Chapitre 21

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Hello tout le monde ! Comment ça va ?

Je tenais d'abord à vous remercier pour vos commentaires et vos messages, vous savez pas à quel point je suis contente de vos retours ❤️

Je vous aime trop ! 🥰🤍

Bon maintenant place au chapitre 21 qui, je l'espère, vous plaira ! 💋

-Bonne lecture❤️-




Le visage tendu, Alejandro appuie sur l'accélérateur sans porter attention à mon regard noir sur lui. Il est tellement concentré sur sa route qu'il ne fait pas attention à moi. Je ne connais pas la raison pour laquelle il fonce vers une destination qui m'est inconnu. Nous avons quitté Cali et nous nous retrouvons actuellement sur l'autoroute entourée de verdure. Alejandro n'a pas décroché un mot depuis notre départ et je commence vraiment à m'impatienter. Sérieusement, on va faire comme si de rien n'était là ?

– Alejandro.

– Ta gueule.

Il est en colère. Mais je m'en fou ? Je veux savoir où est-ce qu'on va, qu'est-ce qui se passe et ce que c'était que ce bordel dans la chambre. Mon Dieu ! Mais pourquoi il n'en parle pas ?

– Non je ne fermerais pas ma gueule, merde ! Je veux savoir où est-ce qu'on va, et pourquoi diable est-ce que tu m'as embrassé ?

Il ne me répond pas. Comme c'est étonnant ! Un mur, voilà qui est mon interlocuteur.

– Ah tu veux jouer au jeu roi du silence ? Très bien.

Il freine brutalement. Et je remercie ma ceinture de sécurité puisque sans elle, je serais probablement passé à travers le pare-brise. Alejandro serre la mâchoire mais son regard reste fixé sur ce qui se passe devant lui.

– Je te déteste, Adrianna. Ton visage, ton odeur, ta voix... Putain mais va te faire enculer. T'es insupportable.

– Je-

– Et chaque moment que je passe avec toi est une torture. Putain si tu savais à quel point j'ai envie de te trancher la gorge. Et ouais, j'aurais un malin plaisir à regarder chaque goutte de ton sang couler le long de ton corps jusqu'à ce que tu perdes la vie.

Tétanisée. J'avale ma salive. Jamais, Ô grand jamais je n'ai entendu des paroles aussi glaçantes que celles-ci. Mes poils se sont hérissés en un rien de temps. Je pense que j'avais oublié qui il était. J'avais oublié qu'il était un criminel à la tête d'un cartel et que, par conséquent, il n'aurait aucun mal à exécuter ses menaces. Pourquoi ? Qu'est-ce que je lui ai fait de mal ?

J'ai besoin d'air.

Je défaits cette ceinture et je sors dehors en prenant soin de claquer la portière. Nous sommes perdus au milieu d'une route déserte, en pleine forêt. Le soleil commence à se lever mais les ténèbres vagabondent encore à travers ces bois sombre, à l'instar de la personne qui se trouve dans cette voiture.

Je marche à grande vitesse dans le sens opposé auquel nous roulions il y a quelques minutes. La voiture est restée immobile mais Alejandro est sorti. Il est adossé à la portière et je sens son regard sur moi. Mais je ne me retourne plus et je continue d'avancer. Au bout de quelques minutes, je m'arrête. La vérité c'est que j'avance mais je ne sais pas où. Il n'y a rien autour de nous. Aucune voiture, ni civilisation. Et je ne veux certainement pas me perdre dans la forêt Colombienne qui abrite je ne sais quel animal sauvage.

Le seul animal sauvage ici, c'est lui.

Je dois me mettre à l'évidence. Si je ne remonte pas dans cette voiture, il n'y aura aucun moyen pour moi de retrouver mon chemin. Donc je me retourne et je marche vers la lui, comme une petite fille qui se rendait compte de la bêtise qu'elle venait de commettre. Je l'entends ricaner, ça l'amuse ?

Rédemption : Le prix à payerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant