-Chapitre 20-

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Hello! Je reviens vous embêter un petit moment mais juste pour vous dire que ce chapitre ci fait aussi le double de la longueur que j'ai l'habitude de poster ! 

Vous préférez cette longueur là ou moitié moins comme je faisais d'habitude ? Dites moi en commentaire 😘

Sur ce, je vous laisse et bonne lecture !

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-Parle moi un peu de ton enfance, demandais-je à Cassy, je suis curieuse de savoir comment c'est de grandir dans cet univers là avec toute sa famille et de ne pas juste découvrir ça à vingt ans seule et sans famille, ajoutais-je la voix empreinte de tristesse.

-Tu n'es pas « sans famille », tu as Hilda, répondit-elle mais face à mon regard lourd de sens elle poursuivit

Nous étions toutes les deux installées dans le lit de Cassy le regard vers les étoiles luminescentes qu'elle avait collé au plafond, dans une chambre vacante du deuxième étage. Ne pouvant indéfiniment dans le lit d'Anastasia que celle-ci lui avait laissé pour sa première nuit hors de l'infirmerie, Cassy avait été installée seule dans cette chambre comportant pourtant trois lits comme toutes les autres du bâtiment. Ce soir ne serait pas la première nuit que je passais en sa compagnie plutôt que dans mon propre lit mais au vu des évènements qui nous unissait cette chambre allait finir par devenir la mienne définitivement aussi.

-Je ne sais pas comment expliquer mais oui j'ai toujours baigné là-dedans, les éléments ont toujours fait partie de ma vie d'aussi loin que je me souvienne. Je me revois encore dans la cuisine avec mon père qui faisait bouillir l'eau des pâtes d'un mouvement de la main, se rappela-t-elle tout sourire aux lèvres, j'ai toujours su aussi que ça devait rester notre secret et que je ne devais en parler à personne ni ne montrer mes dons.

-Tu avais déjà des dons aussi jeune ? demandais-je étonnée

-Oui haha, comme tous les communicants Myra ! Tu les as dès ta naissance, déjà qu'un bébé normal doit demander beaucoup d'attention alors imagine un nourrisson capable de faire pleuvoir ou créer de mini-ouragans dans le salon !

-Je ne comprends pas, je n'ai jamais eu de dons moi... La première fois c'était dans la cave quand par je ne sais quel miracle j'ai pu faire fondre les chaînes, ajoutais-je à demie-voix me remémorant ce moment particulièrement désagréable, ou alors avant ça quand je me suis auto-sauvée de la noyade si on peut appeler ça comme ça.

-J'ai toujours été aeris, comme ma mère, mais il y a quelque mois j'ai commencé à entendre des voix. Au début c'était des murmures à peine audibles alors qu'il n'y avait personne à côté de moi et je pensais que je devenais folle. J'étais tout le temps stressée par les cours, je dormais peu, ça ne m'étonnait qu'à moitié a vrai dire vu ce que je m'infligeais tous les jours avec les examens qui approchaient. Mais très vite les murmures sont devenus des voix claires et j'ai décidé d'en parler à mes parents. Il ne leur a pas fallut longtemps pour se douter de ce qu'il se passait et commencer à s'inquiéter, j'entendais les pensées des gens, je commençais à développer le don spirit.

Je ne bougeais pas d'un poil, bien trop absorbée et fascinée par son histoire. Je sentais également que venait rapidement le moment de notre première rencontre...

-Ils m'ont aussitôt demandé de rassembler mes affaires qu'on a chargées dans le coffre, ils avaient déjà appelé l'Institut pour les prévenir de mon arrivée. C'était un trajet de seulement huit en voiture et tous les deux ont absolument tenu à m'accompagner. C'est cliché, mais tout s'est passé tellement vite, on était plus qu'à une heure de notre destination quand... Elle se moucha et tapota le coin de ses yeux avant de poursuivre ; Une route isolée dans la forêt et on arrive sur un tronc tombé en plein milieu de la route, j'ai tout de suite senti que quelque chose ne tournait pas rond. J'ai commencé à percevoir des pensées qui n'étais pas celles de mes parents, le temps que je les avertisse et la portière gauche s'ouvrait violemment avant que je ne me fasse extirper de force de la voiture. C'est un homme dans le genre armoire à glace qui me tenait quand j'ai vu la voiture de mes parents partir en tonneau sur le bas-côté de la route... Je n'oublierais jamais l'expression suffisante sur le visage de cette espèce de rousse alors qu'elle avait les mains tendues pour précipiter mes parents vers...

EX ELEMENTISOù les histoires vivent. Découvrez maintenant