Chapitre 12 :

801 23 9
                                    

Fred avait eu le temps de faire le repas lorsqu'Alice se réveilla. Elle se leva sous l'œil protecteur de Fred.

- Je vais au toilette mon amour pas la peine de me regarder comme ça.
- Je n'ai rien dit.

Elle revient très vite s'installer dans le salon sans un mot.

- ça va ? Dit Fred pour casser le silence.
- Oui.... ça va être long...
- Mais non on va s'occuper du canapé t'en fais pas.
- On va s'entretuer surtout si tu restes coller à moi pendant 4 semaines.
- J'ai pas prévu de rester coller à toi 24h sur 24, 7 jours sur 7 pendant 4 semaines. Juste d'être là quand t'as besoin de soutient.
- Merci. Vous avez acheté quoi du coup ?
- Les tenues de sports d'Ada et des cadeaux de noël parce qu'il faut bien commencer a y penser sérieusement.
- Heureusement que t'es là pour y penser c'est dans 2 semaines et je n'ai que le tiens et celui de Victor.
- J'ai celui de mes filles, de ma mère, le tiens et j'ai des idées pour les enfants, faudra qu'on en discute quand on sera que tout les deux. Oh et j'en ai pris un pour la merveille qu'il y a dans ton ventre. J'ai réservé un traiteur aussi parce que je me suis dit que vu ton état ça serait plus sérieux qu'on est pas à pensé au repas.
- Mais qu'est ce que je ferais sans toi ?
- Je sais pas comment t'as fait pendant 2 mois ?
- Fred...
- Pardon, C'était pas très malin. Je vais aller sortir le plat du four et servir les assiettes. On va passer à table.

Le repas se passa calmement, Ada ne cessa de parler de ses nouvelles chaussures. Après mangé Alice monta avec cette dernière pour les voir avant d'aller s'allonger dans son lit. Ada la suivit pour passer un moment câlin avec sa maman.

- ca va avec papa ? Vous aviez l'air en froid pendant le repas....
- Oui ma puce c'est juste qu'avant de manger il m'a rappelé sans faire exprès à quel point ça avait compliqué les deux mois sans lui. Mais des petits coup bas comme ça y en aura encore un peu, parce que j'ai besoin de temps pour digérer tout ça et m'habituer à ce qu'il soit à nouveau là. Ne plus avoir peur qu'il reparte. Et avec le bébé c'est compliqué, j'ai des hormones en ébullition. Mais je te promet tout le monde va retrouver sa place et les choses vont rentrer dans l'ordre faut pas que tu t'inquiètes ma puce.
- J'aime pas vous voir triste ou fâchés.
- Moi non plus mais en ce moment on est plutôt heureux je suis juste bien fatiguée du coup moindre petits mots de travers ça m'affecte. Mais c'était vraiment pas grand chose.
- Je m'inquiète pour toi maman.
- Ma puce, je t'aime ! Et je te promet qu'il n'y a pas de raison de s'inquiéter...
- Toc ! Toc ! Toc ! Fit Fred en rentrant d'un pas hesitant.
- Mon amour ! Répondit Alice en lui faisant signe de venir contre elle.
- Je vais vous laisser....
- Eh ma belle je te promet que je vais bien et que tout ira bien. Je t'aime !
- Moi aussi je t'aime maman.

Une fois Ada eu quitté la chambre Fred s'installa à côté de sa femme et s'excusa à nouveau pour ses mots.

- On n'en parle plus ? Fini-t-elle part dire.
- D'accord... Comment tu te sens ?
- Épuisée. Je veux juste tes bras et me détendre contre toi.
- Si je te faisais couler un bain ?
- je dis pas non.

Fred embrassa sa belle avant de se lever pour aller mettre l'eau à couler. Ils passèrent leur soirée l'un contre l'autre dans la baignoire à débattre de prénom pour leur fille. Alice savoura le moment. Puis ils allèrent se coucher.  Le lendemain ils profitèrent du dimanche tranquillement. Vers 16 heures on sonna à la porte.

- Tu peux aller ouvrir mon amour ça doit être Paul.

Fred s'exécuta en râlant un peu, il avait pas très envie de voir Matthieu.

- Bonjour Marquand ! Dit ce dernier d'un ton assez froid. Alice n'est pas là ?
- Bonjour Matthieu. Si dans le salon, vas y entre. Et toi mon bonhomme ce week-end ?
- C'était trop bien avec papa Matthieu j'ai été à la fête foraine et on a fait plein de manège.
- Waouh mais t'as été trop gâté mon petit cœur. Fit Alice.

Tout changer !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant