Prologue

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Invisibilité

Je détourne les hommes de gardes pour me faufiler à travers les fenêtres qui mènent au jardin. Ça sera le début de ma liberté.

Efficacité

Un homme se trouve devant moi. Une chance qu'il soit de dos. Il est lourdement armé et je ne donnerais pas cher de ma peau s'il venait à se retourner avant que je ne l'assomme. Ni une, ni deux, je lui assène un coup de pieds sur le mollet. Il tombe à genoux en poussant un hurlement de douleur. Et, un coup sur la nuque plus tard, le corps de cet homme s'affale sur le sol. Il n'est pas mort. Il est simplement endormi.

Rapidité

Malheureusement pour moi, le hurlement de ce garde a averti les autres. Alors je cours. Comme je n'ai jamais couru auparavant. Comme si ma vie en dépendait. Et c'est très certainement le cas puisque si je m'arrête, c'est la mort qui m'attend. Le vent frais de la nuit me percute de plein fouet. Il pénètre mes poumons, faisant pomper l'organe vital, pourtant si mort. Une dose d'adrénaline circule dans mon fluide sanguin me faisant redoubler de vitesse, malgré la fatigue de mes poumons qui me hurlent de m'arrêter au risque de faire une attaque cardiaque. Mais je ne peux pas.

Car si je le fais, c'est la mort assurée.

Mes jambes tremblent à mesure qu'elles foulent ces terres qui abritent la dense forêt. J'entends des pas derrière moi. Ce sont certainement ses sbires qui ont reçu l'ordre de m'attraper. Et de me tuer. Ils crient comme des chiens enragés qui courent après leurs os. Mais je ne peux pas flancher. Pas maintenant, pas après tant d'efforts.

Mes joues sont froides. Ma gorge est nouée. Mes yeux piquent, mais je ne pleure pas. Non, mes larmes ne couleront pas, car je n'ai pas le droit de pleurer après tout le mal que j'ai fait autour de moi. Je n'ai pas le droit d'agir comme une victime alors que j'exécutais les ordres sans poser quelconques questions. Et ô combien j'ai été stupide d'avoir accepté ce marché qui allait faire de moi cette marionnette. Je dois avoir le regard vide. Vide, comme mon âme qui se cachent derrière cette coquille, vide. Des bruits de tirs retentissent à travers cette forêt silencieuse. Il ne faut pas que je me retourne.

Et quelle ironie de savoir que je cours pour échapper à la mort, alors qu'elle a déjà touché mon cœur de sa faux. Or là, la faucheuse vient chercher mon corps, pour l'emporter avec elle dans l'au-delà. Alors, les rôles se sont inversés. Car qui sèment la mort, récoltent la mort.

Et doucement, des flashbacks prennent en otage ma mémoire. Et je revois tous ces visages, tous ces mots, toutes ces voix. Et les regrets feront de moi, une prisonnière. Être prisonnière de ses regrets, est bien la pire des tortures qu'un Homme puisse subir. Car ils sont encrés en lui et le consument à petit feu jusqu'à ce qu'il s'auto-détruit. Les regrets sont irréversibles, une fois qu'ils vous touchent, vous ne pouvez plus faire machine arrière. Et même le repentir le plus sincère ne pourra extraire ce poison mortel.

Poison. Je ris intérieurement car je me mets à repenser à tout ça. Et une question trotte désormais dans ma tête.

Qu'est-ce que j'ai bien pu faire pour en arriver là ?


__

Salut à tous !

Tout d'abord, merci d'avoir pris la peine de jeter un coup d'oeil au prologue, j'espère sincèrement que ça vous a plus et que vous irez jusqu'au bout de cette histoire !

Ceci est la toute première histoire que je publie et je suis assez nerveuse. J'appréhende beaucoup vos réactions et si vous avez quelques conseils, je serais heureuse de les écouter. N'hésitez pas à voter et à commentez pour me motiver !

En attendant, bienvenue dans mon monde !

À plus 🌹 Beaucoup de bisous

Rédemption : Le prix à payerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant