Chapitre 7 :

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Alice, une fois chez elle, reprit le cours de sa vie. Elle avait eu une affaire un peu compliqué, qui l'avait mis ses nerfs à rude épreuve. Elle c'était accroché à l'idée de voir Fred rentrer pour tenir le coup. Le vendredi elle rentra chez lessivée. Elle s'affala dans le canapé en attendant qu'Ada et Paul rentré de l'école.

- Maman ! T'es là !
- Oui ne suis là mon grand. Désolé Julia je vous ai fait déplacer pour rien j'aurais pu le récupérer.
- ce n'est pas grave madame Nevers.
- Pourquoi t'es pas venu ?
- Parce que je suis un peu fatiguée avec ta petite sœur dans le ventre, J'avais besoin de m'allonger.
- Pipou il arrive quand ?
- Ce soir ou demain je ne sais pas encore.
- J'espère qu'il va venir déjà le week-end dernier il est pas venu.
- le week-end dernier il a eu une affaire en urgence ça arrive tu sais.
- Si ça arrive encore ce week-end ?
- On verra bien mon petit cœur mais j'espère pas, parce que lundi on a rendez vous pour ta petite sœur et c'est important qu'il soit là aussi.
- Pipou il est le meilleur des papas donc si c'est important il va venir.

Alice sourit en prenant son fils dans ses bras. Ils se câlinèrent jusqu'au retour du lycée d'Ada.

- Qu'Est ce qu'il y a ma belle ? Pourquoi tu râles ?
- C'était une journée pourrie. Tout est pourrie ici de toute façon.
- Je me suis renseigné pour la danse, y a une salle pas loin de la maison où l'on va habiter. Si tu veux on peut t'y inscrire.
- C'est d'une salle de boxe dont j'ai besoin pas d'une salle de danse.
- Ada....

Ada ne répondit pas et fils s'enfermer dans sa chambre. Alice leva les yeux au ciel agacée par le comportement de sa fille. Son téléphone sonna, en voyant le visage de Fred s'afficher Elle décrocha.

« - Ah euh mon amour je pensais pas que tu décrocherais.
- Qu'Est ce qu'il t'arrive ?
- Je suis dans la voiture depuis plus d'une heure. J'aurais déjà dû être sur la route mais je suis incapable de démarrer.
- Fred tu peux pas....
- Je suis désolé Alice.
- Mon amour s'il te plaît. Pense aux enfants, ils ont besoin de toi. Paul te réclame depuis qu'il est rentrée de l'école. Il demande quand son Pipou va arriver. Moi j'ai besoin de toi lundi t'avais promis.
- J'ai peur de te voir dans ta nouvelle vie.
- T'as pas a avoir peur de ça. Je serai heureuse parce que tu seras là.
- Je peux parler à Pipou ?
- Oui. Je te passe Paul.
- Pipou ? Dit Paul en changeant de pièce.
- Oui mon grand ?
- t'arrives quand ? Je veux te montrer mon école, et puis la où on habite. On pourra aller jouer au ballon sur la plage puis on ira voir la futur maison ou on vivra tous ensemble avec la petite sœur. Puis maman elle va sourire.
- Pourquoi Elle sourit pas maman ?
- Non plus trop. Elle pleure le soir quand on fait dodo. Elle sait pas mais je l'entend. Du coup Je dis que J'ai fait un cauchemar pour pouvoir aller lui faire un câlin. Moi j'aime pas la voir triste. Et la je sais pas ce que tu lui as dit mais elle pleurait.
- Je pars de Paris mon grand je vais arriver tu feras sûrement dodo.
- Mais tu seras là demain matin quand je vais me réveiller ?
- Oui.
- Tu promets ?
- Je promet.
- Si tu mens bah je resterai chez tonton Victor la prochaine fois qu'on doit venir chez toi. Si tu viens pas ici je veux plus venir à Paris. Tiens maman j'ai fini de parler avec Pipou.
- Merci mon Grand.
- Je vais prendre la route. Avec les bouchons je serai là dans 3-4heures.
- Merci. Je t'aime !
- Je t'aime. Dit il en raccrochant. »

Alice se senti soulagée. Elle décida d'aller parler avec Ada. Elle s'allongea à côté d'elle dans son lit.

- Qu'Est ce qu'il t'arrive mon trésor ?
- Avec Amaury on c'est séparé.
- Pourquoi ?
- Il a dit qu'il avait rencontré une nouvelle fille à Lyon.
- ma chérie, je suis désolé. Si il fait ça, c'est qu'il ne méritait pas et tu rencontreras quelqu'un qui t'aime sincèrement.
- C'est pas ça le problème.
- C'est quoi alors ?
- C'est la distance qui fait qu'on est plus ensemble Alors J'ai peur pour papa et toi.
- C'est compliqué en ce moment mais on va surmonter tout ça.
- Pourquoi on est venu habiter ici ?
- Parce que je voulais plus vivre à Paris, parce que ça me rongeait cette vie. C'est un sentiment étrange, l'impression de ne plus vivre, juste survivre. D'être sortie de son corps, de se regarder courir partout. Puis le week-end avec ton père a Noirmoutier c'est pas super bien passé Comme tu le sais et ça m'a conforté dans l'idée de quitter Paris pour profiter de vous. Ne plus vivre dans l'angoisse qu'il vous arrive quelque chose et de ne pas avoir assez profité de la vie avec toi et ton frère, puis bientôt ta sœur. J'aurais juste aimé que ça se passe autrement avec Papa, qu'il nous suive.
- Je comprend.
- Mais on ne va pas se séparer. Et on va passer un bon week-end tout les 4, comme avant.
- Il arrive quand papa ?
- tard ce soir.
- Je peux dormir dans la chambre de Paul, si tu veux.
- Ça va aller ma puce, tu vas m'aider à déplier correctement le canapé après mangé ?
- Tu fais comment quand je t'aide pas ?
- Bah je le déplie pas.
- C'est pas sérieux ma petite maman. Tu vas avoir mal au dos, avec le bébé.
- Heureusement que t'es là pour veiller sur moi ma beauté.
- Je t'aime maman !
- Tu viens m'aider pour le repas ?
- Oui.

Alice et Ada passèrent en cuisine elles se débrouillèrent comme elle pu. Elle mangèrent avec Paul puis passèrent un moment à jouer avant qu'Alice couche Paul.

- Je peux appeler Pipou ?
- Si tu veux.

« - Allo ?
- Pipou ! T'arrives bientôt ?
- T'es pas encore couché mon bonhomme ?
- Non on a joué avec maman et Ada. Je suis au lit là mais j'avais envie de te dire bonne nuit et à demain pour le petit déjeuner pour te faire un câlin.
- A demain mon Paulo mais tu vas faire un gros dodo. Quand j'arrive je veux que tu dormes d'accord ?
- D'accord. Mais t'arrives bientôt ? Parce que maman elle est fatiguée et que je sais qu'elle va pas dormir tant que tu seras pas là.
- Je suis là dans moins d'une heure t'en fais pas mon bonhomme. Bonne nuit mon grand !
- Bonne route Pipou ! »

Paul raccrocha et tendit son téléphone à Alice. Cette dernière fit un câlin à son fils et le borda. Elle le regarda s'endormir avant d'aller demander à Ada de l'aide pour déplier le canapé. Elles changèrent les draps puis Elles s'installèrent toute les deux l'une contre l'autre devant un film. Lorsque Fred arriva Ada dormait dans les bras de sa maman. Il sourit en voyant l'image. Il posa ses affaires et porta Ada jusque dans son lit, en suivant les indications d'Alice pour savoir où aller. En revenant dans le salon, il posa un genou sur le lit pour pouvoir se pencher pour l'embrasser.

- T'as vraiment penser à ne pas venir ?
- Oui... dit il en s'asseyant à côté d'elle.
- Je t'ai perdu...
- Non. Regarde je suis là Et je suis content de voir où vous êtes installé.
- Je t'aime ! J'ai hâte de te montrer la maison. J'ai eu les clés pour ce week-end. Surtout j'ai hâte d'être lundi, qu'on puisse la voir ensemble. Dit elle en attrapant la main de Fred pour la mettre sur son ventre.
- Je m'en serai voulu de rater ça.

Alice le regarda dans les yeux en passant sa main sur sa joue.

- T'as faim ?
- J'ai mangé sur la route... Mais tu fais à mangé toi maintenant ?
- Je n'ai pas trop le choix.
- Tu n'as encore empoisonné personne ?
- Je ne te permets pas et puis je suis aidé par ta fille qui est bien plus douée que moi.
- Je vois que t'es entre de bonnes mains.
- Oui Mais il manque quand même la personne la plus importante à ma vie.
- Moi je suppose....
- Oui.
- Je suis pas prêt encore mais je te promet j'essaie de me faire à l'idée d'envisager quitter Paris.
- Pour de vrai ?
- Je crois. Mais ce week-end on n'y pense pas et on en profite.
- T'as raison.

Ils allèrent prendre une douche sensuelle Avant d'aller se coucher l'un dans les bras de l'autre. Alice s'endormit très vite contre son homme.

- Pipou !
- Mon bonhomme tu ne dors pas ?
- Non J'ai fait un cauchemar dans lequel tu mentais tu disais que tu venais mais on te voyait pas.
- Comme tu peux le constater je suis là mon bonhomme. Aller viens t'allonger contre moi, faire dodo. Faut pas réveiller ta maman, tu l'as dit toi même elle est très fatiguée.
- t'as raison Pipou.

Paul se glissa sous la couverture contre Fred. Il posa sa tête contre son épaule. Fred passa son bras autour du petit garçon, en lui déposant un baiser sur le front. Plus tard dans la nuit c'est Ada qui se glissa contre sa maman.

- Bonjour Vous ! Dit Alice en se redressant pour embrasser Fred.
- Bonjour Vous !
- Y avait moins de monde quand je me suis endormie.
- ton fils a fait un cauchemar et je me suis rendu compte que j'avais mal agit en ne venant pas ici depuis un mois.
- Je t'aime !

Alice et Fred réussirent à s'échapper du lit pour aller prendre leur petit déjeuner en amoureux. Ils avaient besoin de ces moments rien que tout les deux autant que ceux en famille. C'est donc avec le sourire aux lèvres qu'ils mirent deux bols de plus autour de la table pour partager ce moment à quatre.

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