Rédemption : Le prix à payer

Chapitre 19

Bonjour, Bonsoir chers lecteurs !

Il est tard mais je tenais absolument à publier ce chapitre avant de dormir, chose faite je peux enfin tomber dans les bras de Morphée 😂
En espérant qu'il vous plaira  bien sûr !

-Bonne lecture❤️-

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Assise sur l'un des sièges de ce quatre-quatre aux vitres teintées, je contemple le paysage illuminé par les nombreuses lumières de la ville. Mon mal de crâne ne s'est toujours pas dissipé, je dirais même que mes maux s'accentuent à chaque secousses dû à la route. À ma gauche, se trouve le criminel calme et silencieux. Il regarde à travers la vitre, comme perdu dans ses pensées. Sa jambe ne saigne plus, mais elle n'est toujours pas soignée correctement et refuser d'aller à l'hôpital pourrait lui faire défaut. Le conducteur, un homme à la peau noir et aux cheveux attachés, se met à appuyer sur l'accélérateur. Ne comprenant sûrement pas cette soudaine accélération, Alejandro revient à la réalité puis lance un regard au chauffeur à travers le rétroviseur.

– Robin a pris sa décision, il a demandé à te voir, dit soudainement le conducteur.

– Bonne ou mauvaise ? demande le tatoué qui semblait être revenu à la réalité.

Le regard que lui lance le conducteur répond clairement à sa question. Mauvaise. Alejandro affiche un sourire en coin, un sourire qui cache un certain sadisme. Je me demande bien ce qui réserve à ce Robin ? En fait non, je ne veux pas savoir. Ce que je veux là, c'est en finir avec toute cette histoire. Igor, Lucien... Alejandro ? Une sensation étrange vient frapper mon cœur. Qu'adviendra-t-il de lui quand tout ça sera fini ? Enfin, si ça se finit bien... Nous prendrons probablement des chemins différents, faire comme si rien ne s'était passé. L'admettre me fait mal, mais ce sera difficile pour moi de retrouver une vie normale après ma rencontre avec lui. Ce que je ressens pour lui est, comment dire, inexplicable ? La majorité du temps, la haine prend le dessus, mais il y a quelquefois où je ressens de l'empathie envers lui. J'aimerais savoir ce qui se passe dans sa tête, ce qu'il a vécu pour en arriver à devenir ce chef de cartel aux milles tatouages ? Il... m'intrigue ?

Je secoue ma tête pour revenir à la raison. Avant d'émettre des hypothèses sur le futur, il faudrait d'abord élaborer un plan pour éliminer cette menace qui me pèse lourd sur les épaules. Je n'avais même pas remarqué la main d'Alejandro sur la mienne, posée sur la banquette. Sa main est anormalement froide, elle est glaciale. Presque aussi glaciale que ses yeux.

– Alejandro. Ta main, déclaré-je.

Comme si ma main l'avait brûlé, il retire la sienne immédiatement. Je crois qu'il n'a pas compris le fond de mon message.

– Ta main est gelée, tu devrais-

– Si tu me parles encore de l'hôpital, c'est moi qui vais t'y envoyer.

Le ton qu'il a employé et le regard menaçant qu'il me lance me donne la certitude que ce n'est pas qu'une parole en l'air. Je déglutis mais je ne baisse pas les yeux.

– Je te dit ça pour ton bien et tu me menaces ?

– Putain, putain Adrianna ferme-la.

– Non ? Je te l'ai dit, je ne suis pas ta chienne Alejandro !

– Gabriel, arrête la voiture.

Le conducteur, Gabriel, prend quelques secondes avant de se garer sur le côté. Nous avons dépassé le centre-ville et l'endroit où nous nous trouvons me rappelle de mauvais souvenirs. Tant pis. Je détache ma ceinture avant de sortir brutalement de la voiture, sans prendre en compte les menaces de l'autre taré. De l'air, mon Dieu ce que ça fait du bien !