Chapitre 80

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Nous étions en mai, le climat était peu favorable, mais le temps pluvieux demeurait agréable, la brise était légère et douce. Cela faisait déjà 9 mois que j'étais mariée à Michael Brown. En neuf mois, il s'était passé beaucoup, oui énormément de choses.

Tout avait été rose dans notre couple jusqu'à ce que Dylan Simons White, celui qui avait été mon fiancé un jour ne débarque, il en avait fait des dégâts en à peine un mois de présence. Gloire à Dieu, il était reparti aussi vite qu'il avait débarqué.

À deux, Michael et moi avions dû supporter tous les problèmes que notre mariage avait rencontré et Dieu merci, nous en étions sortis plus soudés, et plus amoureux que jamais l'un de l'autre. Moi j'avais été beaucoup secouée mais Michael lui, avait heureusement su garder l'équilibre.

Des choses, ils s'en étaient passé, et pas des moindres. D'abord le retour de Dylan puis les aveux perturbants de Michael dans lesquels il m'avait confié être l'auteur de l'accident de Dylan d'il y a 7 ans. Cette nouvelle avait été un gros coup de massue pour moi, cela m'avait tellement pétrit, que j'avais commencé à croire que Dieu œuvrait pour nous séparer.

Mais ensuite l'arrivée de Jack Baltimor le frère de papa était venue faire éclater une vérité insoupçonnée qui avait bizarrement sauvé mon mariage. Oui grâce à Jack, nous avions appris que dans la fusillade où avait périt ma mère, l'identité du tireur n'était autre que celle de Dylan.

En voulant stupidement faire évader ma mère de prison alors que je m'apprêtais à lui en faire sortir, à travers un procès en appel, Dylan avait brutalement causé sa mort. Il ne m'avait bien sûr rien dit le barbare, il me l'avait odieusement caché et s'était présenté aux obsèques comme si de rien n'était. Il m'avait accompagné durant les funérailles, il avait même pleuré à la veillée mortuaire. Quel gros salop.

Maintenant, je comprenais pourquoi lorsqu'il avait réapparu, il n'avait pas voulu aller voir la police et dénoncer Jack pour le kidnapping. Il savait bien qu'à la minute où il ouvrirait la bouche, ce dernier lui aurait fait enfermer pour le meurtre de maman. Et puis sans les preuves compromettantes contre Jack, Dylan était vulnérable, il était à sa totale merci.

Je comprenais les raisons de sa fuite, mais s'il avait vraiment voulu échapper à Jack, Dylan ne serait jamais revenu à Seattle, et s'il avait eut de la jugeote, il n'aurait jamais parlé d'aller voir la police après tout ce qu'il avait découvert sur Michael, son idiotie l'avait lui-même mis en danger, il ne pouvait s'en vouloir qu'à lui-même, lui et son caractère impulsif que je détestais depuis toujours.

Dylan avait réussi à échapper aux griffes de Jack oui, mais il savait très bien qu'à la minute où il se mettrait à parler de l'accident du 15 mai 2012 et de son kidnapping, Jack lui ferait du mal en plus de révéler son secret au monde, notamment l'assassinat de ma maman.

La jalousie l'avait induite en erreur et fait creuser sa tombe. Ce Jack n'allait pas le lâcher de sitôt, il était vraiment un monstre. Comment avait-il pensé et pu implanter une puce sous cutanée à Dylan, juste dans le but de mieux l'épier ? Il fallait être fou. S'il n'y avait pas eu ce machin, peut-être que Jack n'aurait jamais pu remonter jusqu'à Dylan. Mais comment savoir ? Il était un politicard plein de ressources.

Il l'avait traqué comme un chien, cette histoire avait tellement de l'ampleur, que Michael avait fini par y être mêlé. Et pas qu'un peu. Fou d'être à découvert, Dylan avait osé lui tirer dessus.

« Quel brute sans vergogne. »

S'il l'avait tué, je l'aurais recherché à mon tour et l'aurais fait payer goûte par goutte ses atrocités. Heureusement que malgré la balle qui avait blessé ses poumons, Mike s'en était sorti miraculeusement sans séquelles. J'espère de ma vie ne plus lui revoir lui et son bourreau Jack. Il avait eu de la chance que dans ma petite bonté j'eus retiré la plainte que j'avais émise contre lui.

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