épilogue - étreindre la lumière

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les effusions de couleurs  agressaient violement votre corps dépourvu d’envies d’exister autrement que dans l’ordinaire. vous regardiez la lumière, douce, immobile et immortelle entre les étreintes submergées par l’horizon et ses teintes bafouées dans leurs cascades de folie. vous êtes, devant les éclats du soleil levant, de simples humains immobiles dans toute la grandeur que le soleil impose.

vous embrassez tendrement la douce mélodie des astres en colère. novembre était, à l’heure où les coeurs pleurent, un bourreau pathétique qui se noyait dans les ivresses de passions que vos corps, pantins désarticulés, apprivoisaient au creux des verres vides.

la lumière était grandiose. elle arpentait les courbes de la nuit révolue en caressant lentement la douceur de vos frissons froids et mal habiles. la chaleur des corps déambulait dans les allées que vos plaies avaient tracées, innocemment, sans oublier les caresses amoureuses du sang perlant sur votre lèvre.

quelques corps se percutaient dans le dehors fait de lumière nouvelle et éreintée par les passants les plus langoureux. ils avançaient, bancalement, pour trouver à leur tour toute la hargne nécessaire et présente dans leurs maux révolus pour chanter le jour futile. le réveil des beautés multiples se détachait des léthargies nouvelles de la violence.

les hématomes étaient tels un coucher de soleil, imposant, dans ses reflets orangés qui se glissaient au coeur de l’asphalte. vous regardiez vos plaies. elles étaient rosées, déchirantes et ouvertes sur les pleurs séchés de la nuit endormis. vous étiez, dans votre grace habituelle, ébranlés par le manque de froid et de couleurs funestes dans les quelques rayons qui courraient maintenant sur votre peau.

les humains créaient un boucan esclave de ses passions douces et révolutionnaires, comme un cri teinté par l’amertume fauve qui le compose. paris débordait de vie maladroite. les rues s’éveilllaient, tendrement, dans l’ombre des lampadaires éteints et au halo lumineux maintenant innéxistant.

l’aube grandissait dans la quintessence du soleil, grandiose, tendre et embrassée par toute les lèvres solitaires qui se perdaient quelques fois au détour des orages violets.

la lumière était vivante. elle pleurait son ivresse fanée entre nuits sans failles et automne apaisant. elle remplissait les corps des humains aux cheveux rouges et noirs, qui, dans leurs appartements aux volets barricadés, arpentaient les corps une dernière fois dans l’igorance et la fureur que les stroboscopes immobiles provoquaient. ils faisaient fuir leurs révolutions abaondonées pour s’adonner aux passions les plus prenantes, celles qui veulent attrapper le soleil pour se faire esclave de sa lumière domniatrice.

maux dits
au creux de soir
abandonné
quans l’aube rougeoie violemment
sur l’ombre des corŝ en détresse
elle éteint les lumières artificielles
pour s’en alller étreindre
celles qui font renaître les novembres
échoués.

submergés, vous observiez de votre regard aiguisé, les pavés froids qui refletaient les grandeurs de la lumière. elle était fauve. elle tuait, sans crainte des représailles, les bourreaux et assassins qui tuent sans regrets la tendresse des soirs d’étés.

vous étiez, seuls dans le matin nu, un corps qui se résumait à son ignorance des pleurs incandescents. les rayons de vox sourires se perdaient, fébrilement, dans les aubes et les horizons floutés pas vos baisers langoureux. vous écrasiez vos bourgeons épineux, tendrement, pour fuir dans vos désirs, ét(r)eindre la lumière, dans l’éclipse du soleil incandescent.

FIN

coucou :)
enfin, cette œuvre est terminée
j'ai pris du temps pour l'écrire et j'ai beaucoup apprécié ça, j'espère que tu as aimé la lire :)
un-deux-trois-soleil  en a écrite une aussi, en même temps que moi et l'a postée avec moi, fonce lire ce qu'elle a écrit si ce n'est pas déjà fait :)

merci pour ton attention et ta lecture, bonne soirée, journée, nuit où je ne sais quoi :)

maïa ☀️

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