Chapitre 18

5.4K 246 56
                                    

Coucou, vous allez bien ?
Votre rentrée s'est bien passée ? 😊

On se retrouve de nouveau avec le chapitre 18 hihiiii ! Je suis tellement contente de publier ce chapitre ENFIN !J'espère que vous allez l'apprécier !

Même si avec la reprise des cours ça risque d'être un peu difficile, j'essayerais quand même de faire de mon mieux pour publier le prochain chapitre rapidement. 😘




-Bonne lecture❤️-




Mes poumons brûlent à chaque toussotement qui sortent de ma gorge. Mes cheveux sont mouillés et retombent sur mon visage sali par la boue. Je ne parle pas de l'état de mon t-shirt complètement déchiré à travers lequel je peux voir des grosses égratignures. Allongée sous un bout de bois, je le relève difficilement à l'aide de mes mains en faisant attention à la migraine qui joue un orchestre dans ma tête. Je suis complètement sonnée à cause de l'explosion qui nous a projeté en dehors de la maison. Maison partie en fumée. Qu'est-ce que j'ai fait pour en arriver là ? Tout se passer bien et ma vie a basculé du jour au lendemain sans aucune raison. A croire que je l'ai demandé. Je cherche le sac que j'avais préparé des yeux en priant qu'il n'a pas été endommagé, ce qui n'est absolument pas possible vu la violence de l'explosion. Mes prières n'ont apparemment pas entendu puisque je ne le trouve nulle part. Mon cœur se resserre, je viens de perdre tous les souvenirs auxquelles j'étais attachée.

J'ai perdu son souvenir.

J'essuie les larmes qui s'étaient échappées en essayant de me focaliser sur autre chose. Je cherche alors Alejandro du regard, mais je ne le vois pas et je redoute le pire. Il s'est jeté sur moi pour nous sauver et sans lui, je serais probablement morte à l'heure qu'il est. Je ne sais pas où il est, ni s'il va bien et les longues minutes qui passent sans la moindre trace de lui commencent à m'inquiéter. La boule coincée dans ma gorge m'empêche de crier son nom. J'étais prête à abandonner la recherche qui dure depuis maintenant une dizaine de minutes quand j'entends un juron un peu plus loin sur ma gauche suivie de grognements. Je titube jusqu'à la source de ces derniers. Ma cheville droite me fait atrocement mal, or il n'y a aucun sang qui s'échappe. J'ai dû me la fouler à l'atterrissage. Quelques branches s'accrochent à mon jean, devenu un bout de tissu rempli de trou, et rendent ma marche beaucoup plus compliquée. Il pleut des cordes et à chaque pas que j'entame, mes pieds s'enfoncent dans la boue de cet espace vert en pente. Quelle idée de génie d'avoir sauté par l'arrière de la maison, là où le terrain est tout sauf droit.

– Fais chier.

Lorsque ces deux mots arrivent nettement à mes oreilles, je réalise que je ne suis pas loin de lui et que je dois continuer malgré mes maux. Enfin, après m'être battu contre moi même pour rester debout, je l'aperçois en train de déchirer son pantalon. Il est assis et adossé à un tronc d'arbre.

– Est-ce que ça va ?

Il se tourne légèrement vers moi et je comprends à son regard qu'il valait mieux que je reste en retrait.

Mais est-ce que je t'obéirai ? Absolument pas Alejandro.

Surtout quand mes yeux se posent sur le sang qui s'écoule de sa jambe. J'avance vers lui malgré l'avertissement qu'il me lance mais arrivée devant, je trébuche et je tombe lourdement sur lui. Son corps a littéralement amorti ma chute. Durant quelques minutes, je n'arrive pas à bouger car je suis paralysée. Paralysée par ses bras qui ont entourés ma taille et qui me serrent d'une force à en faire briser les côtes. Je n'arrive pas à relever la tête collée à son t-shirt mouillé qui cache un torse probablement très musclé. Alors de ma main libre je tapote sur son bras pour qu'il me laisse partir. Ou au moins respirer.

Rédemption : Le prix à payerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant