Chapitre 15 : A l'aide

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(Ellipse d'une semaine)

- A demain les gars ! je dis tout fort.

- A demain Aza ! me répondent mes amis.

- N'oublie pas l'évaluation de demain en Histoire !!! me rappelle Lydia.

Je lui fais un clin d'œil avant de partir. Je franchis les grandes portes du lycée. Nous sommes lundi, il est 15h00. Je vais direction l'hôpital pour m'enlever ce satané plâtre au poignet. J'avance, déterminée et pressée. Il fait beau, il y a un peu de soleil. Le trajet se passe sans encombre. J'arrive devant l'hôpital et vais à l'accueil :

- Bonjour, je suis Azalée Janys. Je viens retirer mon plâtre. je dis à la dame de l'accueil. 

- Très bien. Au premier étage, patientez en salle d'attente, tout est indiqué.

- Merci beaucoup. 

Je monte les escaliers, l'hôpital est bondé (pour ne pas changer). J'espère voir la mère de Scott : Mélissa. Elle est tellement gentille et compatissante avec ses patients. J'arrive au premier étage, je suis les indications. Il n'y a personne. Tout est très épuré et il n'y a aucune personne qui attend dans la salle. Je m'assois donc sur un chaise, seule, et sors mon téléphone pour patienter : Isaac/deux messages. Je soupire intérieurement. Ça fait une semaine que Isaac et moi flirtons. Il m'agace un peu, il est mignon, ok, il est gentil, ok. Mais il est un peu collant. Je devrais peut-être lui en parler. 

Après les cours, il m'invite souvent pour boire un verre. Je me sens mal à l'aise car je ne peux pas payer. Avant, ma mère me donnait un peu d'argent de poche pour m'acheter des petites bricoles en ville. Maintenant, elle ne me parle plus. Je suis comme invisible à la maison. Je me sens, par conséquent, mal à l'aise quand l'addition arrive, même si ce n'est que 5 ou 6 euros, c'est toujours lui qui paye. J'ai l'impression qu'il me prend pour une petite malheureuse à qui il faut acheter des pains au chocolat et des cafés. 

- Mme Janys ? dit un infirmier, me sortant de mes pensées.

- Oui c'est moi.

- C'est à vous, venez. me dit-il.

Je suis l'homme qui m'emmène dans une petite pièce pour enlever mon plâtre. Il est jeune, grand, blond et porte la typique blouse blanche de l'hôpital. Il me demande de m'asseoir sur une table. Nous sommes en radiologie car je remarque le grand appareil photo pour faire les radios. Je m'assois donc sur la petite table et il me pose quelques questions tout en lisant un dossier, le mien sûrement :

- Donc... Fracture du poignet qui date d'une semaine et demie... Vous n'avez pas eu de douleurs cette semaine ?

- Non pas de douleurs.

- Ok... Je vois aussi sur le dossier de nombreuses blessures à différents endroits du corps. Pas de douleurs non plus ? me demande-t-il.

- Pas de douleurs non plus. Elles ont toutes cicatrisé. je réponds avec le sourire.

- Très bien, pas d'allergies particulières ?

- Non plus.

- Eh bien c'est parfait. Je vais donc enlever ce plâtre, mais avant nous allons faire une radio pour vérifier si votre poignet est bien guéri. Soulevez la manche de votre pull et positionnez votre main sur les marques sur la table. 

Je m'exécute et ne bouge plus.

- Très bien, parfait... Maintenant, tournez votre main paume vers le ciel...

L'appareil fait plusieurs photos de ma main sous différents angles. L'infirmier s'absente quelques instants afin de pouvoir mettre à jour mon dossier. Il me demande de retourner m'asseoir et salle d'attente. Quelques minutes passent avant de le revoir. 

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