Tout changer !

Chapitre 10 :

Au petit matin elle fut réveillée par un vent frais qui parcouru son corps. Elle posa sa main à côté, les yeux encore fermé, la place était vide et froide. Elle se redressa dans le lit se frottant les yeux. Elle sourit en voyant son homme de dos sur le balcon. Elle attrapa le plaid qu'elle passa sur ses épaules avant de le rejoindre.

- Bonjour bel homme !
- Bonjour jolie demoiselle ! Je t'ai pas réveillé en me levant ?
- Non c'est ton absence qui m'a réveillé, j'ai eu peur que hier ne soit qu'un rêve.
- Je suis bien là. Je me suis réveillé et j'ai voulu voir cette magnifique vue.
- La première chose que j'ai vu en me réveillant c'est toi et je dois dire que ça m'avait manqué.
- Tu vas attraper froid mon amour.

Fred la prit dans ses bras et l'entraîna dans la chambre il referma la porte fenêtre. Il l'entraîna dans le lit. Alice s'allongea dans ses bras et passa sa main sur son ventre. Fred fit de Même pour sentir sa fille.

- tu pleures ?
- Je me sens con... j'ai raté tellement choses.
- Eh ! Mon amour le plus important pour moi c'est que tu sois là. Dit elle en se redressant et mettant sa main sur sa joue.
- J'ai quand même était absent pendant 2mois.
- T'étais là quand même pour les enfants. Elle tu sais C'est quand elle sera là qu'elle aura le plus besoin de Toi.
- Mais toi ?
- moi ?
- Je t'ai délaissé, je t'ai fait du mal.
- Je ne vais pas de mentir ton absence m'a brisé. J'ai pleuré chaque soir des que les enfants dormaient. Je t'en ai voulu, je me suis sentie abandonnée. J'ai eu la sensation d'avoir perdu un bout de moi même, j'étais vide. Sans les enfants je n'aurais pas tenu. Ma bulle C'était de la sentir bouger. Il n'y avait qu'elle et moi. C'était les seuls moments où je ne pensais pas a ton absence.
- Je m'en veux. Je suis désolé.
- C'est fait maintenant, on peut rien y changer. On va Juste réapprendre à vivre ensemble et moi à te faire confiance. Je suis sur que notre amour sera toujours aussi fort et qu'il nous aidera à surmonter tout. Je dis pas que ça sera simple, que Je gomme ton absence mais j'ai besoin de toi dans ma vie. Ca C'est une certitude. Alors on va avancer ensemble.

Fred resta sans voix. Elle le regarda intensément avant de l'embrasser.

- On va y arriver mon amour ! T'es là c'est déjà le début de quelque chose. Puis je t'ai dit oui hier il me semble, c'est que je crois en nous. Alors accroche toi à ça quand tu doutes.
- Tu crois qu'on va réussir à être heureux ?
- J'en suis sûr. On l'était jusqu'à ce que je ressente le besoin de changer de vie. On n'avait réussi à construire quelque chose de beau tout les deux alors je suis sûr qu'on va se relever et réussir à rebâtir ça ici. Tu sais c'est apaisant la vie ici mais sans toi ça ne vaut rien. Tu ne serais pas venu j'aurais fini par rentrer. Je me suis rendu compte dans tout ça, que l'endroit où je suis la plus heureuse C'est à tes côtés et ça peut importe ou ça veut dire vivre. Sans toi je suis heureuse nul part.
- J'ai réfléchi aussi et t'as raison pour nos enfants quitter Paris c'est le meilleur qui soit. On sera plus présent pour eux, on va leur apprendre d'autre chose, à voir la vie autrement. Je veux qu'on est le temps de profiter des moments avec notre fille. J'ai compris ce que tu as ressenti quand tu m'as cru mort, quand tu m'as vu me faire arrêter. T'as vu notre vie s'effondrer. Je l'ai vu en te voyant partir. J'ai mis du temps à avoir le déclic que je devais tout quitter pour toi.
- Je t'aime !
- Maman ! maman ! maman ! Les coupa Paul.
- Calme toi mon bonhomme viens là faire un câlin et me dire qu'est ce qu'il t'arrive.
- on peut aller jouer à la plage ?
- Alors il est un peu trop tôt pour ça. Mais je te propose déjà de faire un gros câlin puis Pipou il va nous faire un bon petit déjeuner. On va se préparer tranquillement et après on ira sur la plage.

Paul se faufila a côté de sa mère pour se loger dans les bras de son Pipou. Alice se rallongea contre son homme posant une main dans le dos de son petit garçon. Elle sourit en profitant du moment.