Rédemption : Le prix à payer

Chapitre 7

Hello tout le monde ! Comment ça va ?

Tout d'abord, bon ramadan à tous les musulmans, ce n'est pas facile avec le confinement mais faut garder le moral ! ❤️

Nouveau chapitre, j'espère qu'il vous plaira ! Si c'est le cas n'hésitez pas à voter et à laisser des petits commentaires !

-Bonne lecture ❤️-

– Bah vas-y, tue-là, je t'en prie !

Alex se tenait debout devant nous, une arme à feu pointée sur nous. Du moins, sur la personne derrière moi, qui lui me menace avec un cutter. Qu'il m'a pris des mains pour me la mettre à l'envers.

– Pas maintenant... Laisse-moi sortir d'abord. Ou alors je décapite la poupée sous tes yeux.

– Décapiter sous mes yeux ? Alex laisse échapper un rire mauvais. Avec un malheureux cutter ? Pauvre Dante, tu es vraiment fou !

– Ta gueule !

Il ressert son étreinte sur moi. Je ne dis rien, je me contente juste de fixer Alex des yeux pour déceler quelque chose. Mais il n'y a rien qui s'y reflète à part une haine considérable pour Dante.

– Tu vois ma poupée, c'est comme ça que tu finiras ta misérable vie. Égorgée par ton propre cutter, comme c'est excitant ! Dit-il pendant que l'arme tranchante s'enfonce un peu plus dans ma chair.

– J'étais venue vous sauver...

– Et je te remercie pour ta gentillesse poupée ! Mais t'aurais dû rester à ta petite place au lieu de ramener ton petit cul ici.

– Ouais, sûr ça je suis d'accord.

La voix d'un homme que je ne connais que trop bien résonne entre ces quatre murs. J'aurais aimé ne pas en arriver là. Parce qu'à cause de ce que j'ai fait, je vais devoir faire face à son visage, qui n'exprime rien d'autre que de la déception à mon égard.

– Carlos... Soufflé-je la gorge nouée.

– Oh mais qu'est-ce que nous avons là ! La famille au complet ?

– Un mot de plus, Dante, et je te bute.

Mon frère ne me regarde même plus dans les yeux. Il préfère dévisager durement l'homme qui me tient en otage. À présent, je me sens coupable. Pourtant, je ne devrais pas, non ? Je ne devrais pas avoir à me sentir coupable pour avoir été victime de ma compassion ? Mais non, je me sens coupable d'avoir tenté de faire le bien. Quelle ironie !

– Qui va buter qui, là ? demande Dante.

Et à ce moment, je me demande comment j'ai pu éprouver de la pitié pour cet homme misérable. Les hommes sont devenus mauvais. Ils l'ont toujours été en fait. Méchants, ingrats et égoïstes. Voilà ce que j'ai appris en grandissant avec eux. Et qu'ils soient pères de famille ne changent pas leur nature destructrice.

– J'vais pas le répéter une troisième fois, arrachez-vous de mon chemin ou vous pouvez dire adieu à la poupée.

– Touche-la Dante. Mais ose la toucher. Et je jure devant Dieu que je fracasse ton crâne sur ce putain de sol, siffle Carlos.

– Mi hermano...

– Tais-toi Adrianna. Vraiment, tais-toi.

Ses mots font écho dans mes oreilles. Sa déception est clairement perceptible au ton de sa voix. Je ressens un déchirement au cœur, comme lorsque quelqu'un vous blesse de ses mots. Et que ses mots vous touchent et électrifient votre cœur...