Rédemption : Le prix à payer

Chapitre 8

Salut à tous, vous allez bien ?

Nouveau chapitre, un peu plus court que les anciens... Je prendrais sûrement du retard sur mes chapitres, j'en suis navrée. Je suis débordée de travail, mon école prépare des partiels en ligne donc je dois réviser (Pas génial hein? 😭)

Revenons-en au chapitre ! N'hésitez pas à voter et à laisser un petit commentaire si ça vous plait, histoire de me motiver un peu ! 😊

Bon assez papoter, je vous laisse !

-Bonne lecture❤️-

—

Alejandro a donné l'ordre à tout le monde de quitter la pièce. Tout le monde, sauf moi. Et au moment où il a annoncé ça, mon frère a tenté de s'y opposer. Évidemment c'était sans compter sur les menaces d'Alejandro qui la finalement forcé à obtempérer. Alors il est sorti non sans me laisser un regard qui en dira long sur la discussion, ou que dis-je, la leçon de morale qu'il va me faire. À présent, je me retrouve seule avec cet homme qui m'écrase de son aura. Les mains derrière le dos, il rôde autour de moi. Il m'analyse. Comme s'il cherchait à ce que je lui montre ma peur. Comme s'il voulait lire en moi. Son silence rajoute une tension beaucoup plus angoissante.

– Adrianna, Adrianna, Adrianna.

Mes yeux ont finalement trouvé refuges dans les siens qui brillent d'une lueur malicieuse. Jusqu'à aujourd'hui, je n'avais jamais croisé un regard aussi hypnotisant. Il reflète tout et rien en même temps. Toutes les horreurs qu'il ait pu commettre et qu'il envisage de faire. Et rien d'humains. Que du vide. Je ne saurais comment l'expliquer. Mais derrière la profondeur de cette océan bleu, quelqu'un se cache. J'en suis sûre. Et quand je me rends compte que notre jeu de regard commence à se faire long, je décide de le rompre immédiatement pour fixer un point invisible.

– D'abord, tu nous espionnes, dit-il de sa voix grave.

Il entame un autre tour. Ses pas sont d'une lenteur extrême.

– Ensuite, tu m'échappes en me frappant avec une putain de pierre.

Le ton de sa voix est calme. Beaucoup trop calme.

– Et enfin, tu ramènes ton audace chez moi, pour libérer mon prisonnier.

Il s'arrête devant moi tandis que mes yeux sont fixés vers ses chaussures. Ses lèvres s'approchent de mon oreille pour venir susurrer :

– J'ai déjà tué pour beaucoup moins que ça, mi linda.

Je suis prise d'un frisson qui fait hérisser tous mes poils. Ma respiration se fait de moins en moins régulière. Va-t-il me tuer ? Certainement.

– Alors, donne-moi une bonne raison. Une seule bonne raison. De ne pas te réduire en cendre, là maintenant.

Aucun mot ne veut sortir de ma bouche et je maudis cette pourriture pour avoir autant d'influence sur mon contrôle. Moi qui en temps normal ai tendance à garder le contrôle, tout s'est instantanément évaporé lorsqu'ils m'ont laissé dans cette pièce avec lui. Soudain, il empoigne mes cheveux pour les tirer à l'arrière de sorte que je le regarde dans les yeux.

– Vois-tu, Adrianna, je suis calme pour l'instant, mais je ne suis pas sûr que je vais pouvoir tenir encore longtemps. Alors je te demande une DERNIERE FOIS ! DONNE-MOI UNE BONNE RAISON DE NE PAS FAIRE DE TOI UN PUTAIN DE FANTÔME !

– Je... Je ne sais pas...

Il tire un peu plus sur mes cheveux ce qui me fait légèrement grimacer à cause de la douleur qui s'intensifie.