au courant pour... Tout ? lui demande-t-il.
- Euh...
Le regard de Scott se promène sur tous les visages de la pièce, tout le monde paraît anxieux. Le rouge commence à me monter aux joues, un rouge de colère. Qu'est-ce qu'ils me cachent tous ? Là, on ne peut pas dire que je suis paranoïaque. Je regarde tout le monde et demande des explications. Personne ne me répond et ils sont tous gênés. Je pars en trombe de la chambre en ne saluant personne. Je me dirige vers la sortie quand j'entends la voix de Lydia au loin :
- Azalée ! Attends !
Je ne m'arrête pas et continue ma route. A ma grande surprise, elle ne me suit même pas. Je sors de l'hôpital et me dirige vers l'épicerie pour m'acheter un paquet de gâteaux afin de calmer un peu ma rage.
- Mais qu'est ce qu'ils me cachent tous à la fin ? Tout le monde est au courant de quelque chose, sauf moi ! Forcément ! je crie dans la rue sans même prêter attention aux piétons qui doivent sûrement me prendre pour une folle.
Une fois dans l'épicerie, je salue l'épicier. Je vais dans le rayon des gâteaux. Je choisis un paquet de gaufrettes au chocolat pas trop cher. Je vérifie quand même dans mon porte monnaie si j'ai assez : j'ai 5€. Ca devrait suffire. Je vais payer puis je sors de l'épicerie. Sur le trottoir d'en face, un très bel homme est debout et regarde son téléphone. Cet homme, je l'ai déjà vu quelque part, mais où ? Il lève la tête et m'aperçois et c'est à ce moment là que je le reconnais. C'est l'homme de mon rêve, celui qui était sur le seuil de la grande maison brûlée dans la forêt. Nous nous dévisageons pendant quelques secondes mais la sonnerie de mon téléphone vient gâcher ce moment pour le moins étrange. C'est Lydia. Je ne veux pas répondre, mais quand je la verrai au lycée, nous parlerons. J'en ai assez de toujours être celle qui est dans l'ignorance. Pour l'instant, je ne suis pas assez calme pour discuter. Quand je relève la tête, l'homme n'est plus là. Je le cherche de part et d'autre de la rue, mais rien, il s'est volatilisé. Je deviens sûrement folle...
Je marche jusqu'à l'école tout en mangeant mes gaufrettes. Il est 12h52. Je me dépêche de rejoindre ma classe d'anglais qui se trouve au 3ème étage. J'ai du mal à monter les marches, à cause de mes blessures. J'arrive en classe à 13h pile, en même temps que notre professeur : Mr Lorris. Je m'assois près de Lydia qui m'avait gardée une place. Elle essaye de me parler, mais je lui dis que nous parlerons après, j'aime trop l'anglais pour louper une seule minute de cours. Le professeur nous rend les évaluations de jeudi dernier. Lydia a eu 17/20 et moi j'ai eu 18/20. Je suis très contente, ma moyenne va remonter un peu. Le professeur me félicite car 18 est la meilleure note de la classe, je ne suis pas la seule à avoir eu cette note, mais je suis quand même dans les premières de la classe en anglais. Lydia me félicite, je la remercie poliment.
A l'intercours, le temps de descendre en espagnol, Lydia vient me parler :
- Bravo encore pour ton 18 choupette.
- Merci Lydia, bravo à toi aussi pour ton 17.
- Ecoute Aza, faut qu'on parle... A propos de tout à l'heure...
Malheureusement, Jackson nous rejoint et embrasse langoureusement Lydia. Il nous suit jusqu'au cours d'espagnol et elle ne parvient pas à me parler de la scène de l'hôpital.
- On parlera plus tard Lydia, si on le peut du moins. Votre Isaac, dis-je d'un ton sec, il va bien au moins ?
- Euh... Oui, il devrait s'en remettre.
- Bien. Il a de la chance.
Nous nous asseyons à nos places respectives, elle, tout devant, et moi au 3ème rang. Le cours se passe à merveille. Nous finissons enfin la journée par 1h30 de maths...Génial...
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Chercher son nom dans Beacon Hills
FanfictionAzalée Janys est une jeune fille qui vit à Beacon Hills. Meilleure amie de Lydia, elle lui dit tout. Sauf les violences qu'elle subit quotidiennement chez elle. Elle se sent seule mais tente de toujours être souriante devant ses amis. Néanmoins, que...