Rédemption : Le prix à payer

Chapitre 15

Salut à tous ! Vous allez bien ?

Avant d'entamer le chapitre, je tenais d'abord à vous remercier pour les votes et les commentaires que vous laissez, vous ne savez pas à quel point ça me fait plaisir ! Vraiment, merci, merci, merci, merci ! ❤️

Je vous laisse avec ce nouveau chapitre qui, je l'espère, vous plaira ! Et n'hésitez pas à me faire part de vos avis 🤍

-Bonne lecture❤️-

Point de vue : Jared

La maison principale est en flamme. Des centaines d'hommes sont à terre, en train d'agoniser et de crier leur douleur. Ces hommes sont nos ennemis. Ils ont décidé de se ranger dans le rang de Samuel et ils en paient maintenant le prix fort. Et tous ceux qui ne sont pas nos alliés, sont nos ennemis. Et l'ennemie, on le massacre. C'est comme ça que ça marche chez Alejandro ; nous exterminons tous ceux qui ont le malheur de se mettre en travers de son chemin. Un homme qui tente probablement de s'enfuir se retrouve en face de moi. Et l'espoir quitte son visage rondelet. Car il sait que son destin est de mourir par mes mains. Un sourire narquois se dessine sur mon visage avant que mes mains n'appuient sur la gachette. Une détonation plus tard et une quantité importante de sang s'échappe de son crane tandis que je regarde la vie quitter ses yeux à mesure qu'il se vide de ce liquide rouge. Et son corps lourd tombe à terre, faisant trembler le sol. Le feu continue de s'embraser, les hurlements s'intensifie, le sang ne cesse de couler à flot, et la partie ne finira pas tant que Buenaventura ne sera pas à nous.

Et pour ça, leur chef doit tomber sous la main d'Alejandro. Six villes sont sous le commandement de ce dernier et ce n'est clairement pas suffisant. Il nous faut la Colombie tout entière. Et bien plus encore. La marchandise est stockée dans le camion, Santiago est ligoté, prêt à être livré à Alejandro.

– La ville est à nous Jared.

Notre chef m'a désigné pour mener à bien cette mission. Ses règles étaient claires : Prendre la ville. Peu importe si on doit mettre la ville à feu et à sang. Et une centaine de milliers de balles après, la mission est réussie. Mon visage pivote vers le coffre où se trouve le corps de Santiago. Il gigote et je suis sûr que s'il n'avait pas ce ruban sur ses lèvres, il aurait crié comme une petite fille. Son comportement m'énerve au plus haut point et si je pouvais, je lui aurais collé une balle pour le faire taire à jamais. Mais malheureusement, Alejandro a d'autres plan pour lui et je suis certain que ça ne va pas lui plaire.

– J'espère que tu as une bonne résistance à la douleur Santiago, déclaré-je avant de fermer la porte du coffre.

Point de vue : Adrianna

Dans ce large et profond océan de désarroi, je me noie. Je ne veux plus me sortir de cette noyade. Je suis à bout, fatiguée de nager. La noirceur m'attire vers le fond. Et j'ai l'impression de n'avoir personne autour de moi, qui puisse me tendre la main. Se sentir seule est bien l'une des pire chose qu'une personne peut ressentir. Car j'ai beau le hurler, mon cri ne sera jamais assez fort pour qu'on l'entende. Alors j'estime que ma place n'est pas ici. Mais avec ma famille.

– Adrianna, qu'est-ce qui s'est passé ? C'est quoi tout ce sang ?

Le silence. C'est tout ce qu'il aura comme réponse. Alex, cet homme qui était proche de mon frère, me sonde avec ses yeux qui reflètent une certaine compassion. Mais où était la compassion quand j'étais prise au piège avec Dante ? Lui qui semblait totalement indifférent lorsque le couteau était sous ma gorge ? Et maintenant que mi hermano n'est plus, il compatit pour moi ? Désolée, mais j'ai déjà affronté ce regard compatissant durant bien trop longtemps pour que ça ne m'atteigne.