14. ...N'éloigne pas le bon médecin

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Au fond, qu'est-ce que la vie et les petits oiseaux ?

Vous avez toute la vieeeeeeee c'est des mots ça veut rien diiiiiiiiireeeeeuh

Sur ce voici la suite de " Une pomme le matin..."

 je spoil le film Joker ( si vous l'avez pas vu, il serait temps c'est un chef d'oeuvre).

Disclaimer: Seules les conneries d'Ace m'appartiennent.

Encore une fois: Si vous avez des idées, des demandes, des citations, des images, une idée de paring ou que sais-je... bref des suggestions pour me donner l'idée d'une connerie de notre cher et regretté Ace, faites-vous plaisir dans les reviews ou MP...

Les conneries d'Ace

14. ...N'éloigne pas le bon médecin

Monde: Univers alternatif

Paring: Marco/Ace, Lawlu ( et oui il était temps, il est quand même dans les tag)

Inspi: Les plans Machiavéliques d'Ace de Lawiki ( dispo sur FF.net. Allez lire! ^.^)


Ace n'avait jamais réellement porté les médecins dans son cœur.

Avant de rencontrer Marco et d'en faire la femme de sa vie, il avait longtemps été persuadé que les "docteurs" étaient des démons envoyés sur Terre pour vous tripoter de partout par pure sadisme sous prétexte d'un petit rhume.

Venir dans le cabinet d'un généraliste qui n'était pas celui de son oiseau sexy était donc une rude épreuve.

Et pas que pour sa bite.

Tout ça sous prétexte d'un risque de traitement de faveur.

Et parce qu'apparemment il en avait marre de " se prendre une main au cul comme une vulgaire infirmière sortie d'un porno"

Décidément, Ace ne comprendrait jamais les Marco.

- Monsieur Portgas ?

Ace blêmit en tombant sur le médecin en question, se souvenant soudainement de tout le blabla que Sabo lui avait sorti une fois à propos du karma.

Tout compte fait, peut-être qu'il devait arrêter de se foutre de la gueule de son frère. Ce serait un bon commencement.

Car en effet, devant son air abasourdi se tenait Trafalgar Law, reconnaissable malgré son uniforme de travail et sa paire de lunettes. Ace tenta bien de se planquer derrière une vieille dame unijambiste qui crachait du sang dans son mouchoir, mais par un stratagème inconcevable, le diable habillé en blouse blanche parvint tout de même à le repérer.

Et ça n'avait rien à avoir avec le fait que son chapeau et sa touffe de cheveux noirs dépassait de derrière sa planque de fortune.

Rien à voir.

Si vous vous demandez pourquoi est-ce qu'Ace se planque actuellement de la bombe atomique qu'est Trafalgar Law, au lieu de le vénérer comme nous le ferions toutes et tous, nous les fangirls et fanboys, laissez-moi vous éclairer.

Il se trouve que le beau brun ténébreux qui s'apprête actuellement à examiner notre pauvre bout de chou est également celui qui pénètre dans la " chambre" de son petit frère tous les vendredi soirs.

Luffy lui a parlé de devoirs, mais Ace et son flair infaillible perçoivent qu'il y a couille dans le pâté.

Malgré le fait qu'il ne sait pas encore que son zizi sert à autre chose qu'à faire pipi, son adorable petit frère n'est pas à l'abri de se faire corrompre par ces abdos parfaits, ce teint bronzé, ce sourire railleur et ces prunelles envoutantes.

Même si ce serait totalement improbable ( bien évidemment).

Afin de préserver son pauvre petit cœur, personne n'a osé le contredire.

Donc à partir du moment où il a posé les yeux pour la première fois sur ce succube, ce suppôt de Satan ( à défaut de n'être pas encore celui de Luffy), notre imbécile de service s'est mis en tête de ne pas se gêner pour venir gâcher tout ce qui pouvait s'apparenter à un moment un peu intime entre ces deux tourtereaux.

Comme cette fois où il a mis à fond le célèbre chef d'œuvre « Et on fait tourner les serviettes » de Patrick Sebastien à trois heures du mat' dans l'espoir de le faire partir. Ou de lui faire passer toutes envies de jouer à autre chose avec Luffy qu'aux dominos.

Comme cette fois au cinéma où il s'est éhontément mis entre les deux pour bouffer l'intégralité du pop corn de manière bruyante, spoilant sans aucune once de compassion le film que Law avait attendu de voir avec impatience avec son tout nouveau petit ami.

De toute façon Ace n'avait rien compris au scénario, si ce n'est que le gars à la gueule de clown finit par buter De Niro à la télé. Et que c'est potentiellement le frère de Batman.

Et à l'envie de meurtre qu'avait affiché sa cible, c'était plus que mission réussie.

Sauf que karma is a bad person comme dit Sabo, beaucoup trop poli pour comparer cette pute à une travailleuse du sexe.

Le voilà donc quelques semaines plus tard dans le cabinet où son cher et tendre l'a traîné de force, et il s'apprête à entrer dans l'antre du lion qui l'a clairement dans le collimateur .

Ou pas puisque visiblement très professionnel, Law ne semble pas lui en tenir plus rigueur que ça. Il ne relève même pas le nez vers lui lorsqu'il l'invite à entrer dans la petite pièce reculée, à l'abris des regards, là où personne ne l'entendra crier.

- Quel est le sujet de votre visite ?

C'est bizarre. Décidément c'est beaucoup trop étrange. Est-ce qu'il serait parvenu à le casser à force d'efforts à défaut de briser la relation avec son précieux cadet ?

- Mal de gorge, toux grasse.

- En plein mois de juillet ? dit le médecin non sans hausser un sourcil.

- ... oui.

Evidemment et comme à Marco, il se garde bien de lui dire la raison.

Plutôt mourir sous la torture que d'avouer qu'il s'est réveillé dans la fontaine publique un lendemain de cuite avec un chou et deux carottes pour cacher sa pudeur et plus trop de souvenirs. Cela briserait son image de prédateur dangereux et son charisme sans égal.

D'ailleurs c'est sûrement en raison de ce dernier que Law n'ose pas défier son autorité, il n'y a aucun doute.

- Bien, levez-vous je vais procéder à un examen respiratoire ainsi qu'à une prise de tension et de température.

Mmm. Bien que cela le déboussole pas mal, il faut croire que Trafalgar a fini par apprendre sa place. Se persuadant sans se rendre compte qu'il nage dans le déni total, Ace s'assied donc sur la table d'examen et se laisse ausculter non sans un premier regard méfiant.

Finalement au moment où il finit par fermer les yeux de manière insouciante, il ne peut voir le soudain sourire sadique qui étire les lèvres de son futur beau-frangin.

On raconte que le cri qu'a poussé Portgas D. Ace au moment de se recevoir violemment un thermomètre dans l'oreille fut si peu viril qu'on crut à une alarme incendie

Les conneries d'AceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant