Chapitre 1 :

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Alice est procureur et Fred commandant de police. Depuis quelque temps ils vivent de grand chamboulement dans leur vie. Le retour de l'ex d'Alice est père de son fils principalement. Ils ont décidé de prendre quelques jours pour eux, quelques jours qui n'auront pas été de tout repos. Fred aura été accusé de meurtre, le voir en cellule avait anéanti Alice, encore plus quelques heures avant quand elle l'avait cru mort. Ils étaient enfin blanchi de tout soupçons, ils pouvaient enfin rentrer retrouver leurs enfants après ce week-end qui avait été rallongé de plusieurs jours.

- Les valises sont bouclées on peut rentrer.
- Attend j'aimerai te montrer quelque chose avec qu'on rentre.
- D'accord.

Alice attrapa la main de Fred et le guida jusqu'à la plage. Ils s'installèrent en haut de la falaise l'un contre l'autre.

- Tu voulais me montrer quoi ?
- Je voulais profiter d'un coucher de soleil. Puis je voulais te parler.
- Je t'écoute.
- Ça te manque Paris ?
- Oui. J'ai hâte de rentrer. Pourquoi pas toi ?
- Non... J'ai envie de changer de vie Fred. J'en peux plus moi de plus respirer, de courir partout, tout le temps. Puis les enfants, on les voit peu les enfants.
- Moi J'aime bien les bistrots, les gens, Et on a nos amis la bas.
- Pour ce qu'on les voit nos amis Fred.
- Tu la vois comment notre vies ?
- A la campagne avec nos enfants avec un jardin et des pommiers.
- J'aime pas trop les insectes.
- Où alors au bord de la mer, y a des palais et des commissariats partout.
- Oui mais je l'aime bien le 36 et notre vieux palais.
- Fred... Je te le redis, je veux changer de vies, je veux plus passer à côté de mes enfants, nos enfants.
- Qu'Est qui t'as donné cette envie ?
- D'avoir cru que t'étais mort, t'avoir vu dans cette cellule. J'ai vu ma vie s'effondrer. Puis ce week-end était d'abord fait pour qu'on se retrouve. On ne trouve pas de temps pour nous à Paris. On est tellement sous pression tout le temps qu'on ne sait même pas la relâcher... Regarde le fiasco de ce week-end.
- Alors épargne moi d'un doute mais c'est qui qui a voulu mettre son nez dans l'enquête ?
- C'est un reproche ?
- Non C'est un constat.
- Tu comprends vraiment rien. Dit elle en se levant énervée.
- Alice ? Dit il en se levant tentant de la rattraper.

Il la prit dans ses bras sans savoir quoi dire, il ne comprenait pas sa reaction. De son côté Alice, n'arrivait pas à dire ce qu'elle voulait. Les mots ne sortait pas. Fred n'avait pas envie de finir ce week-end sur une prise de tête, il voulait juste la voir sourire.

- Je suis désolé. Dit il.
- au lieu d'être désolé est ce que tu peux promettre d'envisager l'idée qu'on change de vie ? Je ne veux pas forcer, juste que tu y réfléchisses.
- Qu'est ce qu'il t'arrive mon amour ? Je pensais que notre vie te plaisait.
- Je le pensais aussi, mais je ressens le besoin de passer plus de temps avec les enfants et avec toi.
- Je vais y réfléchir alors. Mais toi promets moi que quelque soit ma décision tu l'accepteras.
- Oui.

Ils marchèrent jusqu'à leur voiture, Alice resta silencieuse tout le chemin du retour. Elle n'avait pas réussi à lui dire ce qu'elle voulait. Ça la renvoya 10 jours en arrière.

10 jours auparavant...
Fred était parti déposer Paul à l'école, elle prenait son petit déjeuner tranquillement lorsqu'elle fut prise de nausée. Elle se précipita pour vomir dans les toilettes. Elle passa dans la salle de bain, fit glisser sa nuisette le long de son corps pour prendre sa douche. En sortant, elle se mit face à son miroir, s'appuyant sur le lavabo. Il lui fallut quelques instants avant de reprendre ses esprits, elle sortie de la salle de bain avec une serviette autour d'elle et se dirigea dans le salon vers son sac. Elle attrapa sa plaquette de pilule.

- C'est pas possible ! Pensa-t-elle à haute voix. Non pas maintenant c'est pas possible.
- Qu'Est ce qui ait pas possible mon amour ! Dit Fred en montant les marches de l'entrée.
- Matthieu qui demande si il peut avoir Paul plus longtemps qu'un week-ends. Dit elle en jetant sa plaquette dans son sac.
- il va nous faire chier encore longtemps celui là ? Dit il a son niveau.
- Je ne sais pas mais n'en parlons plus.

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