xvii - mélancolie passionnelle pour étrangler la chaleur

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tw // angoisse, violence, mention de sang et de mutilation

c'était dans L'OMBRE de la nuit noire que souvent, les peaux se DÉCHIRAIENT et perdaient de leur sang. L'ADRÉNALINE était éphémère. les respirations, elles, apprenaient à vivre coincées sous cloche. celle qui sonnait les heures de gloires et les SUICIDES adolescents.

les souffles étaient courts. il suffoquait et ASPHYXIAIENT la lune qu'ils entraînaient dans leur chute. les murs quand à eux, agressaient violemment toute trace de sommeil. ils écrasaient les BATAILLES perdues contre novembre, le bourreau et L'ASSASSIN quand les lueurs du soir ne sont plus que poussières

la MÉLANCOLIE tambourinait sur les corps d'ernest et de darius. un affront PASSIONNEL explosait entre les cris du noir et ceux des jeunes garçons en détresse, comme perdus dans les CAUCHEMARS que les nuits erronées leur imposaient.

darius s'était réveillé, HALETANT, pâle et TRANSLUCIDE, à faire pleurer la transparence des larmes OPALINES qui coulaient dans son cou nu. son corps siégeait dans les draps blancs et immaculés d'un hôtel payé pour la nuit. le jeune garçon regardait MOURIR son désespoir dans le prestige et la luxure des odeurs de nuits douces et féériques. des FRISSONS parcouraient sa peau devenue lisse au fil du temps, DÉVÊTUE de toutes trace d'une haine ayant pris pour habitude de s'étaler un peu trop loin sur ses CICATRICES.

les respirations de darius semblaient ÉBRANLER le peu de stabilité présente dans son regard, seul point D'ANCRAGE dans les tempêtes SULFUREUSES et dispendieuses. sa gorge était nouée tandis que ses ongles s'enfoncaient lentement dans sa chaire maigre et INDESCENTE.

il explosait dans les rayons OCRES de la lune. ils oppressaient les corps qui vivaient dans le besoin d'être de ceux que l'on adule.

le corps d'ernest était étalé sur le matelas, immobile, il était un spectateur PASSIF des larmes sanguinolantes qui se noyaient dans le DÉSAROI de son compagnon.

les cauchemars envahissaient de façon massive toute empreinte d'espérance en détruisant les talismans dorés des humains remplis d'espoirs. les fumées grises dévastaient l'esprit de darius. elles tabassaient sa peine et étranglaient sa haine.

les formes du corps étaient douces. elles appaisaient les CRIS. ceux qui n'existaient que dans la QUINTESSENCE de la mort. le rebond des fesses graciles épousait la danse amoureuse du rideau de SATIN avec le vent froid des soirées tristes et égratignées. les cils battaient à une vitesse folle. il défiaient les regards en privant l'humain du BALLET innoncent qui se jouait sous ses yeux. la nuit faisait voir les horreurs des songes macabres et noircis par l'hiver.

darius n'était plus maitre des BATTEMENTS de son coeur. l'euphorie provoqué par la maigre vision de son SANG qui coulait avait pris possession de ses gestes et de sa FOLIE.

la fureur SACCAGEAIT sa peau. ses ongles fins et aiguisés se plantaient frénétiquement dans sa CHAIR, en effleurant quelques frissons d'une caresse DESTRUCTRICE. il avait perdu le contrôle. les cicatrices se retrouvaient recouvertes par de nouvelles plaies causées par une attaque trop sauvage et trop puissante de NOVEMBRE.

il s'en était pris au mur et aux armoires. son poing PERCUTAIT toute trace de présence, en omettant leur nature, pour les détruire et faire vivre la douleur dans tout le corps. les ONDES de CHOC étaient bleutées. elles gagnaient du terrain sur les fragments de peau nue. la peau NUE de darius qui empestait la douceur des MATINS sans avenir

il frappait.
congnait.
détruisait.
et
insufflait à ses failles les envies de FUIR les plus immenses.

son souffle s'était coupé. c'est dans la RAGE que le jeune garçon s'était assis sur le lit, les poings tremblants et le corps couvert de frissons provoqués par la colère. ses cauchemars l'avaient attrapé par la GORGE. ils avaient faits de lui un simple PANTIN répondant et reproduisant la danses incongrue des nuits faites pour être HURLÉES

son visage était TUMÉFIÉ. de sa lèvre inferieure s'écoulaient quelques maigres gouttes de sang causées par la COLISSION de la colère contre ses maux invisibles. c'était alors avec les avants bras DÉCHIQUETÉS par la fureur que darius avait réussi à calmer les désirs de douleur que le froid lui hurlait dangeureusement.

ernest était toujours étendu dans les draps blancs, ignorant tout de l'origine de la DESTRCUTION de la chambre et des quelques traces de sang qui s'étaient déposées sur le matelas.

darius était attrapé quelques fois, par ses CAUCHEMARS et par la folie à laquelle ils inspiraient. quand les hurlements devenaient maîtres de son SANG, darius était le BOURREAU de ses propores sentiments.

ét(r)eindre la lumière Où les histoires vivent. Découvrez maintenant