Chapitre 11

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Salut à tous ! Vous allez bien ?

J'ai mis du temps à écrire ce chapitre pour la simple et bonne raison que je suis (encore) débordée par les révisions... J'en ai marre ! 😭

Bon, je vous laisse avec ce nouveau chapitre qui, je l'espère, vous plaira ! Et n'hésitez pas à me faire parvenir vos avis dessus !

-Bonne lecture❤️-

Point de vue : Armenio

Il est tard. Minuit et demi pour être plus précis. Le silence règne dans cet endroit en pleine nature. Ma jambe tremble et c'est sûrement dû à l'angoisse de retrouver mon frère. Nous ne sommes pas en très bon terme et, depuis sa mort, les liens familiaux de la famille Julianòs ont été complètement détruits. Chacun de nous a pris différents chemins
tout en essayant de garder le plus de distance possible avec lui. Son instabilité et sa paranoïa ont eu raison de lui. Il est entré dans une psychose qui le détruit de l'intérieur et la meilleure manière qu'il a trouvé pour le soigner c'est de faire du mal autour de lui. Mais malgré tout ce mal qu'il a fait à notre famille, il reste mon frère et c'est l'occasion idéale pour renouer les liens. Alejandro est très imprévisible, je ne sais pas comment il va réagir face à cette nouvelle. C'est peut-être une mauvaise idée de lui annoncer mais il doit être au courant.

Adossé sur le capot de ma voiture, je jette le mégot par terre après avoir rejeté la dernière fumée toxique que j'avais inhalé. Quelques gouttelettes viennent tomber moi, me signalant qu'une averse ne va pas tarder à pointer le bout de son nez. J'approche mon portable à mon oreille et j'attends que la personne décroche.

– Qu'est-ce que tu veux ? Tu me dérange là ! s'exclame une voix masculine à travers l'appareil électronique.

– Wow, c'est comme ça que tu parles à ton frère, Alejandro ? je réponds en faisant semblant d'être touché.

– Ferme ta grande gueule de merde Armenio, t'es en train de me les briser là !

– Eh doucement hermano... Je ne sais pas quelle pute t'es en train de te faire là mais va falloir qu'on parle d'un petit truc, je dis en m'installant sur le siège du côté conducteur.

– Je n'ai rien à te dire moi !

– Moi si. Alors dis à tes putain de chiens de gardes de m'ouvrir le portail.

Il raccroche et quelques minutes plus tard, le portail s'ouvre à ma plus grande joie. Les hommes qui gardent cette entrée tirent grave la gueule et bordel ce que ça me fait rire. Je leur fais mon meilleur doigt d'honneur à travers la vitre avant d'appuyer sur l'accélérateur pour m'enfoncer dans le chemin qui mène à la maison de mon grand-frère. Il a choisi de construire sa putain de baraque en plein milieu de la forêt. Chose très intelligente pour vouloir se cacher mais très conne pour vouloir s'enfuir. Il n'y a rien autour à part des arbres.

Après quelques secondes à rouler sur un chemin caillouteux, j'arrive enfin devant sa maison. Et mes yeux sont directement émerveillés par la beauté des lieux. Mon frère a incontestablement de bons goûts et il ne se fait clairement pas prier pour se faire plaisir ! Je sors de mon véhicule pour me diriger rapidement vers la porte d'entrée. À la minute où mes pieds ont atterri sur le sol en carrelage de ce salon encore bondé d'hommes, tous les regards se sont tournent vers moi. Regards impassibles pour certains, regards haineux pour d'autres.

– Bonsoir ! je m'exclame théâtralement. Je vous dérange ?

Un visage que je reconnais avance vers moi en me lançant toute la haine qu'il éprouve pour moi. Mais sa haine ne me fait ni chaud ni froid. Bien au contraire, j'en n'ai absolument rien à foutre.

Rédemption : Le prix à payerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant