Chapitre 63

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— Comment ça ce que j'ai fait à ta mère ?

Dis-je en me levant de mon lit les sourcils froncés après que Michael m'ait appelé en plein 2 h du matin, juste pour me demander ce que j'avais fait à sa mère.

— Maya je... je... Maya je ne sais même pas quoi dire ?

Dit il la gorge nouée. Mon Dieu Michael pleurait ? Était-il arrivé un malheur ou quoi ? J'avais pourtant quitté les Brown après le dîner de rencontre quelques heures à peine plutôt et tout allait bien.

— Michael qu'y a t'il je t'en prie ?
— Oh mon Dieu. Fit-il désespéré.

J'allais devenir folle d'inquiétude.

— Michael je t'en supplie, dis-moi ce qui ne va pas pour l'amour du ciel !
— Ma mère parle... elle n'arrête pas depuis.
— Quoi . Répliquais-je faiblement tant j'étais choquée.

C'était comme un coup de massue. Je ne m'y attendais pas.

— Oh Seigneur

Soufflais-je en venant mettre une main devant ma bouche. Waouh quelle grande nouvelle.

— Je... je ne comprends rien. Déclara t'il un nœud dans la gorge.

Ça devait être l'émotion. Réalisant la beauté et la grandeur de la nouvelle, une joie immense remplie mon cœur. Jésus était trop fort.

— Michael Jésus a guéri ta mère c'est tout. Réjouis-toi chéri.
— Mais... mais comment c'est possible, je...

Il était si déboussolé

— Comment as-tu fait ? Elle m'a dit qu'après ta petite entrevue avec elle, elle a commencé à ressentir des choses. Qu'est-ce que tu lui as dit ? Que l'as-tu donné ?

Émerveillée, je me mis à sourire.

— Je n'ai rien dit ni rien donné à ta mère Michael, on a prié et Dieu l'a guéri c'est tout.

Dis-je avec toute la tendresse du monde. Encore un peu perdu, incompris, Michael peina à bien me comprendre.
Très bientôt l'appel fut coupé.

Le lendemain matin à 7 h précise, les Brown étaient dans mon salon, cherchant à décortiquer ce qu'il y'avait eu. Waouh, ça changeait de lui voir ainsi, Mme Elisabeth Brown était rayonnante. Elle n'arrêtait pas de sourire, jacasser et commenter ce que je disais. Tandis que Michael lui était fixé sur moi, très attentif à mes explications.

Buvant mes paroles, Sonia elle, elle était émerveillée, elle ne lâchait pas la main de sa chère et tendre maman. Ça m'enchantait de les voir et j'étais ravi de ce miracle, toute la nuit j'avais loué Dieu et l'avais remercié pour la guérison miraculeuse d'Elisabeth.

— Mais je te le répète, depuis le dîner Mike, une voix au fond de moi me disait de prier pour ta mère. Je l'ai écouté, c'était naturellement Dieu, j'ai obéis à sa volonté, j'ai fait une courte prière de foi avec ta mère puis je suis rentré chez moi, sûrement derrière moi, Dieu a commencé à agir. Depuis toutes ces années ta mère a enfin retrouvé la joie de vivre Michael, elle reparle normalement, ça devrait te réjouir, au lieu de ça, tu es là empreint aux doutes, aux questionnements.
— Comprends-moi Maya, les médecins avaient tout essayé, ma mère semblait être condamnée, enfermer dans son malheur. Répliqua t'il.
— Michael, Dieu l'être suprême veut le bonheur de l'Homme n'est-ce pas ?
— Euh... oui
— Mais alors, j'ai simplement prier Dieu et il lui a rendu sa joie. Elle le méritait.
— Ma fille tu perds ton temps. Ce garçon est têtu et trop scientifique. Commenta Elisabeth.

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