Rédemption : Le prix à payer

Chapitre 17

Coucou tout le monde ! Vous allez bien ? 😄

Ça fait longtemps, vous m'avez trop trop manqué ! Cette (longue) absence était dû au fait que je n'avais aucune inspiration et aucune motivation à écrire un nouveau chapitre.

Mais me voilà avec ce chapitre 17 qui est plus long que les autres (pour me faire pardonner hihi). Alors j'espère qu'il vous plaira et si c'est le cas, n'hésitez pas à commenter ou encore à voter !

-Bonne lecture❤️-

Il fait sombre et les ténèbres rodent. Avec eux les paroles d'un homme qui chuchote à travers ce labyrinthe de murs en béton que je tente de fuir. Un regard derrière moi pour m'assurer qu'ils ne m'ont pas rattrapé. Mais c'est un nuage de visages effrayants qui me suivent. Et je continue de courir pour échapper à ce nuage, à cette voix glaçante qui promet de me faire toutes les horreurs possibles et inimaginables. J'ai le souffle coupé, les gouttes de sueurs ont laissé place à une cascade qui vient coller mes vêtements contre ma peau.

– Personne ne viendra te sauver, murmure la voix.

L'angoisse m'empêche de réfléchir correctement. C'est un labyrinthe sans sortie. Je slalome entre ces murs hauts et interminables, toujours poursuivis par ces visages étranges et maléfiques. Jusqu'à ce qu'au fond du couloir, deux portes s'offrent à moi. L'une est en bois noir, la poignée est ronde et en fer rouillé tandis que l'autre porte est blanche et lumineuse avec une poignée en or. L'une reflète le chaos et la laideur, l'autre l'ordre et l'harmonie. Toute personne censée se serait dirigée vers la blanche. C'est vrai, peut-être est-ce la sortie de ce problème ? Je ne le saurais jamais puisque je suis anormalement attirée par la porte noire. Quelque chose me dit que ce qui me sauvera de trouve à l'intérieur et que la porte blanche est un piège. Beaucoup trop flagrant et beau pour être vrai. Les murmures tentent de m'en dissuader mais c'est lorsque ma main se pose sur la poignée qu'ils disparaissent. La porte s'ouvre et une lumière m'aveugle. Une vague d'air frais fait virevolter mes cheveux. Et dans toute cette lumière, une silhouette apparaît devant moi. Une silhouette familière. Elle avance, doucement, jusqu'à ce qu'elle s'éclaircisse et que je vois ce visage.

– Je suis là maintenant, tout ira bien.

Je me lève d'un bond. Mes paupières s'habituent à la lumière du jour. Ma tête me fait atrocement mal et mes muscles sont légèrement engourdis. Des bruits de sifflets s'en prennent à mes oreilles, venant intensifier mes maux de têtes. Trente secondes. C'est le temps qu'il m'a fallu pour réaliser ce qui est en train de se passer. Lucien est assis par terre et attaché à l'une des chaises de la cuisine et Alejandro est posté devant lui, arme à la main. Le puzzle de souvenirs commence à prendre forme. Lucien m'a drogué et a tenté de m'enlever. Et je ne sais par quel miracle, Alejandro est intervenu. Je me souviens du regard mauvais qu'a lancé Alejandro à celui qui à une époque, comptait beaucoup pour moi. Ce dernier s'est juste contenté de me reluquer de façon hargneuse. Prise de panique, mon rythme cardiaque s'est accéléré et je suis tombée dans une spirale noire.

Alertés par mon sursaut, les deux criminels tournent leur tête vers moi. Lucien arbore un sourire en coin et le tatoué se contente juste de me regarder de ses yeux profondément glaçants. Mon corps est allongé sur le canapé et ma tête a une vue direct sur eux.

– Il t'en a fallu du temps pour revenir parmi nous, Lubov moya.(Mon amour)

– Toi tu la ferme, réponds Alejandro en lui assenant un coup de pieds au ventre.

Le coup était fort mais ça n'a pas l'air de lui faire mal puisqu'il se met à rire. Un rire gras et sournois à l'image de sa personne. Je me relève difficilement en essayant de faire abstraction de mon mal de tête pour me redresser sur le canapé. Rapidement, des petites étoiles apparaissent autour de moi et me font comprendre que je suis bel et bien mal barré pour me relever maintenant.