Chapitre 16

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Hello, vous allez bien ?

J'ai mis du temps à publier ce chapitre mais je vais vous expliquer pourquoi : Il y a une semaine, j'étais prête à vous balancer la suite du chapitre MAIS j'ai dû tout réécrire parce que ça ne me plaisait pas 😂
Désolée pour cette longue attente....

Mesdames (et messieurs ?), voici le chapitre 16 et j'espère qu'il vous plaira ! ❤️


-Bonne lecture❤️-



Croyez-vous au miracle ?

Moi, je n'y croyais pas. Je pensais que le miracle était une histoire inventée de toute pièce pour inciter les personnes à garder espoir dans les épreuves les plus dures à surmonter. Une raison pour eux de s'accrocher à une force qui va au-delà des forces humaines et qui rendrait leurs problèmes beaucoup plus poétique. Une façon optimiste de voir la vie. Et quoi de mieux qu'un miracle pour enjoliver la vie de quelqu'un ?

Mais le miracle ne s'agit pas seulement d'une force imaginaire tout droit sorti d'un conte de princesse. De l'eau pour une personne assoiffée, est un miracle. Du sang pour une personne blessée, est un miracle. Un toit pour un sans-abri, est un miracle. Et cet enfant, est un miracle. Ces yeux verdoyants qui brillent, sont un miracle.

– Maman, c'est qui elle ? demande la petite fille innocemment.

Mes yeux se posent sur la femme qu'elle vient d'appeler maman. Une jeune femme assez grande, au corps svelte, d'environ une vingtaine d'années. Ses cheveux courts et blonds clairs recouvrent son visage rond. Ses yeux sont d'un bleu tellement clairs qu'ils brilleraient dans le noir et ses sourcils sont épais et d'une couleur plus foncée que celle de sa chevelure en or. Le teint clair de sa peau laisse à croire qu'elle a des origines outre-Atlantique.

– Tu dois être Adrianna ? suppose-t-elle d'une voix douce.

Je n'arrive pas à répondre tant je suis ébahie par le spectacle. Une petite-fille. Seulement une petite-fille aux airs de Carlos et j'ai senti mon cœur reprendre vie. Ce petit bout de femme qui synonyme d'innocence a eu l'effet d'une libération. D'une Illumination. D'une Rédemption. Et en voyant sa petite tête et ses grands yeux verts, immédiatement, mon envie de la protéger s'éveille. J'ai devant moi une chance de réparer mes erreurs, de repartir à zéro et de reconstruire une nouvelle vie.

– C'est toi ma tata ?

Je veux la prendre dans mes bras. Je veux sentir que c'est réel. Et je ne fais attention à rien à part elle. Je veux sentir son odeur. Je veux qu'elle illumine l'aura sombre qui semble s'imprégner de moi. Alors je m'agenouille et j'ouvre les bras, en attendant qu'elle s'y loge. D'abord hésitante, elle regarde sa mère. Je suis agréablement surprise de l'éducation de la petite, contente qu'elle ne s'aventure pas dans les bras d'inconnus. Et lorsque sa mère hoche la tête, lui donnant ainsi son accord, elle avance timidement. La ressemblance avec mi hermano, paix à son âme, est flagrante. La forme du visage, en revanche, vient de sa mère. Elle est sublime. Ma nièce.

Je réalise que j'ai une nièce. Et elle est magnifique.

Mon cœur explose de joie quand ses petites mains rencontrent mes bras nus puis qu'elles s'enroulent autour de mon cou. La sensation est tout simplement indescriptible. Elle enfouit sa tête dans mon cou et j'en profite pour fermer les yeux et tout oublier. Oublier la dure réalité. Je n'ai jamais souhaité avoir des enfants. En fait, je n'ai jamais vraiment souhaité construire une famille car mon désir de rester indépendante est beaucoup plus fort que mon désir de fonder une famille. De plus, par mon expérience, je n'ai jamais eu confiance aux hommes ; pour moi ils ne valent pas mieux l'un que l'autre. Mais je dois avouer qu'un enfant peut me combler beaucoup plus que je ne l'aurais imaginé. Elle se détache après quelques minutes et je reviens à moi.

Rédemption : Le prix à payerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant