Tout changer !

Chapitre 4 :

Lorsqu'Alice sorti de la salle de bain, elle se glissa dans ses bras comme elle avait l'habitude de faire, elle attrapa ses mains et entrelaça ses doigts avec ceux de son homme.

- Tu regardes quoi ?
- Des photos des enfants petits. Ils ont grandit tellement vite. Je t'ai connu Juliette était Une ados maintenant elle a sa vie. Puis y a Paul qui est né. Y à Lucie qui a débarqué dans ma vie et Ada. Puis bientôt ce petit bout. Dit il en touchant le ventre d'Alice.
- Ce que je vois dans tout ça c'est que dans n'importe quelle situation t'es un papa formidable et surtout un homme incroyable. Je suis heureuse de t'avoir dans ma vie.
- Pourquoi c'est toujours si compliqué entre nous ?
- Parce qu'on s'aime et que l'amour c'est pas simple encore moins quand c'est aussi puissant que l'amour que l'on se porte l'un à l'autre.
- ça l'était jusqu'au retour de Matthieu.
- C'est pas le retour de Matthieu qui a tout chamboulé c'est le bébé et le week-end riche en émotions. Mais si on oubliait un peu tout ça pour l'instant et qu'on pensait à s'aimer comme on sait si bien le faire. Genre comme ça. Dit elle en se redressant pour l'embrasser passionnément.
- J'aime bien l'idée. Dit il en se mettant sur elle.

Il passa sa main le long de sa hanche, lui déposant de tendre baiser un peu partout. Il lui ôta sa nuisette pour pouvoir profiter pleinement de son corps. Alice passa ses mains sur le torse nu de son homme avant de le faire chavirer et de se mettre à califourchon sur lui. Leurs corps s'allièrent pour un échange passionné. Alice mit sa main sur sa bouche pour étouffer ses gémissements. C'est à bout de souffle qu'elle se laissa tomber dans ses bras. Fred passa ses doigts délicatement le long du bras de sa belle tout en reprenant ses esprits.

- ça va me manquer ce genre de moment juste quand on en a envie quand tu seras loin.
- Je ne veux pas partir si loin. J'ai demandé à être en Normandie c'est quoi, 3 heures de routes.
- Je croyais que tu ne savais pas ?
- Je ne sais pas pour l'instant mais j'ai demandé en priorité cette zone. On n'en est pas là, alors ne gâchons pas ce moment merveilleux avec ça.
- T'as raison désolé c'est plus fort que moi.

Alice se redressa et le regarda dans les yeux. Elle lui déposa un tendre baiser avant de se lever. Elle renfila sa nuisette avant de quitter la pièce. Elle regagna la cuisine pour se servir une assiette de restes quelle mit à chauffer et la mangea tranquillement. Fred la retrouva, il passa ses mains sur épaules et lui déposa un tendre baisers sur le crâne.

- Je pensais que tu reviendrais plus vite te coucher.
- J'avais faim. Pour une fois que c'est moi qui m'échappe pour manger après l'amour.
- Je peux ? Dit il en attrapant une fourchette.
- Oui.

Ils mangèrent tout les deux dans la même assiette en se taquinant, riant, profitant d'un moment simple avant d'aller se coucher.
Depuis ce soir là, 3 mois étaient passés. Fred faisait comme ci Alice n'avait jamais prévu de partir. Aujourd'hui ils avaient rendez vous chez le gynécologue pour la première échographie d'Alice. Lorsque Fred vit son bébé et entendu son petit cœur battre il fut traverser par une immense vague de bonheur. Mais très vite c'est la tristesse de pas être là au quotidien qui pris le dessus. Il quitta la pièce sans un mot avant même que l'examen fut fini. Après avoir fini le point avec le docteur Alice sorti retrouver Fred. A peine elle arriva à son niveau que son téléphone sonna. Alice se décomposa légèrement en écoutant ce qu'on lui disait.

- Une affaire ?
- Non...
- C'est quoi alors ?
- Un poste....
- Pour quand ?
- Je dois être sur place dans 1 mois.
- Alice tu m'avais promis.
- J'ai dit oui.
- Non tu peux pas...
- Je suis désolé.
- Et les enfants ?
- On va en parler ce soir et on verra.
- Et le bébé tu leur dis quand ?
- Ce soir aussi.
- C'est où ?
- Deauville.

Fred n'ajouta rien de plus, il savait qu'il deviendrait méchant si il disait à chaud ce qu'il ressentait. Une fois rentré il se changea pour aller courir sans un mot. Alice se changea. Elle enfila une tenue dans laquelle elle se sentait moins à l'étroit. Elle s'installa dans le canapé avec son ordinateur à la recherche d'un lieu à habiter, elle avait dans le projet d'acheter une maison en bord de mer. Elle passa plusieurs coups de téléphone. Elle fut couper dans sa recherche par sa fille.

- Tu rentres tôt je croyais que tu passais la journée avec Amaury.
- il avait son train à 16 heures. Tu fais quoi ?
- Je cherche une maison à la campagne.
- Tu veux toujours partir ?
- Oui... Je pars dans un mois. J'ai été mutée.
- Et nous ? Papa, Paul et moi ?
- Papa reste à Paris. Paul vient avec moi. Toi tu es libre de choisir entre la bas et ici.
- Il sait Paul ?
- Non... Je vais lui en parler quand il rentrera.
- Vous vous aimez plus avec papa ?
- Si on s'aime toujours très fort Ada et on va continuer à s'aimer. Mais des fois on fait des choix opposés. Rien ne dis que maman restera longtemps la bas comme rien ne dis que je demanderai pas ma mutation aussi pour la rejoindre. Alors ne lui en veut pas elle a besoin de ce changement c'est son droit et si tu l'aimes sincèrement comme moi je l'aime tu dois l'accepter. Je pense que tu devrais même la suivre pour toi, pour Paul.
- Donc toi tu trouves ça normal que ça seule obsession c'est de nous abandonner. On nage en plein délire. Moi il est hors de question que je la suive dans ce délire.

Ada attrapa son sac et ressortit dehors en claquant la porte. Alice regarda Fred en cherchant du soutien mais il y arrivait pas. Lui aussi avait du mal à accepter tout ça.

- J'ai trouvé une école qui veut bien prendre Paul pour la rentrée.
- Donc tu pars Vraiment ?
- Oui...
- Et ta promesse dans tout ça ?
- Fred s'il te plaît pas toi.
- Ah parce que tu croyais que moi j'allais l'accepter sans rien dire ? T'as dit oui encore une fois sans m'en parler, sans me prendre en considération dans ta décision. Tu m'avais promis que tu resterais le temps de la grossesse et que tu accoucherais ici avant de partir. T'aurais peut être pas du le garder finalement ce bébé. Dit il en se dirigeant dans la salle de bain.

Il resta un moment sous l'eau, Alice se glissa toute habillée sous la douche pour se blottir en larmes dans ses bras. Elle l'embrassa posant sa main sur sa joue.

- Si je te laisse Paul et que j'y vais juste la semaine jusqu'à mon arrêt.
- Tu te vois vivre sans ton fils ?
- Non... Je cherche mais je trouve pas de solution à part ça.
- tu vas partir avec les enfants et je viendrais dès que je le pourrais. Je poserai tout mes congés sur la fin de ta grossesse quitte à poser des congés sans soldes. Mais ne compte pas sur moi pour convaincre Ada.
- Je peux compter sur toi pour choisir une maison ?
- Alice ne me demande rien. Je ne veux pas entendre parler de ce départ, je ne veux pas t'encourager, je veux pas t'aider. Je veux pas que tu partes. T'attends un enfant de moi et je dois déjà me faire à l'idée que je ne le verrais pas grandir alors s'il te plaît laisse moi me faire à tout ça et gérer tes problèmes de ton côté. C'est ta décision assume la jusqu'au bout.
- Fred.
- La seule chose positive de tout ça c'est qu'on ne travaillera plus ensemble donc on va pouvoir se marier. Le problème c'est que quand je vois ce que tu fais de ce qu'on a construit tout les deux je suis pas sûr d'encore le vouloir.

Fred sortie de la douche il enfila son peignoir et passa dans la chambre. Alice resta habillée sous l'eau elle se laissa glisser le long de la paroi. La situation était compliquée, elle était tiraillée par son amour pour Fred et son besoin de changement. Elle fini par sortir de la salle de bain et se changer à nouveau. Paul rentra de sa journée avec Matthieu.

- Dis moi Alice je voudrais le prendre un week-end est ce que ça t'irais ?
- Oui pas de soucis.
- A lui tu lui as dit ?
- Dis Quoi ? Se questionna Matthieu.
- Madame se barre de Paris.
- Fred...
- C'est vrai ce qu'il dit ?
- Oui je suis mutée. Je pars avec les enfants dans un mois.
- On va partir ?
- Oui mon bonhomme on va aller habiter au bord de la mer. Tu vas aller dans une nouvelle école et tu te feras des nouveaux copains. On reviendra à Paris voir papa. Et papa pourra venir nous voir aussi si il veut.
- Moi je suis d'accord. Dit Paul. J'aime bien la mer.
- Tu comptais m'en parler quand au juste ?
- Je l'ai su ce matin alors s'il te plaît ne me tombe pas dessus et ne m'engueule pas. J'en ai assez d'un.
- Tu vois pour la première fois de ma vie je crois que je suis d'accord avec lui. C'est n'importe quoi. Mais bon. On se voit dans deux dodos mon bonhomme.

Matthieu quitta l'appartement. Alice prit son petit bonhomme dans les bras et s'installa avec lui dans le canapé.

- J'ai autre chose à te dire mon bébé !
- Ah oui ?
- Maman Elle a un bebe qui grandit dans son ventre.
- Un déménagement, un bébé, C'est quoi la prochaine connerie ?
- Ada t'es méchante moi je suis contente pour maman.
- la prochaine C'est que t'as pas le choix tu viens avec nous.
- Ils sont bien loin les beaux discours de Si tu veux tu peux rester avec Fred.

Alice leva les yeux au ciel en soufflant. Paul prit sa maman dans ses bras.