Chapitre 999 : La naissance de la religion

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Codes de Pazuzul : 9. 666. 

A peine, Vladislav s'installa dans le lit avec la démone qu'il était terrorisé par ce qu'il venait de faire. Le jeune démon avait torturé puis massacré un être humain. L'être que Vladislav devenait en raison de l'emprise de sa succube lui déplaisait.

Le martyr finirait par réapparaître pour subir à nouveau des sévices. Personne ne meurt en enfer. Vladislav craignait de recommencer.

D'un coup, Vladislav sentit la panique monter en lui. Une forte crise d'angoisse le prenait.

Dans une tentative de fuite, notre fuyard retira la couverture d'un coup sec, Vladislav bondit en dehors du lit. Le jeune démon détallait. Une dizaine de mètres plus tard, Vladislav ressentit une difficulté à se mouvoir. Le déserteur imaginait la porte de la chambre comme sa libération, il lui fallait l'atteindre. Se mouvoir devenait ardu mais la porte n'était qu'à quelques mètres. Encore quelques mètres et Vladislav pourrait la toucher.

L'effort requis devenait insurmontable, un état de paralysie générale le prenait. Le condamné ne pouvait plus bouger, telle une sculpture de marbre.

Tout d'un coup, une nouvelle frayeur, une force invisible et irrésistible se mit à le faire reculer en direction de sa démone contre sa volonté. Vladislav était incapable de lutter, paralysé avec aucune solution d'échappatoire.

Quelques instants plus tard, Vladislav se trouvait devant le lit. La succube s'était levée, calme et tout en douceur, posa une main sur le cœur de son conjoint, le prit ensuite délicatement dans ses bras et le fit se coucher à nouveau dans le lit. Toujours paralysé par cette force invisible, le désespéré ne pouvait s'y opposer. La succube le caressait et touchait les lèvres de Vladislav de son index.

«Mon cœur, tu oublies quelque chose, rappelles toi. Que m'as-tu offert en contrepartie de mon amour ? »

La succube s'interrompait pour un petit bisou sur les lèvres de Vladislav. Son amant restait dans le déni, sans comprendre de quoi la succube parlait.

« Tu m'as offert ton âme. Tu ne peux plus m'échapper. A tout moment, je peux te forcer à revenir vers moi»

La succube lui caressait le visage avec sensualité mais son Vladislav n'était pas rassuré. Son prisonnier ne pouvait pas parler, la force invisible l'en empêchait.

«Prends le avec plus de légèreté, j'ai découvert ton monde à la surface, à présent tu découvres le mien, c'est très romantique. Détends-toi, nous les démons ne sommes pas si terrifiants. Nous sommes juste différents.»

La diablesse le mit sur le dos et commença à le masser avec tendresse, elle préférait le nouveau physique de son partenaire qui ressemblait un peu plus à celui d'un démon. Lileva s'amusait à lui faire craquer ses muscles et ses os pour le détendre.

La jolie succube le retourna à nouveau et le masturba, elle l'embrassait et la caressait encore, l'angoisse de Vladislav reculait, finissant par craquer devant les caresses de son amante et sa chaleur succubiale.

«Ton cœur ne bats plus, j'aimais beaucoup l'écouter battre de ton vivant mais tu es beaucoup plus beau maintenant. Tu deviendras un roi, tu verras, reposes toi et reprends confiance, j'ai une surprise.»

Vladislav avait acquit une plus grande force physique en passant outre tombe. Plus rapide, plus agile, il devrait être un bon combattant.

Après quelques heures, le couple sortit du lit, Lileva tenait son partenaire par la main et son mari avait récupéré l'usage de son corps. La succube lui en avait rendu progressivement l'usage et avait une nouvelle idée en tête.

La Sainte SuccubeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant