Chapitre 67

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J'avais oublié à quel point le bonheur avait bon goût. Pas que j'avais vécu dans le malheur toute ma vie, non. Mais cette joie-là que l'on ne goûtait qu'une fois en couple était un souvenir à présent restauré dans ma mémoire. Je m'en délectais. J'étais marié et il n'y avait rien de plus beau. Ça oui. J'aurais aimé que ma lune de miel dans cette belle archipel du Cap-vert ne s'arrête jamais. Je voulais ne plus rentrer à Seattle. Je vivais des moments si féeriques, si extra.

Mes instants passés avec Michael étaient les plus beaux, ils allaient être à jamais gravé en moi. Michael était mon mari, mon époux à moi, une chose était certaine, le péché d'impudicité n'allait plus jamais être mon partage, ça non, bye-bye.

Qu'est-ce que ça faisait plaisir de plus se sentir en faute, dans le péché en laissant Michael s'approcher de moi.
Cette nuit d'erreur à Paris où j'avais succombé à Mike était à présent à des milliers de kilomètres de ma nuit de noce. Cette soirée-là était si différente et tellement plus particulière. J'avais la paix en plus de l'assurance de ne pas être une de plus au tableau de chasse de Michael en m'offrant à lui.

En plus c'était un plaisir de savoir que son partenaire était également amoureux, nous aimons profondément, et qu'il ne comptait pas s'enfuir le lendemain juste après avoir remis ses vêtements. Ah le mariage, c'était la meilleure des institutions.

Chaque journée, soirée passée avec Michael à Santa maria dans l'île du Sal était une noce. Nous étions juste fou l'un de l'autre et la joie nous épanouissait. Je comprenais mieux pourquoi ces moments étaient appelés lune de miel. Oui Michael et moi avions vécu le miel onctueux durant ces deux semaines en Afrique, qui à mon goût était trop vite passé.

J'aurais aimé rester à l'écart du monde encore un peu plus longtemps juste avec mon chéri loin de tout et tous. Rentré déjà sur Seattle et ce parce que nous avions chacun des obligations qui nous attendaient à savoir ouvrir les portes de Brown associé pour Michael et reprendre la vie des dossiers pour moi, était assez énervant.

La vie professionnelle, pouvait parfois être tellement encombrante. Alors même que nous étions arrivés dans notre nouvel appartement monter en duplex cadeau de mariage de la part de Philippe, les souvenirs du Cap-vert ne me quittaient pas.

*Flashback*

Entrelacer, Michael et moi étions assis au balcon de notre chambre d'hôtel. La vue en face était juste magnifique. L'eau bleue azur de l'océan Atlantique était tellement agréable à voir. Le bruit du vent était une belle symphonie, il giflait l'eau rendant les vagues passionnées et caressait à la fois nos peaux.

— Je pourrais mourir comme ça tu sais.
— Je n'ai pas envie de me décoller de toi Michael Brown.
— Ça tombe bien, moi non plus
— Restons ici alors, jusqu'à ce que le soleil se couche.

À cette phrase, on avait rit. Je m'étais ensuite légèrement retourné afin de lui faire face le sourire aux lèvres. Les yeux charmeurs, Michael m'avait sourit.

— Non, moi j'ai d'autres projets figure-toi.

À ce chuchotement, Michael m'avait entraîné dans la chambre et en quittant le balcon, j'avais pris soin de refermer les grandes portes fenêtres peintes en blanc derrière nous comprenant parfaitement sa pensée.

*Fin du Flashback*

Si le bonheur était une nourriture, je serai rentré de Santa maria grosse, non obèse plutôt.

*Flashback*

Sur cette route construite en bord de plage, loin des sables fins, Michael et moi étions en balade. Il faisait beau. L'Afrique avait dans l'ensemble un bon climat durant toute l'année. Force était de le reconnaître et de l'admirer.

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