Chapitre 79

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Je ne pouvais m'arrêter de marcher malgré la fatigue ou les embûches. L'obscurité du chemin ne représentait aucunement un obstacle. La lumière au bout du tunnel m'intriguait et m'attirait. La route était longue. Très longue. Lorsqu'après une marche interminable, je pu enfin atteindre le bout de la voie, je tombais sur mes genoux de tout mon poids ne supportant pas cette lumière éclatante et étonnamment éblouissante. À ce moment, j'entendis une voix grave, tellement grave que je me couvris les oreilles, cette voix m'appela par mon prénom.

— Michael ? Michael ?

Elle sortait de nulle part. Recroquevillé, je n'arrivais pas à relever la tête.

— Je ne t'ai pas créé par hasard ! Accomplis ce pour quoi je t'ai préparé d'avance.

J'en eu des frissons. La voix s'arrêta de parler et c'est comme si la lumière devenait de moins en moins vif. Tout autour de moi disparaissait aussi petit à petit. Lorsque j'eus relevé ma tête après avoir ôté mes mains de dessus elle, et ré-ouvert les yeux, l'action se transporta dans le réel.

Les paupières ouvertes, je vis un fond blanc puis très vite, mes yeux aperçurent les murs m'entourant. Ensuite, mon regard tomba sur une porte suivi de machines médicales. J'étais confus. Qu'est-ce qui se passait ? Où étais- je ? Lorsque je voulu bouger, je sentis un masque respiration frotter la peau de mon visage puis une douleur assez vivace se fit sentir au niveau de ma poitrine.

— Hum. Gémis-je de douleur

Qu'est-ce que je faisais là ? Pourquoi j'étais si mal en point ? Quelques minutes après passées à cogiter sur mon état, ma mémoire eut la diligence de me faire un petit récapitulatif des récents événements passés.

* Flashback *

Dylan tenait Maya et il lui braquait de son arme. Lorsque Jack lui annonça qu'il lui avait implanté une micro puce sous la peau, ce dernier fût très déstabilisé. J'avais donc profiter de ce moment de choc afin de m'avancer les mains toujours en l'air et tirer Maya de son emprise. Mais j'avais à peine fait un pas, que le revoler s'était retrouvée pointer sur moi.

— Bouge pas !

Avait-il menacé furieux tout en actionnant le cran de sécurité.

— Je vous déteste tous autant que vous êtes ! Surtout toi !

À cette dernière phrase, Dylan avait appuyé sur la gâchette avant de prendre ses jambes à son cou. Sans dévier sa trajectoire, la balle avait atterri sur moi. Tout s'était passé si vite, qu'en réalisant ce qui venait d'arriver, une feu douloureux était entré en moi, en moins d'une seconde j'avais vacillé, j'étais tombé sur mes genoux. La balle m'avait eut et ça faisait horriblement mal.

* Fin du Flashback *

Je m'étais pris une balle. Ça y'est. Ça me revenait. Pour un homme qui venait de se faire tirer dessus, je me sentais plutôt bien. Ces machines branchées à moi et ces tuyaux me gênaient en plus de m'agacer. Là, j'ôtais donc le masque respiratoire de mon visage, et je me mis à arracher ses choses collées à moi.

— Mais qu'est-ce que vous faites !

S'alarma une voix masculine, lorsque je tournais ma tête vers la porte, je vis un homme en blouse. Ça devait être un docteur

— Je vais bien. Ça me dérangeait voilà tout

Dis-je en continuant de me décharger

— Vous n'y pensez-vous !

Fit-il en venant vers moi. Il me fit arrêter mes mouvements et m'obligea à me rallonger

— Vous sortez d'une lourde opération. Vous êtes complètement insensé.

Amour Vaillant Où les histoires vivent. Découvrez maintenant