Chapitre 6 :

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Le week-end avait été difficile moralement, Alice commençait à douter de son choix. Une semaine était passée depuis leur installation, les enfants avaient passé le week-end à Paris, Alice n'avait pas souhaité y aller. Ce matin la, elle réveilla ses enfants pour la rentrée à l'école. Ada se prépara et parti sans un mot. Quand à Paul il avait hâte de découvrir sa nouvelle école. Il était fier d'y aller avec sa maman.

- Tu va être sage mon bonhomme D'accord ?
- Oui maman.
- Ce soir c'est papy qui vient te chercher.
- Pourquoi ?
- Parce que je dois aller au travail et que je suis pas sûr de finir à temps pour venir te chercher.
- D'accord.
- Mais tu rentres pas tard ?
- Non promis.

Une fois sûre qu'il soit bien dans l'école Alice se balada dans les rues jusqu'à rentrer chez elle et prendre la voiture pour se rendre dans son nouveau lieu de travail.

- Madame Nevers ! Je suis ravis de vous accueillir. Je vais vous montrer votre bureau.
- En ce qui concerne mon greffier ?
- On a eu une candidature qui a fait la différence.
- Ah bon ?
- Oui un certain Lemmonier, vous connaissez ?
- C'est pas vrai qu'il m'a suivi jusque là. Murmura-t-Elle.
- Vous dites ?
- Je Vous demandais si son prénom était Victor ?
- Oui C'est ça.
- Je travaillais avec lui à Paris, ça fait quelques années que l'on collabore c'est incroyable qu'il soit ici.

Une fois dans son bureau il lui expliqua les affaires en cours et qu'elle pouvait revoir la décoration si ça ne lui convenait pas. Elle passa la matinée à feuilleter les dossier Et vers midi Victor fit eruption dans le bureau.

- Oh Victor ! Vous avez bien caché votre jeu.
- Je ne me voyais pas vous lâcher Alice et puis y a rien qui me retenait à Paris.
- Ça me fait plaisir que vous soyez là.
- Comment ca va avec Fred ?
- C'est compliqué... On ne C'est pas vu depuis que je suis ici. On s'appelle souvent mais c'est compliqué.
- Je l'ai vu la semaine dernière il n'avait pas l'air bien.
- Je le suis pas non plus mais je tiens grâce aux enfants.
- Ça va s'arranger.
- J'espère Victor, j'espère. Si vous veniez manger à la maison ? Ça ferait plaisir aux enfants.
- Avec plaisir.

Ils passèrent la journée à s'imprégner des infos des enquêtes courantes. Ils rentrèrent en même temps chez Alice.

- Maman ! T'aurais presque pu venir me chercher à l'école.
- Oui, presque. Je t'avais dit que je serais un peu juste.
- Tonton Victor ! Qu'est ce que tu fais la ?
- Moi aussi j'emménage dans la région.
- Trop bien.

Alice regardait son fils avec Victor, elle était émue ça lui rappelait Paris.

- Les gens sont trop nul ici je veux qu'on rentre à Paris. Gueula Ada en claquant la porte d'entrée.
- Qu'Est ce qu'il t'arrive ma chérie ?
- C'est nul c'est tout. Et c'est à cause de toi si on est là. Répondit elle en claquant cette fois la porte de sa chambre.
- Ne faites pas attention.
- C'est Comme ca tout les soirs ?
- Heureusement non Mais 90% du temps.
- Vous tenez le coup avec la grossesse en plus ?
- J'ai besoin de Fred.... dit elle en fondant en larmes.
- Il vient quand ?
- Je ne sais pas.
- Vous pouvez pas y aller ?
- Je rêverai d'une soirée qu'avec lui, en tête à tête d'avoir ses bras pour moi toute seule.
- Bah prenez un train. On a rien pour l'instant si vous ratez une après midi et une matinée ce n'est pas la mort.
- Je vais y réfléchir.
- Non vous ne réfléchissez pas profitez y a votre père y a moi. Vous prenez des billets pour demain dans l'après midi et après demain matin.
- Je n'ai pas le choix ?
- Non Et si je dois vous mettre dans le train et attendre qu'il soit parti pour être sûr que vous vous défiliez pas je le ferai.

Alice s'exécuta et profita du reste de la soirée. Le lendemain elle était excitée à l'idée de passer une soirée avec Fred elle passa un bon moment à se préparer avant que Victor vienne la chercher pour l'amener à la gare.

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