prologue - éteindre la lumière

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les rayons FIXES du soleil se perdaient dans la LÉTHARGIE profonde que le froid lui imposait. la chaleur était GRANDIOSE, jusqu’à présent, quand les fragments d’étés coincés dans les gorges continuaient de subsister aux TEMPÊTES.

vous regardiez les embrassades que le vent vous offrait. vous regardiez le BOUCAN passionnel des NOCTAMBULES encore debout. vous regardiez l’été et son CADAVRE, les corps DISPENDIEUX, la fureur qui caresse l’étuve rosée du ciel noir et les ivresses les plus bancales, du coin de l’oeil, sans jamais remarquer le soleil qui s’étalait sur votre peau, avant de disparaitre FÉBRILEMENT.

quelques corps se perdaient dans le DÉCLIN du soleil et des PASSIONS qu’il faisait fleurir, dans l’infime et légère brise d’un été CONSUMÉ trop vite. les humains prenaient des coups au coeur et criaient toute la rage et la SPLENDEUR de la colère qui surgit, timidement, des matins nus qui enveloppaient la tendresse au confins de leur chaleur.

le ciel était baigné d’une lumière ORANGÉE, qui devenait presque irréelle lorsqu’elle flamboyait dans l’automne MERCENAIRE. une éclatante envie de fuir le monde attrapait les coeurs, impuissants, face au FRACAS des peines et des larmes de crystal.

paris GROUILLAIT de vie amochée. les humains s’adonnaient aux passions les plus PRENANTES, celles qui vous terrassent et vous détruisent, lentement, dans leurs éclipses de PUDEUR.

vous étiez impuissants. vous étiez dressés face à la nuit qui levait son voile de VIOLENCE, lentement, tandis que la lumière devenait symbole de MÉLANCOLIE oubliée. vous avanciez, haletant, dans la course folle de la nuit contre vos ÉCHINES tordues et PIÉTINÉES par les infamies les plus immondes.

quelques corps ATROPHIÉS balançaient leur hargne dans les ARÈNES faites pour danser, comme un éternel combat. les pleurs INCANDESCENTS dégringolaient contre les joues rougies par le froid naissant et la transpiration que le DÉFOULOIR des corps provoquait.

novembre SURGISSAIT des larmes BLANCHES pour assassiner froidement les gens cassés qui hurlaient au soleil oublié de revenir bercer leurs âmes d’un DÉLICE aux anges fruités et acidulés.

le ciel était comme une FENÊTRE ouverte, qui attendait, patiemment, que les amours IMAGINAIRES tombent en CASCADE dans les larmes de celles et ceux au coeur rudement fendu.

des éclats de JOUISSANCE jaillssaient des fenêtres ouvertes et du soleil FANÉ qui attendait dans les CENDRIERS qui submergeaient les corps NUS posés sur les canapé grincant. c’est sur les humains aux cheveux ROUGES et aux piercings imposants que novembre étalait ses révolutions POÉTIQUES et déstructrices.

démolition
des MAUX
à profusion
avant les mises en bières

SUBMERGÉS, vous tombiez, lentement, dans ses entrailles RUGISSANTES. la lune comme seule AMANTE et le goudron rugueux comme seul réscapé des pluies, vous hurliez les FAILLES qui vous OPPRESSAIENT. comme les amoureux du noir et de la musique jouée trop forte, vous apprendrez des basses SOMBRES et ignorantes de beauté, avant de doucement, embrasser la lumière et D’ÉTREINDRE ses rayons revenant des abymes les plus profondes.

ét(r)eindre la lumière Où les histoires vivent. Découvrez maintenant