Chapitre 11 :

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Quelques jours étaient passé depuis ce week-end de retrouvailles. On était vendredi, Alice attendait Paul à la sorti de l'école.

- Je croyais c'était papa qui venait me chercher ?
- Non j'ai dit que je venais te chercher et que je t'amenais à papa. Trop pressé de voir papa t'as tout compris de travers.
- Ah peut être. Pipou il est pas là ?
- Non il est parti voir avec Ada pour l'inscrire à la danse. Tu viens papa il va nous attendre.

Paul attrapa la main de sa maman pour regagner la voiture. Ils allèrent jusqu'au point de rendez vous. Alice sortie le sac de Paul pour le week-end du coffre pour le donner à Matthieu.

- Salut !
- Salut Matthieu ! Paul t'oublies pas ton cartable et surtout t'oublies pas tes devoirs. Je t'ai tout mis pour le week-end.
- Merci. Toi ça va ?
- Oui ça va merci. Paul t'es sage avec papa.
- Promis maman !
- Et si tu peux pas faire ses devoirs tu me le ramènes pas trop tard dimanche qu'on n'est pas ça à finir à pas d'heure.
- T'en fais pas Alice. D'ailleurs on va commencer par les devoirs comme ça on sera débarrassé.
- Bon Bah je vous laisse alors.
- Maman attend !

Paul courra dans les bras de sa maman pour lui faire un câlin. Elle lui rappela de faire doucement a cause de la petite sœur. Il fit un bisou à son ventre avant de partir avec Matthieu. Alice les regarda s'éloigner avant de remonter dans sa voiture pour rentrer. Après avoir allumé le sapin et les guirlandes de la maison elle s'allongea dans le canapé avec un livre. Lorsque Fred rentra il se pencha au-dessus d'elle pour lui déposer un tendre baiser.

- enfin tout les deux ! Dit il.
- T'as fait quoi de notre fille ?
- Elle fait un cours de danse pour essayer et après elle va dormir chez une copine.
- C'est bien que t'es réussi à l'amener...
- Pourquoi ?
- Parce que depuis qu'on est arrivé je lui en parle et elle voulait pas. De toute façon ça fait 3 mois qu'elle me mène la vie dure et que des qu'elle peut me dire non elle le fait même si c'est elle qui est désavantagée.
- C'est l'adolescence ça. J'en ai connu une autre comme ça. Ça va lui passer.
- J'espère mais déjà que tu sois là ça me soulage... ça devenait compliqué à gérer toute seule.
- Pourquoi tu ne m'as pas appelé pour me dire ça ? J'aurais essayé de lui parler.
- C'était assez compliqué comme ça je voulais pas qu'en plus ses week-end à Paris tournent sur ça. J'avais espoir que ça la calme et que ça l'aide à se sentir mieux.
- Mon amour, on se calme et on arrête de pleurer.
- C'était tellement dur sans toi je suis épuisée.
- Je suis là maintenant. Je te lâche plus.
- J'aimerai te croire Fred, j'aimerai en être persuadé mais j'ai cette voix qui me dit que t'as disparu une fois de ma vie alors tu peux le faire une deuxième fois. Va falloir du temps pour que ça ne traverse plus mon esprit.
- Je suis désolé mon amour.
- Arrête de t'excuser, je te dis pas ça pour que tu culpabilises, je te le dis parce que c'est ce que je ressens, que j'ai besoin que ça sorte.
- Je t'aime !

Alice lui fit signe de la prendre dans ses bras, elle avait besoin de le sentir contre elle. Depuis qu'il était revenu toute les raisons étaient bonne pour se coller à lui, sentir sa respiration, son cœur qui bats. Fred sentait bien qu'elle avait besoin d'être rassurée.

- J'ai réservé une table dans un petit restaurant avec une vue sur la mer, pour vraiment marquer le coup de cette soirée en amoureux.
- t'es vraiment merveilleux.

Alice embrassa son homme avant de monter se changer et se préparer à sortir. Pendant qu'elle se changeait elle ressenti quelques contractions. Elle redescendit sans en dire un mot et ils partirent au restaurant en amoureux. Ils profitèrent de la soirée tranquillement même si Alice paraissait un peu absente. Sur le chemin du retour Fred s'arrêta.

- qu'est ce qu'il t'arrive mon amour ?
- Rien ça va...
- T'es ailleurs je le vois bien.
- Je m'inquiète pour Paul c'est tout....
- La vérité ?
- T'es agaçant à me connaître par cœur comme ça... J'ai eu des contractions et je te l'ai pas dit Parce que je voulais pas gâcher la soirée mais ça va mieux c'est passé. De toute façon on a rendez vous demain matin on verra bien...
- T'aurais du me Le dire on serait resté à la maison tranquille. Faut que tu me parles Alice, j'ai besoin de savoir quand ça va mais aussi quand ça va pas. Surtout quand ça concerne le bébé.
- Maintenant tu sais j'ai eu quelques contractions je reconnais que ça m'inquiète un peu, mais ça c'est arrêté donc on ne panique pas. On va rentrer et je vais aller m'allonger. On verra demain pendant le rendez vous ce qu'on nous dit.
- Et si ca recommence tu me dis ?
- Promis mon amour.

Il se pencha pour l'embrasser avant de redémarrer. Il lui posa la main sur la cuisse pour lui montrer qu'il était là. Alice posa la sienne et entremêla ses doigts à ceux de Fred. Il la sentit se détendre petit à petit, une fois devant la maison, elle s'était assoupie. Il sortie de la voiture et fit le tour pour lui ouvrir la portière.

- Petite marmotte on est arrivé.

Elle ouvrit difficilement les yeux et sortie de la voiture en lui tenant la main. Une fois la porte d'entrée passé il la porta jusqu'à la chambre la sentant fatiguée.

- Ça ne va pas mieux je me trompe ?
- J'ai juste un gros coup de fatigue mais ça va je te promet je n'ai pas de contractions.
- D'accord.

Alice se changea rapidement et elle s'allongea. Fred prit le temps de ranger un peu la maison, de vérifier que tout était fermé avant d'aller s'allonger avec elle. Elle dormait déjà à poing fermé. Elle se réveilla que lorsque son réveil sonna au petit matin. A peine elle ouvrit les yeux que Fred entra dans la pièce avec un plateau contenant le petit déjeuner.

- Bonjour vous !
- Bonjour vous !
- Fais gaffe je risquerai d'y prendre goût au petit déjeuner au lit. C'est le 3ieme en une semaine.
- Tant que c'est pas tout les jours que tu le demandes.
- Je pourrais.

Ils s'embrassèrent avant de déguster le petit déjeuner en rigolant, se câlinant avant de se préparer pour aller à leur rendez vous. Dans la salle d'attente, Alice commença à stresser un peu.

- Eh mon amour ça va ?
- J'ai peur de ce qu'on va me dire.
- y a pas de raison...
- Madame Nevers C'est à nous.

Alice se leva en tenant la main de Fred. Elle s'installa où lui indiqua le gynécologue.

- Vous m'avez l'air un peu stressée.
- J'ai eu des contractions hier en début de soirée...
- Et depuis ?
- Rien du tout.
- Bien on va regarder tout ça.

Il resta silencieux en observant le bébé. Alice regardait Fred en continuant à serrer sa main. Lui ne quittait pas l'écran des yeux.

- Alors ? Fini par dire Alice.
- Elle va bien mais va falloir vous reposer au maximum et limiter les déplacements. Elle est bien basse et le travail peut se déclencher à tout moment.
- Ca veut dire que je suis alitée ?
- Exactement pour les 4 prochaines semaines. Ça serait bien que cette petite puce reste au chaud au moins cette durée là.
- D'accord.
- Mais ne vous inquiétez pas si vous restez bien allonger tout va bien se passer.
- Concrètement qu'est ce que je dois faire ?
- Rester allongée, limiter vos déplacements au strict nécessaire. Et si vous avez des contractions régulières vous venez à l'hôpital tout de suite.
- D'accord.
- Mise à part ça vos résultats d'analyses sont très bons et cette petite fille est en pleine forme, regardez, vous n'avez même pas pris le temps de regarder.

Alice tourna la tête vers l'écran les larmes aux yeux, elle ne pu les retenir en voyant son bébé. Fred s'approcha d'elle et lui glissa quelques mots à l'oreille. Elle posa sa main sur sa joue sans quitter des yeux l'écran. Alice resta sur son petit nuage le reste du rendez vous. Une fois rentré ils s'installèrent dans le salon devant un film. Fred garda Alice dans ses bras et la chouchouta tout le reste de la journée. Dans l'après midi Ada rentra.

- Alors ce cours de danse ? T'as laissé le chèque ou pas ? Demanda Fred.
- Oui c'était trop bien et ça m'a fait du bien. Désolé maman de ne pas t'avoir écouté.
- T'en fais pas ma puce, je sais que les derniers mois n'ont pas été facile pour toi. Mais je veux que tu me promettes Une chose....
- Oui ?
- Que maintenant que papa est revenu tu vas arrêter tes crises à tout va. Surtout que tu vas nous parler au lieu de t'énerver parce que dans tout y a des solutions. Et les solutions on les trouve en discutant.
- Je vais faire de mon mieux maman. Oh et avant que j'oublie est ce qu'on pourra aller m'acheter des nouvelles tenues de sports mes baskets sont trop petites ?
- Tu peux y aller avec papa si tu veux.
- Pourquoi pas avec toi ?
- Parce que je suis obligé de rester allonger à partir de maintenant pour ta petite sœur. Il faut pas qu'elle naisse trop tôt. C'est le médecin qui me l'a prescrit. La je fatigue,  je vais faire une sieste donc c'est le moment idéal pour vous pour aller faire les magasins.
- C'est rien de grave pour le bébé ?
- Non c'est juste qu'elle peut naître à tout moment et faut que je reste allonger pour éviter de provoquer l'accouchement.
- D'accord ! Bon papa on y va ?
- Tu perds pas le nord ma fille ! Je mets mon manteau et on est parti. Puis toi tu ne bouges pas.
- Promis.

Alice passa l'après midi à dormir pendant qu'Ada et Fred firent les magasins. Ils rentrèrent en début de soirée les mains pleines de sacs.

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